OIL CARTER, c’est bien foutu et c’est du Stoner/Rock caraburné, entre DOWN, MOTORHEAD et KYUSS. Longue de presque quatre minutes, la première piste «The Punisher» nous plonge rapidement dans le bain d’huile de moteur. Chant à la Phil Anselmo, riffs saturés (mais au son parfaitement clair) qui mènent le jeu, refrains prenant, basse/batterie formant un seul bloc, un seul, soli trippant, breaks à réveiller pépé... La formule est connue, mais ce qui compte ici, c’est l’efficacité, l’énergie et le groove! Le tout est parfaitement maitrisé et l’ensemble respire la maturité, ce que confirment les pistes suivantes. En effet, la deuxième salve «Owner of Your Life» fait sauter les écrous une fois encore avec son approche directe, sans fioritures et Rock à souhait. Et il en est de même de la première à la dernière décharge. «Raising» avec son introduction à la AC/DC nous fait comprendre que OIL CARTER a des influences profondément Rock/Hard-Rock, de la période la plus Heavy de BLACK SABBATH jusqu’aux tonalités plus modernes entre SOUNDGARDEN («Volcanic Girl») et QUEENS OF THE STONE AGE («Billy Brown»). Avec entrée en matière qui donne soif, «Whiskey Takes My Soul» est du pur DOWN en barre, tandis que «Dig My Grave» joue avec vos connaissances cinématographiques (FMJ de K pour donner un indice). A part ces deux micro-interludes, le rythme ne descend pas d’un iota, les riffs s’enchainent et se déchainent, la batterie martèle sans cesse et le chant sait se faire discret le temps de quelques soli. La piste au nom explicite «The Bitch Along The Highway » est peut être le titre fort de cet album (ex-aequo avec «Volcanic Girl» cité plus haut), son approche coup de poing dans la tronche (et coup de pied dans les…) plaira à plus d’un lascar.

Ce sont donc 55 minutes à consommer sans modération et surtout à écouter «As Loud As You Can». C’est bon pour la santé paraît-il.


Rédigé par : DeadStar | 15/20 | Nb de lectures : 14784