ODYSSEA – Tears In Floods (Scarlet/Adipocere) - 22/09/2004 @ 10h30
Odyssea a beau sortir son premier album en 2004 il n’empêche que sa formation remonte à 2000 lorsque le guitariste de Labyrinth Pier Gonella a voulu monter son groupe à lui. Voilà, je crois que tout est dit, le terme guitariste résume de façon assez explicite le nombre de solo que l’on va trouver sur ce disque. Celui de Labyrinth résume pour sa part le style général.
Conscient qu’il faudrait être un expert de l’arbre généalogique du power speed sympho (j’en oublie pas) métal italien pour déceler une différence significative entre tous les groupes que l’Italie nous livre depuis quelques années, Mr Pier a eu l’idée de débrider son synthé En effet, au lieu de le bloquer sur le son clavecin il lui a préféré des sonorités plus modernes voire futuristes, ce qui n’est pas un mal et qui se révèle très efficace sur quelques morceaux comme sur le titre éponyme. Au revoir les épées et les dragons, bonjour les étoiles.
Musicalement les amateurs de guitare seront comblés et se régaleront des soli d’une fluidité toute malmsteenesque. Dommage que la section rythmique se complaise dans un conformisme évident, double grosse caisse et power-riff en avant. En fait c’est lorsque le groupe ralenti le tempo qu’il se montre le plus percutant, avec par exemple le réussi « falling star » ou bidouillages synthétiques et guitares se complètent plutôt bien, sur ce titre le chanteur prend même des accents de Klaus Meine (comme s’il se pinçait le nez). Quand le tempo est ralenti à l’extrême cela donne une ballade « Try again » qui avec un titre pareil cherche vraiment le bâton pour se faire battre, mais bon, la prestation guitaristique à la fois électrique et acoustique est de toute beauté. Il reste donc le gros pavé, à savoir le morceau titre découpé en deux parties, la première dévouée à la six cordes et la seconde plus péchue ou est repris le schéma du quatrième titre : sons électros et solo virtuose pour un power métal futuriste assez percutant.
Dommage que des titres trop conventionnels émaillent ce disque, l’écoute générale se révèle toutefois plaisante. Les amateurs de power métal auront leur dose, et moi qui n’ai plus écouté Labyrinth depuis « return to heaven denied » avoue avoir passé un bon moment. Du bon power métal à la sauce cosmique qui ça s’entend, a été composé par un gratteux. A noter, sont présents en tant qu’invités les chanteurs Wild steel de Shadows of Steel sur « angel cries », et Rob Tiranti de Labyrinth sur le titre « fly ».


Rédigé par : dark tranquilou | 13.5/20 | Nb de lectures : 8615




Auteur
Commentaire
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion






Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site

Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs. S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos

Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker