Formé en 2006, OCTAVION n’a pas tardé à se créer sa place dans sa région, enchaînant les concerts et partageant l’affiche avec des groupes comme SAMAEL, ABORTED, BENIGHTED, DAGOBA, HACRIDE, KRONOS ou KLONE. Un bon départ qui aura poussé le groupe à passer le cap du premier album enregistré début 2008 et sorti en septembre 2008.
Composé de quatre musiciens aux influences divers, OCTAVION œuvre dans un metal hybride assez puissant. Les références vont bon train à l’écoute de cet opus, marqué par CREMATORY, DAGOBA, FEAR FACTORY ou RAMMSTEIN. Un metal résolument moderne en somme, qui pourrait presque se fondre dans la masse si on ne parlait pas des claviers utilisés par OCTAVION. Là où les groupes cherchent souvent à trouver le son qui tue ou la nappe de claviers qui fait croire qu’un orchestre symphonique est venu jouer quelques notes, les Lorrains préfèrent se la jouer volontairement kitsch avec une multitude de sons cheaps à mort qui prêteraient presque à sourire. Une marque de fabrique à n’en pas douter et un choix volontaire de la part du groupe. Le pari est osé, le rendu pas toujours réellement crédible, mais OCTAVION marque l’esprit par sa différence. Pas si mal dans le fond, une tentative comme une autre de se démarquer.
Et en 12 titres, le quatuor se transforme même parfois en une belle machinerie capable de pondre des gros tubes sautillants, le tout en gardant une sacrée patate. On retiendra ainsi les très rammsteiniens « Believes », « Helping Hand » (quelle intro horrible !) ou « Words Like Violence », l’improbable « Evil Disco » dont la mélodie de clavier vous surprendra, la puissance d’un « Sin » agressif même si le pompage du couplet de « The White Guy » de DAGOBA saute aux oreilles, les relents à la MINISTRY de « Circus Redrum », le groove de « Lord of Pain » sonnant comme un SAMAEL époque « Ceremony of the Opposite »…
De belles références mais desquelles a parfois du mal à s’extirper. En effet, le gros soucis pour OCTAVION est que le groupe n’a pas encore forcément réussi à trouver son propre style. Loin d’être mauvais, les morceaux sonnent souvent « à la manière de » et manquent donc de personnalité si ce n’est de par l’utilisation de sons de claviers cheaps. Dans le même temps, il est dommage que le groupe se repose autant sur le jeu de leur batteur, Gaël Feret, qui officie entre autres dans MISANTHROPE. Les morceaux sont donc très rythmiques, voire même trop, à tel point qu’on a plusieurs fois l’impression d’avoir entendu le même riff précédemment. Une redondance accentuée par un chant essentiellement en growl mais qui manque de relief et de variété.
Des défauts donc pour ce « Corp. » mais combien de groupes pondent un premier album carton? On retiendra tout de même une production titanesque pour un début, le gros point fort de l’opus. OCTAVION propose donc une musique qui dévoile un beau potentiel pour une suite qui reste à écrire pour nos quatre larrons. A suivre…
Vraiment pas fan de l'indus actuel d'habitude mais je trouve que a ca envoie sa race avec une prod beton!
Achat..
MOBY DICK IP:84.100.71.229 Invité
Posté le: 06/03/2009 à 08h29 - (68565)
"dommage que le groupe se repose autant sur le jeu de leur batteur, Gaël Feret, qui officie entre autres dans MISANTHROPE"
Raconter autant de connerie dans une chro c'est l'Hallu quand même.
Gojira ne repose t'il pas tout sur le jeu de leur batteur ?
Shooter IP:83.203.194.250 Invité
Posté le: 06/03/2009 à 18h53 - (68609)
@ Scratch_the_surface : METAL indus, précise s'il te plait, parcequ'en indus pure, y a des très bon trucs qui se font :)
Sinon, pas fan d'octavion, j'ai du les voir deux trois fois sur scène, ca m'a un peu endormi, a voir sur album...
Foofur Membre enregistré
Posté le: 14/03/2009 à 15h05 - (68809)
@MOBY DICK: le plus con c'est celui qui écrit cette phrase et qui développe ensuite pourquoi il dit ça ou celui qui extrait une phrase de son contexte et en fait un commentaire débile de plus? Apprend à lire jusqu'au bout avant de l'ouvrir
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Composé de quatre musiciens aux influences divers, OCTAVION œuvre dans un metal hybride assez puissant. Les références vont bon train à l’écoute de cet opus, marqué par CREMATORY, DAGOBA, FEAR FACTORY ou RAMMSTEIN. Un metal résolument moderne en somme, qui pourrait presque se fondre dans la masse si on ne parlait pas des claviers utilisés par OCTAVION. Là où les groupes cherchent souvent à trouver le son qui tue ou la nappe de claviers qui fait croire qu’un orchestre symphonique est venu jouer quelques notes, les Lorrains préfèrent se la jouer volontairement kitsch avec une multitude de sons cheaps à mort qui prêteraient presque à sourire. Une marque de fabrique à n’en pas douter et un choix volontaire de la part du groupe. Le pari est osé, le rendu pas toujours réellement crédible, mais OCTAVION marque l’esprit par sa différence. Pas si mal dans le fond, une tentative comme une autre de se démarquer.
Et en 12 titres, le quatuor se transforme même parfois en une belle machinerie capable de pondre des gros tubes sautillants, le tout en gardant une sacrée patate. On retiendra ainsi les très rammsteiniens « Believes », « Helping Hand » (quelle intro horrible !) ou « Words Like Violence », l’improbable « Evil Disco » dont la mélodie de clavier vous surprendra, la puissance d’un « Sin » agressif même si le pompage du couplet de « The White Guy » de DAGOBA saute aux oreilles, les relents à la MINISTRY de « Circus Redrum », le groove de « Lord of Pain » sonnant comme un SAMAEL époque « Ceremony of the Opposite »…
De belles références mais desquelles a parfois du mal à s’extirper. En effet, le gros soucis pour OCTAVION est que le groupe n’a pas encore forcément réussi à trouver son propre style. Loin d’être mauvais, les morceaux sonnent souvent « à la manière de » et manquent donc de personnalité si ce n’est de par l’utilisation de sons de claviers cheaps. Dans le même temps, il est dommage que le groupe se repose autant sur le jeu de leur batteur, Gaël Feret, qui officie entre autres dans MISANTHROPE. Les morceaux sont donc très rythmiques, voire même trop, à tel point qu’on a plusieurs fois l’impression d’avoir entendu le même riff précédemment. Une redondance accentuée par un chant essentiellement en growl mais qui manque de relief et de variété.
Des défauts donc pour ce « Corp. » mais combien de groupes pondent un premier album carton? On retiendra tout de même une production titanesque pour un début, le gros point fort de l’opus. OCTAVION propose donc une musique qui dévoile un beau potentiel pour une suite qui reste à écrire pour nos quatre larrons. A suivre…
Rédigé par : Foofur | 12/20 | Nb de lectures : 10809