La Suède n'a plus grand chose à prouver en terme de culture musicale. Si le pays est surtout connu pour avoir engendré le groupe ABBA et, plus « undergroundement », toute une vague death metal partant son nom, il continue de voir fleurir de nouvelles formations méritant une bien meilleure exposition. C'est ce qu'on est en droit de penser après avoir écouté ce « Sunless », second album d'OCEANWAKE après un « Kingdom » paru en 2013. Les suédois, œuvrant dans un style à la croisée entre le doom/death et le post/hardcore, font les choses bien et laissent transpirer via leur musique toute un panel d'émotions sombres et pluvieuses.
Vu le titre de l'album, on ne pouvait que s'en douter. Par le biais de seulement quatre titres, tous flirtant les neuf minutes minimum, OCEANWAKE nous plonge dans une aura mélancolique et boueuse où le mid-tempo se veut roi. Les riffs, lourds, gras et mélodiques, se plaquent dans une harmonie parfaite sur des rythmiques lancinantes, parfaitement soutenues par de lourdes lignes de basse écrasantes. Poisseux, étiré et alourdi, le son des suédois capte l'attention malgré son style monolithique. Malgré cet aspect plombant, la musique d'OCEANWAKE nous offre, à de nombreuses occasions, de merveilleuses pistes mélodiques tirant fortement sur les émotions mélancoliques. Les quatre compositions en sont soigneusement fournies, et correctement réparties, ce qui leur confère de sages moments d'aération avant le retour de la chape tellurique. En bref, c'est du lourd, tant au niveau du style que du son, graisseux et clair, et ça fait un bien fou.
On espère donc qu'OCEANWAKE se fera sa place. Avec un second album de si bonne facture, il serait fortement dommage de passer à côté de cette très bonne formation venu du grand nord, qui sait parfaitement nous confectionner la bande son idéale pour nous accompagner lors d'une grise et pluvieuse journée.
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Vu le titre de l'album, on ne pouvait que s'en douter. Par le biais de seulement quatre titres, tous flirtant les neuf minutes minimum, OCEANWAKE nous plonge dans une aura mélancolique et boueuse où le mid-tempo se veut roi. Les riffs, lourds, gras et mélodiques, se plaquent dans une harmonie parfaite sur des rythmiques lancinantes, parfaitement soutenues par de lourdes lignes de basse écrasantes. Poisseux, étiré et alourdi, le son des suédois capte l'attention malgré son style monolithique. Malgré cet aspect plombant, la musique d'OCEANWAKE nous offre, à de nombreuses occasions, de merveilleuses pistes mélodiques tirant fortement sur les émotions mélancoliques. Les quatre compositions en sont soigneusement fournies, et correctement réparties, ce qui leur confère de sages moments d'aération avant le retour de la chape tellurique. En bref, c'est du lourd, tant au niveau du style que du son, graisseux et clair, et ça fait un bien fou.
On espère donc qu'OCEANWAKE se fera sa place. Avec un second album de si bonne facture, il serait fortement dommage de passer à côté de cette très bonne formation venu du grand nord, qui sait parfaitement nous confectionner la bande son idéale pour nous accompagner lors d'une grise et pluvieuse journée.
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 15/20 | Nb de lectures : 8419