OBLIVIO - Dearms are Distant Memories (My Kingdom/Season of Mist) - 03/09/2008 @ 09h23
OBLIVIO est un groupe italien qui nous propose un rock éthéré à la KLIMT1918. Et leur premier album, qui fait suite à une démo sortie en 2005, est sorti en 2007 chez My Kingdom Music, qui avait lancé la carrière de KLIMT1918 et de leur incomparable et mémorable « Undressed Memento ».
Ce label commence à être gage pour moi de bonnes découvertes en matière de groupes italiens post-métal atmosphériques.
Lorsque des mélodies éthérées rencontre le métal d’avant-garde… Le label se plaît à nous proposer KATATONIA, NOVEMBRE, THE CURE et MOGWAI en références. Si vous avez été interpellés par ces références, je vous conseille de prendre un peu de recul. En effet, un seul titre sur les 9 que comporte ce disque fait vaguement penser à un post rock nimbé de doom. Ce disque est tout en atmosphère et retenue, tout comme le dernier KLIMT1918.
La voix rappelle un Joey Tempest croisé avec Robert Smith. Une grande sensibilité, un timbre plutôt haut et fragile. Des mélodies fluettes et assez présentes. Le chant mélange l’anglais et l’italien, qui apporte une couleur particulière qui leur va bien.
La guitare claire a également une grande place. Les guitares saturées assurent un soutien agréable mais jamais oppressant. Elles sont placées en nappes discrètes, laissant l’ensemble respirer. La batterie est d’ailleurs aussi discrète et la basse, bien que présente, très en retrait. Les mélodies et l’éther sont les principales constituantes de ce disque.
Après 2 premiers titres très accrocheurs, dont le post-doomesque « Overcome », le véritable style de OBLIVIO se dévoile. Des ballades recouvertes d’un voile d’intimité et d’émotion. Quelques notes de piano, une guitare cristalline et un chant sensible. Le disque pourra sembler un peu long et mou à beaucoup d’entre vous. Les trois derniers titres reprennent un peu du poil de la bête après un milieu de disque plutôt intimiste et contemplatif.
Les guitares s’affolent un peu, laissant plus de place à la distorsion et à la puissance, sans pour autant atteindre un KATATONIA ou un ANATHEMA dernier cru.
La production est très propre, assuré par Giuseppe Orlando (NOVEMBRE, KLIMT 1918 entre autres). L’instrumentation est vivante, vibrante. Le chant parfaitement mis en valeur. La couleur sonore est d’ailleurs très proche du dernier KLIMT1918.
Les visuels sont assez sombres et nostalgiques. Un peu maladroits. Une sorte de collage hétéroclite de photos. Du sous Travis Smith. A mon avis, ce genre de visuels ne correspond pas vraiment à ce qu’exprime la musique.
Pour conclure, je dirai que cet album est en demi-teinte. Une poignée de très bons titres rock nostalgiques et éthérés et le reste de morceaux éthérés uniquement.
A noter le très beau clip de “No sense of me”, une chanson qui représente assez bien le disque. Visible ci-dessous.
Rédigé par : Matthieu | 12/20 | Nb de lectures : 10199
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Ce label commence à être gage pour moi de bonnes découvertes en matière de groupes italiens post-métal atmosphériques.
Lorsque des mélodies éthérées rencontre le métal d’avant-garde… Le label se plaît à nous proposer KATATONIA, NOVEMBRE, THE CURE et MOGWAI en références. Si vous avez été interpellés par ces références, je vous conseille de prendre un peu de recul. En effet, un seul titre sur les 9 que comporte ce disque fait vaguement penser à un post rock nimbé de doom. Ce disque est tout en atmosphère et retenue, tout comme le dernier KLIMT1918.
La voix rappelle un Joey Tempest croisé avec Robert Smith. Une grande sensibilité, un timbre plutôt haut et fragile. Des mélodies fluettes et assez présentes. Le chant mélange l’anglais et l’italien, qui apporte une couleur particulière qui leur va bien.
La guitare claire a également une grande place. Les guitares saturées assurent un soutien agréable mais jamais oppressant. Elles sont placées en nappes discrètes, laissant l’ensemble respirer. La batterie est d’ailleurs aussi discrète et la basse, bien que présente, très en retrait. Les mélodies et l’éther sont les principales constituantes de ce disque.
Après 2 premiers titres très accrocheurs, dont le post-doomesque « Overcome », le véritable style de OBLIVIO se dévoile. Des ballades recouvertes d’un voile d’intimité et d’émotion. Quelques notes de piano, une guitare cristalline et un chant sensible. Le disque pourra sembler un peu long et mou à beaucoup d’entre vous. Les trois derniers titres reprennent un peu du poil de la bête après un milieu de disque plutôt intimiste et contemplatif.
Les guitares s’affolent un peu, laissant plus de place à la distorsion et à la puissance, sans pour autant atteindre un KATATONIA ou un ANATHEMA dernier cru.
La production est très propre, assuré par Giuseppe Orlando (NOVEMBRE, KLIMT 1918 entre autres). L’instrumentation est vivante, vibrante. Le chant parfaitement mis en valeur. La couleur sonore est d’ailleurs très proche du dernier KLIMT1918.
Les visuels sont assez sombres et nostalgiques. Un peu maladroits. Une sorte de collage hétéroclite de photos. Du sous Travis Smith. A mon avis, ce genre de visuels ne correspond pas vraiment à ce qu’exprime la musique.
Pour conclure, je dirai que cet album est en demi-teinte. Une poignée de très bons titres rock nostalgiques et éthérés et le reste de morceaux éthérés uniquement.
A noter le très beau clip de “No sense of me”, une chanson qui représente assez bien le disque. Visible ci-dessous.
Rédigé par : Matthieu | 12/20 | Nb de lectures : 10199