Difficile de faire une recherche sur le net concernant ce groupe sans tomber sur des milliers (millions ?) de pages ayant trait aux joies du frifri et de la zizouille comme dirait notre amie Céline (si vous n'êtes pas adeptes de Laurent Gerra, ne cherchez pas à comprendre). J'ai donc vite abandonné ces visions lubriques pour me consacrer uniquement à la partie auditive de cet opus. Malheureusement, les italiens de Nude n'ont pas vraiment grand chose de consistant à me proposer au niveau musical. A priori, les disques de To/Die/For et de Paradise Lost doivent sacrément bien se vendre au pays des pizzas et des supporters de foot dégénérés. "Cities and faces" ne constitue en effet qu'une accumulation de clichés propres au gothic-métal pas forcément désagréables mais dont le clonage est vraiment trop gros pour passer inaperçu. Des plans complets pompés sur "Host" et "Epilogue" se répètent inlassablement au long de 11 titres correctement interprétés mais de manière trop artificielle. La production tient la route mais un son de batterie un peu trop étouffé et des claviers trop mis en avant rendent la chose bien trop stérile.
Ma chère et tendre a dit que les vocaux du chanteur faisaient penser au bon Eros Ramazotti et j'avoue qu'elle n'avait pas tout à fait tort. Même s'il chante en anglais, son accent niveau "3ème de rattrapage" et son élocution pas franchement naturelle est parfois un peu gênante. Dommage qu'une telle accumulation d'imperfections et de copiage éhonté vienne gâcher un disque qui aurait pu être très correct. Mais que voulez vous... Business is business...




Rédigé par : loufi | 4/10 | Nb de lectures : 6445