NO ZODIAC - Population Control (Seventh Dagger) - 01/02/2013 @ 08h21
Il est assez rare que l'on attende un album pendant presque 6 mois. En Avril 2012, sortait le clip de « Chaos Reign » sur Youtube, morceau qui annonçait la venue du futur album. Musicalement, on était dans un beatdown velu et primaire, totalement dénué de finesse et de subtilité. De quoi faire baver le coreux en marcel dans sa chambre.
Il est finalement là, ce « Population Control ». Signé chez Seventh Dagger, No Zodiac est un groupe qui cultive l'image hardcore et metal mais j'y viendrais après. Originaire de « Ditroyte, Michigan », nos guerilleros ne sont pas à leur coup d'essai, remarqués grâce à un premier EP « Burn In Hell » d'excellente facture EDF.
Trêves de présentations, passons au disque. No Zodiac nous vient de de l'une des villes les plus violentes des USA et pratique une musique bas de plafond, bestiale et uniquement destinée à casser des bras. Mais cet album est truffé de références métalliques notamment le death.
Commençons par l'évidence : la prod. Ultra lourde, suffocante à rendre claustrophobe n'importe quel elfe des bois dopé à la salade. No Zodiac est là pour te bourriner la tête, te lacérer les tympans et jouer avec tes nerfs, un peu comme Devourment. De là à dire que No Zodiac pratique du « slamming beatdown » ? A vous de voir. Impossible d'échapper à ces guitares accordées 2-3 tons en dessous (sûrement avec 7 cordes), cette basse ronflante et ce mix absolument écrasant.
L'album démarre sur une intro lente, pachydermique sur fond de cris, puis on entre dans le vif du sujet avec « Population Control ». La première impression cloue sur place : il s'agit d'une rythmique death metal. Dès les premières secondes, No Zodiac nous fait comprendre que le metal a une place prépondérante dans sa musique. Mais « Population Control » c'est aussi un breakdown terrible, un groove imparable et une batterie ultra présente. Quand au final, il est proprement génial.
Parlons plus en détail des breakdowns. Ici, on est dans la Lenteur, avec un grand L. Certains penseront à The Acacia Strain ou Murder Death Kill notamment dans son rythme effréné d'une note par seconde car quand No Zodiac ralentit, c'est presqu'au pas qu'il roule. Le début d' »Irréversible » c'est ça. « Drowning », c'est encore pire. Et que dire de «Chaos Reign» et ses son refrain façon panzer qui te pulvérise si tu es en travers de son chemin.
No Zodiac distille des influs métalliques : le death a sa place notamment dans les riffs que ce soit « Population Control » mais aussi dans ses rythmiques (« Black Death ») ou Sadistic Intent et ses accélérations totalement étrangères au hardcore. Puis je suis sûr que l'artwork vous a induit en erreur quant au contenu du disque.
Avec sa musique racée et pachydermique, No Zodiac frappe fort et promet une aventure des plus réjouissante. Si comme moi, tu pensais avoir tout entendu en mosh parts et en breakdowns, écoutes ce disque, on peut encore être surpris. La première baffe de 2013.
"Il est assez rare que l'on attende un album pendant presque 6 mois."
lol T'es nouveau dans la musique?
Vision Of Beuh Membre enregistré
Posté le: 01/02/2013 à 23h57 - (105800)
Ahah, si tu savais mon p'tit Mickey ;)
Worthless Membre enregistré
Posté le: 02/02/2013 à 01h30 - (105801)
Premier gros coup de coeur Hardcore de l'année pour moi ce disque.
Moshimosher Membre enregistré
Posté le: 02/02/2013 à 22h19 - (105811)
Très intéressant !
mickey IP:83.195.168.183 Invité
Posté le: 04/02/2013 à 11h02 - (105817)
Je sais, enfin j'imagine... ;) Non mais 6 mois sérieux c'est rien.
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Il est finalement là, ce « Population Control ». Signé chez Seventh Dagger, No Zodiac est un groupe qui cultive l'image hardcore et metal mais j'y viendrais après. Originaire de « Ditroyte, Michigan », nos guerilleros ne sont pas à leur coup d'essai, remarqués grâce à un premier EP « Burn In Hell » d'excellente facture EDF.
Trêves de présentations, passons au disque. No Zodiac nous vient de de l'une des villes les plus violentes des USA et pratique une musique bas de plafond, bestiale et uniquement destinée à casser des bras. Mais cet album est truffé de références métalliques notamment le death.
Commençons par l'évidence : la prod. Ultra lourde, suffocante à rendre claustrophobe n'importe quel elfe des bois dopé à la salade. No Zodiac est là pour te bourriner la tête, te lacérer les tympans et jouer avec tes nerfs, un peu comme Devourment. De là à dire que No Zodiac pratique du « slamming beatdown » ? A vous de voir. Impossible d'échapper à ces guitares accordées 2-3 tons en dessous (sûrement avec 7 cordes), cette basse ronflante et ce mix absolument écrasant.
L'album démarre sur une intro lente, pachydermique sur fond de cris, puis on entre dans le vif du sujet avec « Population Control ». La première impression cloue sur place : il s'agit d'une rythmique death metal. Dès les premières secondes, No Zodiac nous fait comprendre que le metal a une place prépondérante dans sa musique. Mais « Population Control » c'est aussi un breakdown terrible, un groove imparable et une batterie ultra présente. Quand au final, il est proprement génial.
Parlons plus en détail des breakdowns. Ici, on est dans la Lenteur, avec un grand L. Certains penseront à The Acacia Strain ou Murder Death Kill notamment dans son rythme effréné d'une note par seconde car quand No Zodiac ralentit, c'est presqu'au pas qu'il roule. Le début d' »Irréversible » c'est ça. « Drowning », c'est encore pire. Et que dire de «Chaos Reign» et ses son refrain façon panzer qui te pulvérise si tu es en travers de son chemin.
No Zodiac distille des influs métalliques : le death a sa place notamment dans les riffs que ce soit « Population Control » mais aussi dans ses rythmiques (« Black Death ») ou Sadistic Intent et ses accélérations totalement étrangères au hardcore. Puis je suis sûr que l'artwork vous a induit en erreur quant au contenu du disque.
Avec sa musique racée et pachydermique, No Zodiac frappe fort et promet une aventure des plus réjouissante. Si comme moi, tu pensais avoir tout entendu en mosh parts et en breakdowns, écoutes ce disque, on peut encore être surpris. La première baffe de 2013.
Rédigé par : Vision Of Beuh | 15/20 | Nb de lectures : 12328