Le Thrash Death à la française Pt II
Pour cette rentrée je vous propose un petit tir groupé de groupes bien de chez nous qui proposent quelque chose de vraiment pas mal, et qui prouvent une fois de plus que l’on a en nos contrées de dignes représentants du Metal bien hargneux.
Attention claque, avec ce nouvel opus des vétérans de NO RETURN !!!

Oui, grosse claque dans la gueule que cet album inespéré de NO RETURN. Je ne saurais dire si leur précédant méfait avait suscité l’enthousiasme général (et tout cas, je reste sur ma note mise à l’époque), mais là les choses vont être très clairement remises à plat. NO RETURN vit toujours et va faire très mal là où il passera.

Alors on a visiblement encore eu droit au jeu des chaises musicales dans les rangs du groupe, mais on retrouve l’assise motrice du groupe avec Alain, Moreno et Boban. Benoît, longtemps guitariste lead est parti se concentrer sur sa famille et d’autres projets, et se retrouve remplacé par Nicolas de 7TH NEMESIS. Jiu quant à lui est remplacé par David Barbosa (ex LUCRETIA).
Et se nouveau line-up vient de nous pondre le meilleur album de Thrash Death à l’ancienne depuis longtemps. Pas moins ! Hargneux le Bozy, ah mais que voulez-vous, il faut reconnaître à ses pairs le fait qu’ils ont tapé fort en utilisant des recettes qui ont fait leurs preuves :
- Un rythme effréné. Ce disque est sans temps mort, et il ne vous laisse pas le temps de vous reposer.
- Du riff assassin comme Alain nous en sert depuis bientôt vingt ans, avec des notes qui virevoltent à la vitesse de l’éclair, et qui feront passer DEW SCENTED pour des escargots. Tiens je faisais déjà ce parallèle avec les deux groupes la dernière fois, mais ces riffs sautillants sont là pour le prouver («Take Me Beyond», «Carnal Violence»).
- Un sens de la mélodie qui fait mouche ! Putain mais dès l’intro de «Blackness» (premier titre du promo, qui n’est pas l’album, quel bins) on est en plein dedans. Oui ça y est le retour en force du solo de gratte hyper mélodique est de nouveau autorisé, et le préposé s’en sort avec brio. Que c’est bon tous ces soli bien ficelés. Bravo ! Et puis un riff comme le final de «Manipulated Mind » avec ses triolets assassins est un pur bonheur.
- Cette totale référence à DEATH (immédiate sur «News Item», meilleur titre de la galette selon moi), qui fait du bien à entendre. On sent une vraie inspiration et un vrai respect pour l’œuvre de Chuck, et des riffs pareils ça captive véritablement.

Alors s’il est vrai que les ptits djeunz se détourneront a priori de cette galette un peu orientée old school face à la nouvelle génération dont on parlera dans le Pt III, nous autres vieux et moins vieux allons nous délecter de cette œuvre qui je l’espère va marquer !


Rédigé par : BozKiller | 17/20 | Nb de lectures : 12955