November-7 est un groupe Suisse fondé en 2005, emmené au chant par Annamaria Cozza, et qui se situe entre Lacuna Coil et Evanescence (voilà ça c’est fait et 90 % des personnes qui avaient commencé la lecture de la chronique vont passer à un autre, vous voyez je pense à vous). Et donc on va retrouver une certaine disparité entre les morceaux, autour des influences des deux formations citées. Alors nouveau clone à jeter direct à la poubelle ou bien futur espoir ?
La seconde option serait la plus proche bien qu’il faudra passer la vitesse supérieure au prochain album afin de faire vraiment son trou sur une scène surchargée. Mais avant d’extrapoler d’un possible futur, voyons déjà ce que ce « Sea3son » a dans le ventre.

Au niveau des satisfactions, ce sont donc les titres proches de la bande à Cristina Scabbia que l’ont va retenir en priorité : « Her name », « Untie your hands », « Falling down » ainsi que « World of agony » qui aurait pu être sur un disque des italiens sans aucun soucis, avec l’avantage de ne pas avoir à se taper les vociférations d’Andrea Ferro (j’espère toujours un album de Lacuna sans ce dernier…). Les refrains sont habiles, accrocheurs, les guitares incisives et la voix d’Annamaria contient des intonations proches de celle de sa collègue bien évidemment, d’ailleurs on ne peut que saluer sa performance vocale, toujours juste et jamais démonstrative.
Preuve en est avec « Angel », morceau plus posé, plus atmosphérique, sur lequel elle nous fait profiter de belles envolées de voix et de passages chuchotés qui ne sont pas sans rappeler un certain The Birthday Massacre sans toutefois faire du copier/coller.

Le reste de l’album est malheureusement plus faible, même si le single « Parasite » reste correct, les «In my mind », « Amber light », ainsi que le poussif « In love with hate » rappellent trop que l’influence d’Evanescence a laissé plus de déchets que de bons côtés (normal vu la qualité des compositions des Américains me direz-vous…). Et je passe sur la balade « Nowhere », courte mais dont on a que faire.

Pour un premier jet, November-7 prouve que la qualité est là, et on peut donc leur donner l’espoir de se démarquer de formations déjà existantes car la plupart des compositions sont bonnes malgré une nette influence, trop importante. Il leur reste juste à peaufiner leur style.


Rédigé par : dimmu 77 | 13.5/20 | Nb de lectures : 11728