NOKO - Noko (Metal Mind/Season of Mist) - 27/08/2012 @ 08h55
Je connaissais un bon vieux Jacky des familles au lycée qui me répondait systématiquement quand je lui disais que j'aimais un groupe par « Moi j'aime que le premier... après ça pue ! ».
Le plus marrant était bien entendu qu'il disait aussi cela des groupes qui n'avait pas forcément commencé très fort comme par exemple SEPULTURA avec leur « Morbid Visions».
Je vous assure que grâce à ce True parmi les Trues j'ai eu l'occasion de rigoler plusieurs fois… mais c’est souvent comme ça avec ceux qui s’érigent en grands connaisseurs de la musique non ?
C'était encore plus navrant quand je l'ai revu il y a quelques années et qu'il m'a dit que maintenant « Tout ça (la musique) était fini pour lui et qu'il ne s'occupait que de ses Citroën... les meilleurs voitures au monde ! »

« Alors uniquement les premières, parce qu'après ça pue ! » lui ai-je rétorqué en souriant.
Le plus beau c'est qu'il a acquiescé en me gratifiant un sourire spécial « T'as tout compris à la vie toi ! » et d’un clin d’œil uniquement réservé à ceux qui savent que c’est dans les premiers pots qu’on fait les meilleures soupes.
Que penserait donc ce sinistre personnage d'un groupe comme NOKO ?

NOKO joue du Grunge/metal/alternatif selon ses propres termes et force est de constater qu’ils le jouent plutôt bien !
Le groove est sûr, la frappe lourde et assurée, le chant clair et juste et la composition directement inspirée et importée des meilleurs groupes de SEATTLE.
Ces jeunes Polonais kiffent donc SOUNDGARDEN, ALICE IN CHAINS, PEARL JAM, NIRVANA, MUDHONEY et consorts... mais pas que !
On retrouve de fortes vibes metalliques notamment au travers de lignes de chant qu’aurait pu enregistrer KORN ou au travers de clins d’oeil faisant clairement penser à gros noms du « Big Rock » américain comme STONE SOUR par exemple.
Quelques passages font penser à une sorte de Metalcore pour midinettes avec de timides rythmiques de doubles pédales, associées à des riffs juste joués trois milliards de fois. NOKO mixe donc des influences passées pour obtenir un plat pouvant plaire à de très nombreux convives garanti 100 % américain.

Comme je le disais, le groupe joue bien et les chansons ne sont pas trop mal foutues. Aucun hit ne semble particulièrement se détacher de l’ensemble mais tout s’écoute sans trop de désagrément… même si au bout d’un moment une certaine lassitude se fait ressentir dans cet océan de « travail bien fait ».
Car, si ma mémoire est bonne, les musiciens qui venaient de Seattle préféraient miser sur l’énergie et l’émotion plutôt que sur la technique et la rigueur métronomique.
NOKO ne s’autorise aucun débordement et son manque de folie le rapproche des ennuyeux groupes de rock américain qui n’arrivent que très difficilement à passer les frontières du pays des hamburgers… mais peut-être que NOKO a prévu de déménager prochainement ?

Je conseillerais ce premier album des NOKO à des amateurs de metal Mainstream « à l’Américaine » et à tout ceux qui aurait aimé savoir ce qu’aurait pu donner le croisement entre un KORN et un ALICE IN CHAINS... sans les bollocks.


Rédigé par : Pamalach | 11/20 | Nb de lectures : 11612




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