NOEKK, né des cendres de EMPYRIUM, livre avec « The water sprite » son premier album. Le groupe est en fait un duo : Funghus Baldachin (chant, claviers, guitares) et F.F. Yugoth (batterie, basse, guitare)…et là, vous vous dites « mais ces noms ne figurent pas sur mes cd d’EMPYRIUM !? ». Normal, il s’agit en fait de pseudos…vous les connaissez sans doute mieux sous leur véritable identité : messieurs Schwadorf et Helm.
Les fans de progressifs vont pouvoir se délecter de la musique très inspirée 70’s de NOEKK, agrémentée de quelques éléments gothiques disséminés au gré des morceaux (dont une reprise de DEAD CAN DANCE, "How Fortunate the Man with None", ma foi très réussie). Mère nature semble être la principale source d’inspiration du groupe, et il se dégage de sa musique des sentiments de tristesse et de mélancolie certains. Quant aux éléments progressifs, ils résident essentiellement dans de longs passages instrumentaux alambiqués, faisant régulièrement irruption dans la plupart des titres. Mais il ne s’agit pas non plus du principal trait de caractère de la musique de NOEKK.
L’inspiration 70’s est évidente. Si les sons du Mellotron et autres orgues Hammond vous interpellent, il va falloir jeter une oreille sur « The water sprite », car ils sont ici utilisés de manière fort subtile, et sont pour beaucoup dans l’ambiance mystique de l’album. Tout ça n’est pas très métal me direz-vous…il est vrai que les guitares ne sont pas des plus incisives sur « The water sprite » ! Aux fans de métal, je conseillerais tout de même de se pencher sur le cas NOEKK. Si TIAMAT, ANATHEMA, voire même MY DYING BRIDE font partie de vos groupes de prédilections, il est fort possible que NOEKK puisse vous procurer quelques agréables sensations. Cela demandera un petit effort d’ouverture d’esprit, mais il n’est pas impossible que la surprise soit au rendez-vous.
La bande originale parfaite d’un hiver triste et morne…




Rédigé par : Sentenced | 14/20 | Nb de lectures : 11732