Après le Ex Oblivion de Malevolentia, on passe a Oblivion des Espagnols de Noctem. Ou comment sortir du néant pour plonger dans l'oubli. Je n'ai rien contre nos Ibères, hein. Pas de dent particulière non plus contre leur label anglais Rising Records, étant donné que je ne connaissais ni l'un ni l'autre d'aussi près avant cette chronique. M'enfin, quoi. C'est quoi cet album?

Peut-être est-ce dû au soleil de la région de Valence qui a cogné un peu fort, dans un climat méditerranéen peu proprice à la composition de black metal. Au résultat, Noctem envoie des watts, mais ça s'arrête là. Le groupe picore sévèrement dans les riffs black/death voire thrash en foutant tous les potards à donf. N'est pas Behemoth qui veut et Oblivion transpire rapidement la peur de n'être écouté qu'une fois. Certes, ça paraît envoyer mais rien ne retient vraiment l'attention. Pas un riff ne sonne personnel, pas un n'accroche l'oreille. Le tout est cellophané dans une production en plastique, aussi bruyante qu'elle est finalement plate. Dire que le pauvre quintet est parti jusqu'au Portugal pour enregistrer, à Moita (puisque je vous dis qu'il fait chaud là-bas). Non, désolé. C'est pas ultra mauvais, mais globalement on s'en fout.


Rédigé par : Prince de Lu | 09/20 | Nb de lectures : 12865