NIRNAETH - Splendour Of The Abyss (Great Dane/Season Of Mist) - 30/03/2010 @ 08h24
Si vous êtes un peu assidus des concerts de metal noir, vous aurez certainement entendu parler du combo nordiste Nirnaeth. Et si vous les avez vus en live et que vous n'êtes pas une moule désargentée, vous aurez probablement investi dans leur premier opus autoproduit Thrown Atwarth the Darkness sorti en 2006. Nirnaeth nous revient en 2009 chez Great Dane records pour leur nouvelle offrande sobrement intitulée Splendour of the Abyss. Et ça latte la chatte à ton grand-père!
Une des spécificités moins communes de Nirnaeth dans le petit monde du black/death est la présence d'une unique guitare martyrisée par Mutill. La norme étant d'avoir deux grattes réglées sur un volume de 11, il est certain que cela donne aux compos des Nordistes un côté plus aéré et moins écrasant. Il n'empêche que Nirnaeth bénéficie aussi d'une lecture de ses riffs impeccables, sans la pollution de trémolos maladroits à l'unisson. Et les préférences du groupe pour les vieux tromblons de thrash et de death pètent alors à la gueule, Morbid Angel en tête pour les atmosphères lourdes.
Splendour... propose des titres fort variés, entre agression rythmique soumise à un blast impitoyable et passage en arpèges appuyés avec ferveur. Les morceaux s'enchaînent dans un album qui apparaît comme un monolithe de colère. Nirnaeth nous met à sa botte et nous écrase comme le cafard que nous sommes, veillant à bien faire couler tout le jus. Mieux qu'une aération de sang chez Zizou! A propos de pseudonymes en Z comme Zorglub, Zigouille est plus que jamais présent derrière le micro. Et le bonhomme nous fait encore une performance qui met en valeur le travail de ses comparses. Les textes en anglais et en français s'enfilent comme papa dans maman. On a vraiment envie de saluer le travail accompli d'un grand "Zig, hail!" (oui, elle était facile celle-ci).
Mais il faut reconnaître que malgré le charisme de son crooner qui fait chavirer les demoisel... heu les gros barbus à chaque concert, Nirnaeth est avant tout un groupe qui avance comme un seul homme. Les patterns d'une batterie rentre-dedans sont soutenus par le sautillement de la basse, laissant libre cours au grondement de la guitare. La production signée par le Midnight studio (Bliss of Flesh, Phazm, Vingdar) est parfaitement adaptée, gardant intacte toute la vigueur du combo.
Certes, des albums seront certainement amenés à traumatiser plus fort les esgourdes cette année. Mais au lieu de vous tripoter devant le dernier album de black "trop sombre les atmosphères" à deux riffs, venez vous prendre une bonne mandale dans la face. Pas de chichis, pas d'expérimentations. Juste du bon vieux black/death comme on aime à le transpirer dans les salles obscures, un album qui sent le live rien que dans la platine. Et comme Nirnaeth ne joue pas du black de salon, vous devrez aller les voir en concerts. Pas d'excuse!
Je ne sais pas ce qu'ils foutent dans les moules mais dans le nord ça défouraille vraiment en ce moment et le tout dans un bel écrin black/death des familles.
Tout comme mon Prince ça arrache !
Celin Membre enregistré
Posté le: 30/03/2010 à 10h25 - (82258)
Puissant cet album encore une fois !
Worthless Membre enregistré
Posté le: 30/03/2010 à 11h14 - (82259)
Terribe!
Berry_Bourrin Membre enregistré
Posté le: 30/03/2010 à 12h58 - (82262)
La pochette est bien cool aussi
Sacredthrashfire Membre enregistré
Posté le: 30/03/2010 à 13h10 - (82264)
Excellent!
dirty hands IP:93.187.40.161 Invité
Posté le: 30/03/2010 à 15h26 - (82268)
la couve rappel beaucoup celle de l'album "malice" du groupe gehenna
Nom d'un petit bonhomme en mousse, qu'est ce que ca envoie. Vraiment excellent
Matt IP:93.5.143.96 Invité
Posté le: 30/03/2010 à 18h23 - (82274)
Leur premier album était pas mal du tout, celui ci confirme bien le potentiel de ce groupe, certes classique mais efficace !
D'ailleurs ils n'avaient pas tenté de participer au concours Hellfest il y a 2 ou 3 ans sur VS ? Je crois qu'ils avaient perdu de peu derrière 7th Nemesis si je ne dis pas de connerie...
Nem Vapeur IP:86.202.222.28 Invité
Posté le: 30/03/2010 à 23h44 - (82281)
Oui c'est la pochette du Malice de Gehenna, et la zique est pas très originale non plus.
Mais ça claque
Prince de Lu Membre enregistré
Posté le: 31/03/2010 à 00h04 - (82282)
Ca ne me semble pas être la même pochette exactement, mais dans l'esprit c'est très proche. Bien vu, dirty hands!
Nightwanderer IP:84.96.75.198 Invité
Posté le: 31/03/2010 à 14h11 - (82293)
Chro parfaite du Prince, pas mieux !
Foncez dessus vous ne serez point déçus !
monceau Invité
Posté le: 31/03/2010 à 21h54 - (82309)
c'est tout de même génial PayPal - les achats en deux-trois clics sans prise de tête. J'attends l'album mais pour l'instant ça me semble d'être pas mal du tout.
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Une des spécificités moins communes de Nirnaeth dans le petit monde du black/death est la présence d'une unique guitare martyrisée par Mutill. La norme étant d'avoir deux grattes réglées sur un volume de 11, il est certain que cela donne aux compos des Nordistes un côté plus aéré et moins écrasant. Il n'empêche que Nirnaeth bénéficie aussi d'une lecture de ses riffs impeccables, sans la pollution de trémolos maladroits à l'unisson. Et les préférences du groupe pour les vieux tromblons de thrash et de death pètent alors à la gueule, Morbid Angel en tête pour les atmosphères lourdes.
Splendour... propose des titres fort variés, entre agression rythmique soumise à un blast impitoyable et passage en arpèges appuyés avec ferveur. Les morceaux s'enchaînent dans un album qui apparaît comme un monolithe de colère. Nirnaeth nous met à sa botte et nous écrase comme le cafard que nous sommes, veillant à bien faire couler tout le jus. Mieux qu'une aération de sang chez Zizou! A propos de pseudonymes en Z comme Zorglub, Zigouille est plus que jamais présent derrière le micro. Et le bonhomme nous fait encore une performance qui met en valeur le travail de ses comparses. Les textes en anglais et en français s'enfilent comme papa dans maman. On a vraiment envie de saluer le travail accompli d'un grand "Zig, hail!" (oui, elle était facile celle-ci).
Mais il faut reconnaître que malgré le charisme de son crooner qui fait chavirer les demoisel... heu les gros barbus à chaque concert, Nirnaeth est avant tout un groupe qui avance comme un seul homme. Les patterns d'une batterie rentre-dedans sont soutenus par le sautillement de la basse, laissant libre cours au grondement de la guitare. La production signée par le Midnight studio (Bliss of Flesh, Phazm, Vingdar) est parfaitement adaptée, gardant intacte toute la vigueur du combo.
Certes, des albums seront certainement amenés à traumatiser plus fort les esgourdes cette année. Mais au lieu de vous tripoter devant le dernier album de black "trop sombre les atmosphères" à deux riffs, venez vous prendre une bonne mandale dans la face. Pas de chichis, pas d'expérimentations. Juste du bon vieux black/death comme on aime à le transpirer dans les salles obscures, un album qui sent le live rien que dans la platine. Et comme Nirnaeth ne joue pas du black de salon, vous devrez aller les voir en concerts. Pas d'excuse!
Rédigé par : Prince de Lu | 16,5/20 | Nb de lectures : 13078