Nouveau venu sur la scène Hard/Heavy germanique, NIKKI PUPPET compte bien entretenir la tradition. Produit par Hermann Franck (ACCEPT, VICTORY), « Puppet on a string » est un premier album pas révolutionnaire pour un sou. Quatuor à moitié féminin, le chant de Nicky Gronewold n’est pas sans rappeler ZED YAGO, les nostalgiques apprécieront. Et musicalement, on n’en est pas très loin non plus, NIKKI PUPPET proposant un Heavy Rock ultra classique, alternant tous les tempos : du rapide (« Sirens ») à la ballade de rigueur (« Grumpy face »).
La sauce ne prend qu’à moitié et passés les trois premiers morceaux, la lassitude s’installe quelque peu, tout cela est un peu trop basique, sans grand génie, ça sent un peu le réchauffé. En plus, l’album est très court, 10 titres pour 33 minutes de musique, c’est un peu abusé je trouve.
Bref, « Puppet on a string » ne réussit pas à convaincre pleinement, NIKKI PUPPET apparaît comme un honnête groupe de deuxième division seulement pour l’instant. Je m’attendais à mieux, mais bon, le prochain essai sera peut-être plus concluant. Et pour une fois, on ne pourra pas m’accuser d’encenser un groupe parce que la bassiste est blonde !


Rédigé par : Shaka | 12/20 | Nb de lectures : 12409