Nikki Puppet ne s’est formé qu’en 2003 et pourtant ils publient déjà leur deuxième album aux fortes inspirations hard rock.
Seulement voilà, je partais avec de nombreux a priori avant de lancer cette galette dans ma platine tant leur premier album sorti en 2005, « Puppet on a string », m’avait laissé sur ma faim.
Déjà il avait fallu que je m’habitue au chant si particulier de leur chanteuse Nicky Gronewold. Dire que j’ai eu du mal à m’y faire est un doux euphémisme, mais au moins là je n’ai pas l’effet de (mauvaise) surprise étant déjà habitué à son style de chant.
Ensuite, les compos étaient assez rébarbatives et on avait vite envie d’arrêter ce premier opus.
Un bon point pour ce nouvel album puisque les compos sont suffisamment riches et variées pour ne pas avoir envie de le zapper après quelques chansons. Ces compos ne risquent pas pour autant de devenir des classiques mais elles restent convaincantes.
Entre des titres rapides et puissants (« lost in time »), parfois à la limite du punk ( « we didn’t sart the fire » ), et d’autres plus mid tempo (« Militant mother », « I don’t know »), sans oublier la power ballade qui va bien (« turning in circles »), Nikki Puppet explore presque tout le spectre des tempos possibles pour le genre.
Ceci devrait permettre au groupe de donner de meilleures prestations live, domaine dans lequel ce groupe m’avait peu emballé pour l’instant.

Tout comme pour le premier album, le son est particulièrement bon, ce qui est plutôt normal quand on sait qu’il a été produit par Hermann Franck (Victory, Accept ). Les guitares, très heavy, sont mises en avant, mais la part belle n’est pas faite aux solos… qui de toute façon ne cassent pas des briques. C’est mieux ainsi ; donc il faudra se contenter des riffs d’intro sympathiques pour la plupart mais pas toujours très inspirés non plus.
La batterie reste somme toute très classique (c’est à peine si on la remarque), mais c’est autre chose qui fait que l’on peut s’attacher à cet album.
Et cela s’avère être les refrains. Même à la première écoute, ceux-ci donnent envie de taper du pied, de secouer la tête et d’hurler les paroles à tue-tête, ce que fera sans aucun doute le public lors de leurs futurs concerts.

Tout comme la dernière fois, pas beaucoup de titres sur cet album : 11 seulement.
Mais contrairement à la courte demi-heure de leur premier opus, pour 10 titres, ce sont près de 45 minutes qui sont proposées ici. Au moins, on ne sent plus lésé de ce côté-là.

Même s’il reste un groupe de seconde zone, avec cet album Nikki Puppet arrivera peut-être à se faire apprécier des fans de Skew Siskin ou de Crucified Barbara, ce qu’il n’avait probablement pas réussi à réaliser avec son premier méfait.


Rédigé par : Metal Militia | 14/20 | Nb de lectures : 10615