NIGHT RANGER - 24 strings and a drummer (Frontiers) - 08/02/2013 @ 08h34
Titre de la chronique du CD-DVD 24 strings and a drummer by Night Ranger:
The judgment day
Avec Brad Gillis dans le rôle de l'accusé
Feat. Kelly Broute dans rôle du Cathy Key, Andy Gracia dans le rôle du procureur et David de la colline couverte dans le rôle du juge
Next featuring : Issa dans le rôle d'Amandine
Le proc. « Mister Brad Gillis, vous êtes accusé d’avoir semé le doute dans l’esprit de vos fans par l’entremise d‘un CD-DVD dont le titre pour le moins sibyllin n’est pas sans remettre en cause nos théories créationnistes. Je cite : « 24 strings and a drummer» (silence). Si vous me le permettez votre honneur, j’aimerais appeler Mademoiselle Cathy Key experte en comptabilité : ». C’est dans un silence total qu’une jeune femme à la démarche féline s’installa à la place du témoin. Ses longues jambes, galbées et fuselées par des bas satinés et brillants, évoquaient sans mal l’humidité matinale d’une forêt tropicale. Sa mini-jupe tailleur noire semblait si étroite qu’elle ne dissimulait rien de ses formes. Ses lèvres glossées, ses pommettes saillantes, ses yeux en amandes mi-clos lui donnaient des allures de prédatrice dont nous aurions volontiers été les proies. Ses narines soigneusement et courtement épilées trahissaient son intérêt maniaque pour l’épilation totale à l’exception peut-être de son fin et étroit duvet pubien qu’elle laissait secrètement fétichiser par Amandine, son esthéticienne particulière (Ozzy soit qui mal y 'pense....Mais ceci fera l'objet d'une autre aventure. Promis !). Elle retira avec grâce sa….Hum, ses petites lunettes et prit la parole.
« Monsieur le président, Monsieur le procureur, messieurs les jurés, j’accuse Brad Gillis de nous avoir fourvoyés dans une comptabilité plus que douteuse par l’entremise de strings à la ficelle décidemment bien trop pendante. En effet, pour commencer, Jack Blades et sa basse comptabilisent 4 strings, auxquelles viennent s’ajouter les 6 cordes de l’accusé ici présent. À ce stade notre comptabilité affiche la somme de…. ?
-Accusé ? Répondez ! ordonna le juge
-Euh… Je ne sais plus exactement ! À combien en sommes-nous mademoiselle… mademoiselle comment déjà ?
-Cathy Key….mais appelez-moi Kate minauda-t-elle. Sur-jouait-elle ? se demanda-t-il, tandis qu’il observait avec fascination le mouvement de ses lèvres qui finalement se figèrent à la façon Kristen Stewart dont le jeu d’actrice évoquait plus le documentaire animalier «Vie et Reproduction des Moules – La Réalité Abuse-t-elle des Mythes ?» le vendredi soir sur Thalassa.
-À 10, tenta-t-il timidement. Oui c’est ça, 10 mademoiselle. Brad attendait timidement son approbation
-Très bien Mister Gillis ! Son visage ne laissait rien transparaître. Maintenant, ajoutez les douze strings de Joel Hoekstra, cela nous en fait combien en plus des autres ? Brad blêmit et au bord de la panique se mit à réfléchir rapidement.
-24, mademoiselle, cria-t-il enfin satisfait, 24 mademoiselle Key… mademoiselle Key Kate se permit-il en sus.
-Et non, Mister Brad Gillis !, le railla-t-elle les poings posés sur les hanches, ça nous fait 22. Brad s’effondra sur lui-même, anéanti… La suite vous la connaissez. Brad Gillis fut condamné à 10 ans de réclusion sexuelle dans une forteresse de charme dans laquelle il git encore baignant dans un océan de testostérone et de désir qu’on lui rend inassouvissable... le pauvre ! Ce qu’on ne lui laissa pas dire c’est que parfois Jack Blades se mettait à la guitare 6 strings, ce qui nous faisait bien 24 .Et même, s’il joue de la basse, n’oublions pas qu’il lui reste toujours ses deux cordes vocales.
Tout ça pour vous dire (oui bon, je sais ! Mais devant le peu de choses à dire pour la sortie du CD-DVD, fallait bien que je trouve l’inspiration) que la sortie de ce live acoustique nous amène presque à regretter que les Night Rangers soient l’un des groupes les plus durables de l’histoire du rock. Ce jugement est certes un peu dur, mais pourquoi diantre, fichtre, un live 100% acoustique ? Qu’allaient-ils donc faire dans cette galère ? N’ont-ils donc tant vécu que pour cette infamie ? Ne pensions nous pas cette époque révolue, juste bon pour le revival des pseudos vedettes du show biz français ? Je pensais, malgré ce nouvel intérêt pour le style AOR (que j’applaudis), que Nirvana avait quand même servi à enterrer définitivement ces ballades mielleuses pour soirées bord de plage. C’est pire que les Beach Boys dans la BO de Cocktail ! ‘KoKomo’ est-ce possible ? Alors oui, Brad Gillis joue de la folk à la vitesse d’un Adrian Vanderberg ou d’un Eddie Van Halen survolté, oui la fin du live commence à s’énerver avec des titres qui ont fait leur réputation: « Don’t tell me you love me » et « Rock in America ». Hormis ces quelques derniers morceaux, passez votre chemin et continuez à travailler les plans diaboliques de Laiho Alexi…..attention aux enflures sur vos bouts de doigt quand même. Et si vraiment vous aimez le unplugged hard rock glam à la sauce californienne, choisissez plutôt Mr Big ‘Back to Budokan’, somptueux live qui mêle à la fois session acoustique sur un bon quart du temps et session live ordinaire.
Rédigé par : The Walking Bed | 08/20 | Nb de lectures : 11774
8/20?? Tu dois être vraiment sourd! Tu es sur un webzine extrême, contente toi de faire des chroniques de disques extremes...Partout ailleurs il est très bien classé cet opus!
Velvet Kevorkian Membre enregistré
Posté le: 11/02/2013 à 20h58 - (105918)
8/20 c'est la note que The Walking Bed considère la plus juste pour ce disque. C'est son avis pour sa chronique. Si tu as aimé ce disque, libre à toi de donner ton avis aussi (et ta note), et pas juste rembarrer le chroniqueur. Et sache que sur VS il n'y a pas que des chroniqueurs en metal extreme, ça brasse bien plus large.
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The judgment day
Avec Brad Gillis dans le rôle de l'accusé
Feat. Kelly Broute dans rôle du Cathy Key, Andy Gracia dans le rôle du procureur et David de la colline couverte dans le rôle du juge
Next featuring : Issa dans le rôle d'Amandine
Le proc. « Mister Brad Gillis, vous êtes accusé d’avoir semé le doute dans l’esprit de vos fans par l’entremise d‘un CD-DVD dont le titre pour le moins sibyllin n’est pas sans remettre en cause nos théories créationnistes. Je cite : « 24 strings and a drummer» (silence). Si vous me le permettez votre honneur, j’aimerais appeler Mademoiselle Cathy Key experte en comptabilité : ». C’est dans un silence total qu’une jeune femme à la démarche féline s’installa à la place du témoin. Ses longues jambes, galbées et fuselées par des bas satinés et brillants, évoquaient sans mal l’humidité matinale d’une forêt tropicale. Sa mini-jupe tailleur noire semblait si étroite qu’elle ne dissimulait rien de ses formes. Ses lèvres glossées, ses pommettes saillantes, ses yeux en amandes mi-clos lui donnaient des allures de prédatrice dont nous aurions volontiers été les proies. Ses narines soigneusement et courtement épilées trahissaient son intérêt maniaque pour l’épilation totale à l’exception peut-être de son fin et étroit duvet pubien qu’elle laissait secrètement fétichiser par Amandine, son esthéticienne particulière (Ozzy soit qui mal y 'pense....Mais ceci fera l'objet d'une autre aventure. Promis !). Elle retira avec grâce sa….Hum, ses petites lunettes et prit la parole.
« Monsieur le président, Monsieur le procureur, messieurs les jurés, j’accuse Brad Gillis de nous avoir fourvoyés dans une comptabilité plus que douteuse par l’entremise de strings à la ficelle décidemment bien trop pendante. En effet, pour commencer, Jack Blades et sa basse comptabilisent 4 strings, auxquelles viennent s’ajouter les 6 cordes de l’accusé ici présent. À ce stade notre comptabilité affiche la somme de…. ?
-Accusé ? Répondez ! ordonna le juge
-Euh… Je ne sais plus exactement ! À combien en sommes-nous mademoiselle… mademoiselle comment déjà ?
-Cathy Key….mais appelez-moi Kate minauda-t-elle. Sur-jouait-elle ? se demanda-t-il, tandis qu’il observait avec fascination le mouvement de ses lèvres qui finalement se figèrent à la façon Kristen Stewart dont le jeu d’actrice évoquait plus le documentaire animalier «Vie et Reproduction des Moules – La Réalité Abuse-t-elle des Mythes ?» le vendredi soir sur Thalassa.
-À 10, tenta-t-il timidement. Oui c’est ça, 10 mademoiselle. Brad attendait timidement son approbation
-Très bien Mister Gillis ! Son visage ne laissait rien transparaître. Maintenant, ajoutez les douze strings de Joel Hoekstra, cela nous en fait combien en plus des autres ? Brad blêmit et au bord de la panique se mit à réfléchir rapidement.
-24, mademoiselle, cria-t-il enfin satisfait, 24 mademoiselle Key… mademoiselle Key Kate se permit-il en sus.
-Et non, Mister Brad Gillis !, le railla-t-elle les poings posés sur les hanches, ça nous fait 22. Brad s’effondra sur lui-même, anéanti… La suite vous la connaissez. Brad Gillis fut condamné à 10 ans de réclusion sexuelle dans une forteresse de charme dans laquelle il git encore baignant dans un océan de testostérone et de désir qu’on lui rend inassouvissable... le pauvre ! Ce qu’on ne lui laissa pas dire c’est que parfois Jack Blades se mettait à la guitare 6 strings, ce qui nous faisait bien 24 .Et même, s’il joue de la basse, n’oublions pas qu’il lui reste toujours ses deux cordes vocales.
Tout ça pour vous dire (oui bon, je sais ! Mais devant le peu de choses à dire pour la sortie du CD-DVD, fallait bien que je trouve l’inspiration) que la sortie de ce live acoustique nous amène presque à regretter que les Night Rangers soient l’un des groupes les plus durables de l’histoire du rock. Ce jugement est certes un peu dur, mais pourquoi diantre, fichtre, un live 100% acoustique ? Qu’allaient-ils donc faire dans cette galère ? N’ont-ils donc tant vécu que pour cette infamie ? Ne pensions nous pas cette époque révolue, juste bon pour le revival des pseudos vedettes du show biz français ? Je pensais, malgré ce nouvel intérêt pour le style AOR (que j’applaudis), que Nirvana avait quand même servi à enterrer définitivement ces ballades mielleuses pour soirées bord de plage. C’est pire que les Beach Boys dans la BO de Cocktail ! ‘KoKomo’ est-ce possible ? Alors oui, Brad Gillis joue de la folk à la vitesse d’un Adrian Vanderberg ou d’un Eddie Van Halen survolté, oui la fin du live commence à s’énerver avec des titres qui ont fait leur réputation: « Don’t tell me you love me » et « Rock in America ». Hormis ces quelques derniers morceaux, passez votre chemin et continuez à travailler les plans diaboliques de Laiho Alexi…..attention aux enflures sur vos bouts de doigt quand même. Et si vraiment vous aimez le unplugged hard rock glam à la sauce californienne, choisissez plutôt Mr Big ‘Back to Budokan’, somptueux live qui mêle à la fois session acoustique sur un bon quart du temps et session live ordinaire.
Rédigé par : The Walking Bed | 08/20 | Nb de lectures : 11774