NEROARGENTO - Three Hours Of Sun (Coroner/Underclass) - 23/09/2011 @ 07h58
Alessio NeroArgento est un jeune Italien assez touche à tout. En effet, ce multi-instrumentiste a réalisé tout seul, comme un grand, ce "Three Hours Of Sun", et vu la qualité du bestiau, on peut dire que le bonhomme maîtrise parfaitement son sujet !
Ayant auparavant sorti une premiere démo intitulée "Self-control Juice Manifesto", il se fait remarquer avec son premier single, "Trust", et par la suite, certains de ses morceaux sont utilisés pour accompagner quelques teaser et vidéos du jeux World Of Warcraft. Il participe aussi à certains projets, comme celui d’Imaginary Flying Machines, projet qui consiste à reprendre 12 titres issus des productions des Studio Ghibli à la sauce métal, avec le remix du titre "Nausicaa Requiem" tiré du film Nausicaä, la valée du vent.
En 2011, il décide de sortir son premier véritable effort, et c’est en juin que ce "Three Hours Of Sun" voit le jour.
A la première écoute de cet album, un seul mot nous vient à l’esprit : catchy ! La musique de NERO ARGENTO est un mixe parfait de rock, de métal et de sonorité électro, combiné dans des morceaux simples, directs et super bien branlés. Ajoutez à cela un production ultra béton armé, et vous avez l’album parfait pour sillonner la France en voiture. Alessio a le don de nous sortir des titres ultra entêtant, bourré de refrains catchy qui rentrent direct dans le crâne pour ne plus en ressortir. Les mélodies et riffs de grattes sont pour le moins simples mais über efficaces. Les parties de batterie se partagent la tâche entre beats électro rappelant THE PRODIGY, rythmiques indus façon NIN INCH NAIL et parties « traditionnelles » à l’impact immédiat. Côté chant, le sieur utilise une palette assez vaste, passant d’un chant « agressif » à un chant clair et mélodique parfaitement maîtrisé et entraînant. Les similitudes avec le chant de Chester Bennington (LINKIN PARK) sont assez prononcées et l’on a parfois l’impression d’avoir un "Hybrid Theory II" entre les oreilles. Il suffit d’écouter "Play Us Loud" pour bien s’en rendre compte. La comparaison avec LP ne s’arrête pas là, car musicalement on y retrouve un peu tous les ingrédients qui ont fait le succès des Américains, surtout au niveau de leur premier album. Le son des guitares, les beat électro, les refrains catchy et certaines parties rappées nous donnent vraiment l’impression d’entendre la bande à Bennington au meilleur de leur forme ("Helpess Like You"). Nul doute que Mr NERO ARGENTO est un grand fan des Californiens, mais ses influences s’en ressentent un peu trop. Mais bon, normal je dirais vu qu’il s’agit d’un premier album. Mis à part cela, on tient quand même un super album.
Alessio NeroArgento a du talent, ça ça ne fait aucun doute, et ce "Three Hours Of Sun" est là pour vous le prouver. Le seul petit hic que l’on pourrait lui reprocher serait qu’il cesse de singer un peu trop ses influences et qu’il personnalise un peu plus sa musique, car avec un talent pareil il peut nous sortir une véritable petite bombe. Néanmoins, dans son genre, ce premier full length en est une, si on ne recherche pas l’originalité.
pas mal du tout, il y a une touche de P.O.D. aussi par moments
§uX IP:88.179.76.127 Invité
Posté le: 24/09/2011 à 09h52 - (97011)
lol l'electro ont la croirait sortie d'un vieux dance E jay, c'est tout moisi !
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Ayant auparavant sorti une premiere démo intitulée "Self-control Juice Manifesto", il se fait remarquer avec son premier single, "Trust", et par la suite, certains de ses morceaux sont utilisés pour accompagner quelques teaser et vidéos du jeux World Of Warcraft. Il participe aussi à certains projets, comme celui d’Imaginary Flying Machines, projet qui consiste à reprendre 12 titres issus des productions des Studio Ghibli à la sauce métal, avec le remix du titre "Nausicaa Requiem" tiré du film Nausicaä, la valée du vent.
En 2011, il décide de sortir son premier véritable effort, et c’est en juin que ce "Three Hours Of Sun" voit le jour.
A la première écoute de cet album, un seul mot nous vient à l’esprit : catchy ! La musique de NERO ARGENTO est un mixe parfait de rock, de métal et de sonorité électro, combiné dans des morceaux simples, directs et super bien branlés. Ajoutez à cela un production ultra béton armé, et vous avez l’album parfait pour sillonner la France en voiture. Alessio a le don de nous sortir des titres ultra entêtant, bourré de refrains catchy qui rentrent direct dans le crâne pour ne plus en ressortir. Les mélodies et riffs de grattes sont pour le moins simples mais über efficaces. Les parties de batterie se partagent la tâche entre beats électro rappelant THE PRODIGY, rythmiques indus façon NIN INCH NAIL et parties « traditionnelles » à l’impact immédiat. Côté chant, le sieur utilise une palette assez vaste, passant d’un chant « agressif » à un chant clair et mélodique parfaitement maîtrisé et entraînant. Les similitudes avec le chant de Chester Bennington (LINKIN PARK) sont assez prononcées et l’on a parfois l’impression d’avoir un "Hybrid Theory II" entre les oreilles. Il suffit d’écouter "Play Us Loud" pour bien s’en rendre compte. La comparaison avec LP ne s’arrête pas là, car musicalement on y retrouve un peu tous les ingrédients qui ont fait le succès des Américains, surtout au niveau de leur premier album. Le son des guitares, les beat électro, les refrains catchy et certaines parties rappées nous donnent vraiment l’impression d’entendre la bande à Bennington au meilleur de leur forme ("Helpess Like You"). Nul doute que Mr NERO ARGENTO est un grand fan des Californiens, mais ses influences s’en ressentent un peu trop. Mais bon, normal je dirais vu qu’il s’agit d’un premier album. Mis à part cela, on tient quand même un super album.
Alessio NeroArgento a du talent, ça ça ne fait aucun doute, et ce "Three Hours Of Sun" est là pour vous le prouver. Le seul petit hic que l’on pourrait lui reprocher serait qu’il cesse de singer un peu trop ses influences et qu’il personnalise un peu plus sa musique, car avec un talent pareil il peut nous sortir une véritable petite bombe. Néanmoins, dans son genre, ce premier full length en est une, si on ne recherche pas l’originalité.
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 16/20 | Nb de lectures : 12338