Comment décrire l'indescriptible? Le chroniqueur est parfois plongé dans un violent spleen provoqué par des productions dont on ne sait que dire. Surtout lorsqu'elles viennent de groupes qui commencent juste à sortir de l'ombre avec une première galette scellé dans nos rondelles de plastique préférées. Faut-il céder à la tentation de servir de motivation et de brosser dans le sens du poil, ou d'être un critique fracassant quitte à faire mal. Dans le cas de ce jeune groupe italien qui porte le nom de Nemo, référence au capitaine du Nautilus, on serait tenter de dire que le groupe avec ce premier essai risque bien de rester 20000 lieux sous les mers et n'est pas prêt de voir la lumière, tant "Scream of paranoia" touche le fond de la médiocrité. Je crois que je vais éviter d'être gentil cette fois-ci car la musique du combo est particulièrement insoutenable. En particulier, le chant de Daniela DiMaio qui est complétement faux, criard et irritant au possible qui met du plomb dans l'aile d'une prod déjà plate, pas trés carrée et aux guitares moyennement accordées. Tous ça pour dire que le groupe, se revendiquant de RATM et Guano Apes, a une énorme marge de progression devant lui puisque tout reste à faire. Au niveau style, je ne sais pas trop à quoi ça ressemble et finalement je m'en moques assez et regrette mon manque de compassion évoqué dans l'introduction et vous aurez compris l'orientation que j'ai suivi dans l'écriture de cette chronique un peu assassine. Au travail les jeunes! Si toutefois vous voulez en savoir plus sur ce groupe, vous trouverez des infos ici: http://www.mkmpromotion.tk


Rédigé par : swervedriver | 0,5/5 | Nb de lectures : 7726