Voici un nom qui a bien fait rigoler ce taquin de Loufi (qui est il me semble, un grand fan de « La Cage aux Folles »). Moi, un peu moins, car ça m’a fait penser à Vince Neil (MOTLEY CRUE) et à l’album des BULLETBOYS, « Zaza »… deux bonnes références ma foi. Oulala malheureux que je suis ! NEIL ZAZA n’a rien à voir avec MOTLEY CRUE ou BULLETBOYS, pas de Hard US ici ! Il s’agit d’un album de guitare, instrumental d’ailleurs. Ca ne rigole donc pas, même si tout commence comme si nous étions au cirque. Ce guitariste préfère la plupart du temps laisser « chanter sa guitare », plutôt que de se livrer à des prouesses techniques aptes à satisfaire les initiés, mais à décourager les profanes… plutôt plus proche de JOE SATRIANI que d’YNGWIE MALMSTEEN quoi… même si ce dernier ne peut être réduit à un « branleur de manche », il a écrit une tripotée de classique. NEIL ZAZA distille aussi ici et là, quelques effets Electro, qui ne prennent jamais trop d’importance, mais qui apportent une coloration sympathique à l’ensemble. Et des fois, si on y ajoute quelques sonorités orientales, comme sur « Very important cat thing », cela donne un résultat intéressant et original. On sent qu’il a tenu à écrire des chansons, même s’il n’y a pas de chant. Les passages les plus softs font aussi penser à STEVE VAI, je pense en particulier à « I can see miracles ». Non vraiment, même moi qui ne suis pas un farouche adepte de l’exercice de style, je peux écouter sans problème l’album dans sa globalité sans avoir envie d’appuyer sur la touche « Eject », et je suis même prêt à me le remettre. Pour terminer, il faut signaler que sur la fin, on retrouve le titre « Forgot to make her mine » de DAN REED NETWORK, groupe qui avait connu sont petit quart d’heure de succès (surtout critique il faut avouer) lors de ma lointaine jeunesse, il y a une quinzaine d’années.


Rédigé par : Shaka | 14/20 | Nb de lectures : 10913