Cet album de NECRONOMICON n’est pas a proprement parlé une nouveauté puisque sa sortie outre atlantique remonte à 1999. Simplement, ce n’est que très récemment qu’il a été mis sur le marché européen par Unique leader. Et ma fois, ce n’est pas une mauvaise chose que de pouvoir profiter enfin de cet excellent groupe québécois (un de plus !). Outre le fait d’avoir choisi un nom emprunté à un livre aussi fictif que mystique né de l’imagination de HP Lovecraft, l’autre spécificité de NECRONOMICON réside dans le concept que le groupe a choisi pour sa musique. Comme vous pouvez vous en douter à la vision du titre et de la pochette de cette galette, NECRONOMICON a misé sur un trip égyptien pour nous assener son death métal. Comment continuer cette chronique sans parler de NILE car il est clair que l’influence des américains est certaine. On retrouve une hargne commune, des riffs grandioses et même des growings vocals similaires. Pourtant il serait injuste de cataloguer NECRONOMICON de vilain copieur car on trouve également dans “ Pharaoh of gods ” des touches très personnelles comme le chœur féminin qui ponctue presque chaque titre. Comment qualifier de plagiat un groupe qui réussit à composer des titres aussi énormes que “ The guardian ”, “ Egypt, the red key ” ou le superbe “ Pharaoh of gods ” ? Certes le groupe a misé sur une idée déjà exploitée avec brio mais, si le groupe n’a pas inventé ce concept, il en connaît déjà, en revanche, toutes les ficelles et il se pourrait bien que le prochain album donne un résultat au delà de nos espérances.


Rédigé par : Tonton | 14/20 | Nb de lectures : 7668