Venu de Bavière, Nazarene Decomposing est le bon élève beumeuh de la classe. Il fait tout comme ses camarades : un logo (presque) illisible avec un pentagramme et une tête de bouc, un nom à coucher dehors, un premier album au nom évocateur : "Demonic Inquisition". Tous les clichés du BM sont réunis par ces 3 Allemands, pour le plus grand plaisir de votre serviteur.
Formé en 2004, Nazarene Decomposing a fait ses armes avec 2 démos en 2006 et 2007, pour sortir ce premier album sur le label teuton Pestilence Records.
Ce premier album est typique du black metal à l’ancienne d’aujourd’hui. Lorgnant vers un Marduk des débuts, Nazarene Decomposing pratique un black brutal, bercé de mélodies guerrières, soutenu par un chant rageur. Tout au long des 10 titres et des 30 minutes, les 3 grimés s’échinent à perpétuer les clichés musicaux black metal de ces 15 dernières années. Le problème, c’est que le résultat est plutôt ennuyeux. C’est un sentiment de déjà entendu qui parcourt l’auditeur pendant la courte demi-heure de musique. Les passages bastonnants semblent avoir été faits par 15 groupes, et bastonnent sans conviction. Les passages plus groovy ("End of All Lies") sont bien entraînants, mais font à peine bouger une cervicale. Le comble du groupe étant de donner l’impression que la demi-heure dure bien plus, preuve que accumuler les clichés sans les digérer et en sortir un étron à soi, ce n’est pas forcément bon.
Mais il ne faut néanmoins pas jeter la hache au groupe. Les puristes trouveront largement leur compte avec ce "Demonic Inquisition", qui donne l’occasion pendant les 10 morceaux de blasphémer en continu, sans se prendre les cornes. Et si c’est pour écouter cet album en chaussons et robe de chambre noire, plutôt qu’en rangers et bracelets à clous, pourquoi pas. On n’est pas obligé d’aller casser du bigot tout le temps.
Bref, un album qui respecte tous les codes du black metal, qui fait sa musique tranquillement dans son coin, mais qui vous en touchera une sans faire bouger l’autre. Et après tout, pourquoi pas.
bjr mr mediafire , alors il donne quoi cet album ... ;)
Yohm IP:93.14.205.108 Invité
Posté le: 16/12/2009 à 07h32 - (78806)
Musiciens pas en place, instruments pas accordés, batteur qui sait très bien jouer vite mais qui est incapable d'en placer une lentement.
Bon c'est de l'amateurisme rien de grave en fait...
Eldready IP:77.246.86.162 Invité
Posté le: 16/12/2009 à 08h13 - (78807)
C'est rigolo.
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Formé en 2004, Nazarene Decomposing a fait ses armes avec 2 démos en 2006 et 2007, pour sortir ce premier album sur le label teuton Pestilence Records.
Ce premier album est typique du black metal à l’ancienne d’aujourd’hui. Lorgnant vers un Marduk des débuts, Nazarene Decomposing pratique un black brutal, bercé de mélodies guerrières, soutenu par un chant rageur. Tout au long des 10 titres et des 30 minutes, les 3 grimés s’échinent à perpétuer les clichés musicaux black metal de ces 15 dernières années. Le problème, c’est que le résultat est plutôt ennuyeux. C’est un sentiment de déjà entendu qui parcourt l’auditeur pendant la courte demi-heure de musique. Les passages bastonnants semblent avoir été faits par 15 groupes, et bastonnent sans conviction. Les passages plus groovy ("End of All Lies") sont bien entraînants, mais font à peine bouger une cervicale. Le comble du groupe étant de donner l’impression que la demi-heure dure bien plus, preuve que accumuler les clichés sans les digérer et en sortir un étron à soi, ce n’est pas forcément bon.
Mais il ne faut néanmoins pas jeter la hache au groupe. Les puristes trouveront largement leur compte avec ce "Demonic Inquisition", qui donne l’occasion pendant les 10 morceaux de blasphémer en continu, sans se prendre les cornes. Et si c’est pour écouter cet album en chaussons et robe de chambre noire, plutôt qu’en rangers et bracelets à clous, pourquoi pas. On n’est pas obligé d’aller casser du bigot tout le temps.
Bref, un album qui respecte tous les codes du black metal, qui fait sa musique tranquillement dans son coin, mais qui vous en touchera une sans faire bouger l’autre. Et après tout, pourquoi pas.
Rédigé par : Kryde | 10,5/20 | Nb de lectures : 10858