MY OWN PRIVATE ALASKA - Amen (I Am) - 23/03/2010 @ 08h10
Pamalach 77

Bien que cela ne soit que leur premier album, MOPA est un groupe déjà connu en France et à l’étranger. Le fait d’avoir Ross Robinson comme producteur et d’avoir joué en première partie de Metallica a considérablement aidé ce combo toulousain à se faire un nom. N’oublions pas bien sûr le caractère singulier de la musique et l’attitude particulière des musiciens… mais nous y reviendrons.
Rapide petit historique pour ceux qui ne connaissent pas MOPA.
Le groupe est formé de trois « sitting guys » comme ils disent qui pratiquent du « piano core » selon leur définition. Le groupe est composé de Milka, l’ex deuxième voix des furieux Psykup, de l’ancien technicien son des autruches au piano et d’un batteur à la frappe aussi lourde que sa tignasse est massive.
Le groupe a très rapidement acquis une certaine notoriété dans le milieu rock du Sud-Ouest et a développé le concept qui est actuellement sien dès les débuts (même si je note qu’« Amen » est un peu moins trempé au vitriol que ce que j’aurais pu croire).
Peu de temps après la naissance du groupe, et alors qu’ils faisaient leur petite publicité sur My space, le groupe a décidé « d’Adder » Ross Robinson en lui laissant un petit message sympa. Le lendemain, selon la légende, Robinson leur répondait qu’il avait adoré leur musique et qu’il aimerait les aider.
Les Toulousains se sont donc débrouillés pour se rendre à Los Angeles et ont donc été enregistrer avec le plus célèbre producteur du milieu des 90’s (qui a vu sa notoriété prendre un coup dans l’aile depuis cette période). Départ Toulouse Matabiau… atterrissage Indigo Ranch (enfin ce qu’il en reste).
Peu de temps après ça, hop ! Première partie de Metallica à Nîmes pour les boys.
Prestation décalée par rapport à la tête d’affiche avec néanmoins une réponse polie du public. C’était déjà une victoire en soi de ne s’être pas fait lyncher bien que le groupe ne soit vraiment pas passé loin de la vindicte populaire. Une découverte pour certains, un plaisir pour d’autres, une torture pour les derniers.
MOPA ne fait pas les choses dans la demi-mesure ce qui lui vaut des masses de louanges et moults critiques.
Le feu et la glace, la sympathie puis l’énervement, l’admiration et le rejet... les sentiments que je nourris à l’égard de MOPA sont très ambivalents.
Le groupe a pour lui une démarche originale, une musique sans concession, une attitude assumée et une volonté de proposer quelque chose de différent.
Le groupe est très fort pour développer des ambiances froides ou apaisantes et a réussi en un temps record pour un groupe français à acquérir une envergure internationale, exploit d’autant plus incroyable quand on sait d’où les gars viennent.
En contre-partie, le groupe conceptualise sa musique, la décrit avec des vers sombres et poétiques et décide d’aller jusqu’au bout de la logique qu’ils se sont construite.
Pas de basses et de guitares. Ce n’est pas tant l’absence de ces instruments qui a installé une petite forme de redondance à l’écoute de « Amen » mais peut-être un certain « carcan » dans lequel le groupe s’est installé.
Pour l’interview que j’avais fait pour VS, le chanteur a une opinion diamétralement opposée à la mienne. Il a certainement raison, mais peu de groupes jouent avec la donne qu’a MOPA. Cela m’apparaît moins évident, mais qui sait ? Ne doutons pas que le groupe nous réserve encore de bonnes surprises.
La musique est sérieuse et le groupe en veut, il n’y a pas de doute.
Après tout, ce n’est pas un mal, et comme ils disent, ils ont connu pendant des années les galères des petites salles de province pour ne pas avoir à se justifier de quoi que ce soit.
Ce qui me gène davantage c’est que le groupe semble se prendre au sérieux et du coup ils en font un peu trop. Lorsque le pianiste joue ses parties et que je le regarde, on dirait qu’il en train de jouer la 5ème symphonie de Beethoven tant son faciès se tord d’émotions qui ne sont, assurément, pas feinte. Pourtant le mec est très bon, et ce qu’il joue est de qualité. Mais j’ai un peu l’impression que pour paraître « à fond » le groupe surjoue un peu.
Lorsque le groupe a commencé à Nîmes à présenter son équipe en demandant de faire du bruit pour leur crew, cela m’a un peu agacé.
Je me suis dis alors qu’ils n’auraient pas été moins crédibles s'ils avaient fait cela à la fin et s’ils avaient soulignés « l’événement » d’une manière un peu plus enjouée que ce qu’ils ont fait. Merde ! ce n’est pas tous les jours que tu joues en première partie de Metallica et que James Hetfield se pointe pour écouter ce que tu fais. Bon, de là où ils étaient, ils ne l’ont certainement pas vu, mais la perspective que cela puisse se faire me semble suffisante.
Mais je ne juge pas, après tout ils ne ressentait peut-être pas les choses comme cela.

Quand lors du concert, un verre de bière est allé s’écraser tout près du pianiste, MOPA m’est apparu fragile au milieu de cette arène où pas mal de monde leur était hostile.
Et pour moi, c’est là qu’ils furent grands, quand, semblable à un oiseau pris dans le feu de la mitraille, ils ont continué leurs sombres litanies au milieu de cette banquise sentimentale prête à céder à tout moment.
Même si c’était en plein jour, coincé entre la dureté de la glace et la fragilité du verre, le groupe était à sa place, et à ce moment-là, leur musique prenait toute son ampleur et le mistral fut momentanément remplacé par le blizzard.
Le groupe peut donc monter très haut, et lorsque la musique trouve sa substance, elle devient sublime tout simplement.

MOPA m’apparaît donc comme un groupe de circonstances qui peut t’accompagner chez toi, dans ta voiture, dans ton I-Pod. Et à chaque fois, la musique glace tout. Il en fallait de toute façon pour glacer le soleil de Nîmes.

Au final, ce premier disque est là. Produit « à la Robinson » la musique percute, brûle et gèle des émotions primitives désenchantées.
La voix se fait tour à tour plaintive et rageuse, sombre et mélancolique. Parfois au bord de la rupture et aux frontières des extrêmes, elle accompagne la musique de lyrics inspirés, décrit des maux comme d’autres font la guerre.
Le piano hante de ses mélodies classiques et modernes tout ce « Amen », qui au final s’apparente à un long voyage de pénitent, offrant ses genoux à la torture d’une terre laissant le sang abreuver la soif intarissable d’un monde vampirique.
Le batteur tape de façon lourde et très puissante. Comme ses collègues, il cherche lui aussi une certaine « rupture » rythmique. Je regrette cependant qu’à plusieurs moments le son manque de profondeur et donne un claquant aux frappes un poil trop appuyé. J’ai un peu de mal à définir si c’est le jeu du batteur qui est comme cela ou si c’est le son qu’ils souhaitaient obtenir.

Tout au long de ses 11 titres, il n’y a pas vraiment de temps morts, les respirations permettent au moment les plus noises de ne pas engluer le groupe dans une musique trop expérimentale. Plusieurs chansons se détachent comme « Kill me twice » avec son intro vocale tout simplement envoûtante, « Amen » et sa mélodie entêtante soutenue d’un rythme percutant et « Ode of silence » à l’expérimentation encore plus glauque et disharmonique que tout ce qu’ils avaient fait auparavant. Le final avec les quelques mots en français est assez troublant.
Je ne passe pas sous silence la reprise de Leadbelly (popularisée par Nirvana) « Where did you sleep last night ». Plutôt courageux de s’attaquer à cette chanson (facile diront d’autres) quand on sait comment Kurt Cobain se l’était approprié et tant cela représente pour beaucoup le chant du cygne du blondinet. On va faire court, cette reprise ne m’a pas fait oublier celle de Nirvana même si je reconnais qu’ils arrivent à y mettre des vibes particulières.
Au final, donc un grand disque.

Je suis bien conscient que ma chronique part dans tout les sens et qu’elle ne doit pas apparaître très cohérente. Je critique le groupe pour les grands mots qu’ils posent sur leur musique et leurs concepts mais je me suis laissé aller moi aussi à quelques élans d’écriture un peu plus poétiques que d’habitude (je m’excuse auprès de ceux que ça aura gavés). Mais je le répète, ce groupe me fait ressentir des sentiments très différents et je crois que cela ne générait pas les mecs de savoir qu’ils peuvent à la fois agresser et fasciner leur auditeur.
Je dois avouer aussi que tout ce buzz autour du groupe m’a fatigué et que j’ai vu soudain une masse de « connaisseurs », tout aussi lourds que ma couille gauche, encenser MOPA comme s’ils venaient de découvrir la neuvième merveille du monde.
Les « C’est trop original et c’est trop stylé t’as vu ? » cachent bien souvent une vilaine hype de « mélomanes » qui passeront à tout autre chose dans trois ou quatre semaines.
Je reste donc plus mesuré mais j’affirme que ce disque est singulier, très intéressant et à écouter… je serais presque fier d’être de leur coin si je n’étais pas un anti-régionaliste forcené.
MOPA surprend et intrigue et ils démontrent qu’ils ont trouvé quelque chose avec ce « Amen ».
Tous les groupes disent qu’ils ont un univers à eux. MOPA a l’Alaska.

Crown_Me
Pas besoin d'en recoller une couche sur l'extra-musical tant Mister Pamalach a tout résumé ci-dessus. Quoique, si, quand tu débarques avec un pseudo-concept bien pompeux comme il faut, faut l'assumer jusqu'au bout. A leur crédit, tout de même, j'avais trouvé l'EP vraiment frais, laissant présager un groupe capable d'apporter un nouveau souffle à la scène screamo/post-machin si tant est que le trio allait vraiment au bout de sa formule, la poussait dans ses derniers retranchements. Parce que rien qu'à l'écoute du chant sur l'EP, y'avait de quoi rester frustré par ces hurlements censés être à bout de souffle alors qu'hyper maîtrisés. Se réclamer d'ENVY, de WILL HAVEN, ça tient de l'affront dans ces cas-là, parce que quand Tetsuo et Grady Avenell agonisent sur leur micro, quand ils jouent leur vie en expulsant leurs textes, ils font pas dans la demi-mesure. MY OWN PRIVATE ALASKA, si. On extrapolera en disant que c'est là qu'on voit les mecs qui ont un background punk/hardcore, avec leur urgence palpable, et ceux qui viennent du metal avec toute leur maîtrise technique froide et figée. L'imposture aura été révélée au grand jour en assistant à l'une de leurs représentations grand-guignolesques à l'autisme travaillé, avec, certes, de bonnes idées mais surtout une attitude surjouée aussi ridicule qu'insupportable. Si le but était de mettre mal à l'aise, c'est réussi. Je l'étais pour eux.

Bref, on passera sur le buzz Ross Robinson/Metallica qui en aura fait le groupe dont tout le monde parle le lundi matin devant la machine à café. Reste que la durée d'enregistrement (depuis l'été 2008) donne l'impression de sessions laborieuses. Cherchez pas, derrière le rabattage médiatique (relatif, cela va de soi), beaucoup, beaucoup de bruit pour rien. "Amen" est de plus composé au tiers de resucées des titres de l'EP, mais ces derniers sonnent moins percutants, moins spontanés. Rien de plus blâmable et paradoxal que de vouloir faire dans la surenchère du naturel. Là où le postulat de base piano/batterie/chant surhurlé paraissait alléchant, chaque instrument sonne étouffé, noyé d'effets, d'échos, qui au final parasitent énormément le propos et le dénaturent plus qu'ils ne le servent au final. Le chant est encore moins poussé, les lignes vocales s'apparentant à de pénibles geignements brouillons superposés; là encore, plus grand-chose à voir avec ce qui était proposé sur le papier. Là où Ross Robinson arrivait à faire des merveilles avec Jonathan Davis ou Cedric Bixler dans ce registre mi-plaintif/mi-hurlé, l'expérience sonne poussive et gavante. Du gâchis pur et simple, parce que ces mecs-là ont quand même du talent, des idées et se donnent les moyens de les réaliser. Mais à trop vouloir en faire des caisses, à se vautrer dans le théâtral, ils sabordent leur propre navire.

Alors certes, ce racolage émotionnel d'une putassièrerie rare parviendra sans mal à embrigader quelques wagons entiers d'auditeurs dans leur concept fumeux de musique la plus viscérale et cathartique du monde entier de tout l'univers jouée par des mecs trop purs/trop torturés/trop intègres/trop simples (la preuve, ils mettent que des jeans troués), mais là où ça pouvait passer sur l'EP, "Amen" fleure bon la supercherie. Très, très bien déguisée, refourguée à un tarif plus que louable, mais supercherie quand même. Parce que la modestie et la sincérité, ça se porte pas en étendard.

Myspace - 253 téléchargements


Rédigé par : Pamalach 77 & Crown_Me | 16/20 & 7 | Nb de lectures : 13457




Auteur
Commentaire
dimegoat
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 08h18 - (81986)
Nanar musical

MikePA
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 09h33 - (81990)
J'ai été de prime abord déçu par l'album tellement le chant a été aseptisé par rapport à l'EP.
Comme le dit Crown_me, la production trop propre a tué le concept inital au lieu de l'élever.
Je m'attendais à du brut, je me retrouve avec du doux surproduit...

Mais au final, on se laisse porter...
Faut être dans l'humeur & dans l'ambience propice à écouter cet album...

Barak
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 09h51 - (81992)
Petite déception pour les "anciens" morceaux, qui perdent de l'impact par rapport à l'EP. Mais certains nouveaux morceaux sont très bon. Un peu frustrant à l'arrivé, mais ça reste vraiment bien.



vieillebranche
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 11h01 - (81995)
pour ma part, alors que je trouvais l'idée originale et le concept bien bon au départ, je n'écoutais déjà plus le groupe avant cette sortie, car c'est quand même ultra lassant comme zic je trouve, on s'ennuie! le fait d'avoir sorti un skeud, donc un temps d'écoute plus long, ne va pas les avantager je pense! j'ai écouté un peu (10 min)...et je suis parti!

pwet
IP:130.120.96.5
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 11h03 - (81996)
Malgré une promo qui vend un coté "trop puissant dans l'émotion" avec son buzz de "connaisseur" plus trVe die-hard fan qu'objectif, la mayonnaise prend pas de mon coté.
Le piano ne tombe pas dans la facilitée, mais l'émotion tant promise n'est pas au rendez vous. La voix me parait fausse dans cette recherche d'émotion.

Je préfère de loin dans ce registre Tori Amos, (la one-sitting girl) qui est beaucoup plus honnête dans ça démarche artistique que mopa (à mon gout)

Worthless
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 11h10 - (81998)
Je me vois forcé de rejoindre l'avis général. C'est une déception pour moi également, on perd vraiment le côté brut de l'EP. Et comme Crown_me je pense que cette surenchère d'effets n'est pas bénéfique du tout.
Certes il reste l'originalité, mais quelque chose d'autre s'est perdu entre l'ep et ce premier album,la spontanéité, l'humilité peut être?
Je mettrais un 13/20 je pense.

falling spiral down
IP:90.7.79.150
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 11h22 - (81999)
j'ais vraiment pas envie d'écouter cet album tellement ils m'ont "soulé" à nimes.

peut etre une erreur mais bon

Electrique chou farci
IP:80.13.188.70
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 12h41 - (82000)
Enfin une chronique sur MOPA qui emploie le mot "supercherie"...

Merci.

Moulinexxx
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 13h25 - (82001)
Mouais... je découvre ce groupe mais ça m'a l'air un peu surfait quand même ! Manque de cohérence et d'intégrité peut-être.

.
IP:65.49.2.16
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 15h15 - (82006)
Je connaissais pas du tout, pas mal pour un groupe français. Après concernant le travail avec Robinson, du moment que tu allonges les tunes, tu peux enregistrer où tu veux, être produit par qui tu veux, jouer en 1ère partie de qui tu veux, c'est aussi simple que cela. En tout cas grosse tournée en prévision.

.
IP:65.49.2.23
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 15h24 - (82008)
C'est bien le chanteur a arrêté avec sa caricature affreuse du chanteur d'incubus pendant les parties "mélodiques", genre accent américain plus américain qu'un américain.

.
IP:65.49.2.23
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 15h25 - (82009)
En comparaison avec le chant de Psyckup, j'avais oublié de préciser.

.
IP:65.49.2.23
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 15h57 - (82010)
Le problème de ces groupes est que leur chanteur pousse leur voix dès qu'ils veulent faire passer une certaine "émotion". L'exemple est flagrand dans my girl et c'est très souvent raté. Après l'écoute des 2 titres, tous çà me parait assez limité.

Le piano était le gros point fort du groupe j'ai trop eu l'impression qu'il improvisait et qu'au final il n'y a aucune mélodie qui ressortait du lot.

C'est une musique qu'on a pas l'habitude d'entendre mais ce n'est pas pour autant que c'est original dans le sens ou le pianiste joue des plans qui correspondent exactement au style.

BigLebowski
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 16h06 - (82011)
Ca dégouline de partout tellement c'est infect...




Gaahl
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 18h30 - (82013)
idem, j'ai bien l'impression que ce groupe n'est qu'un feu de paille, pour ce premier ep ...

noohmsul
Membre enregistré
Posté le: 23/03/2010 à 19h04 - (82015)
Entièrement d'accord avec la chronique de Crown_me. L'album parait un peu "commercial" comparé a l'EP (qui est quand même plus couillu...). Et puis c'est un peu gênant qu'ils aient repris des morceaux de l'EP en version édulcorés...



Deha
IP:213.49.64.59
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 22h12 - (82018)
"Anchorage". A elle seul, elle vaut tout l'album. Mais malheureusement : elle vaut tout l'album...

ArkAnt1
IP:86.68.4.196
Invité
Posté le: 23/03/2010 à 22h30 - (82020)
mouai... je viens de jeter une oreille sur le myspace ... bof bof.

En hurlé / décalé, je trouve que l'album acoustique de Nostromo semble bien plus venir des tripes..

grumal
IP:85.170.144.100
Invité
Posté le: 24/03/2010 à 01h16 - (82023)
Cette album ne mérita l'encre et le temps qu'on lui consacre.
Un délire musicale vraiment inintéressant.
Si vous voyer le métal comme une musique catharsique, je vous conseil 29/09 là ça rigole pas, ça ne fait pas de simagrée inutiles, c'est de la violence pure et dure, les MOPA ferraient bien de s'en inspirer.

Bruit
IP:92.103.172.165
Invité
Posté le: 24/03/2010 à 09h08 - (82029)
En meme temps le principe de la zic de MOPA c'est pas non plus le principe de celle de 29/09.



dr gonzo
IP:90.41.180.77
Invité
Posté le: 24/03/2010 à 14h31 - (82049)
Quitte a aller aux états unis enregistrer avec un ingé son célèbre, ils auraient due choisir steve albini.

bn
IP:212.243.142.30
Invité
Posté le: 24/03/2010 à 17h44 - (82059)
Personnellement j'aime beaucoup MOPA depuis que je les ai découvert à la maroquinerie en premiere partie de Sleepers & Dopplers. J'avais adoré le côté arraché et planant. J'avais retrouvé tout ça sur l'EP.

Sauf qu'ici le propos n'a peut être pas été adouci mais je trouve que l'emotion brute s'est perdue dans les effets et finalement je trouve le rendu un peu fouilli. (notamment sur les réinterprétations des anciens morceaux)

J'ai hate de les revoir sur scène (en avril a Lausanne) pour me faire une idée de l'évolution du groupe sans effets ni bidouillages à 3000$, juste de voir ce que donnent aujourd'hui 3 gars assis comme ils disent.

o'x
IP:88.168.136.59
Invité
Posté le: 25/03/2010 à 00h31 - (82072)
ah c'est ça la fameuse prod'... ou comment rendre les anciens morceaux moins percutant, moins émotionnel et tout simplement moins bon.

Vinc'
IP:79.85.135.3
Invité
Posté le: 25/03/2010 à 11h06 - (82086)
Je suis un peu déçu du résultat...
On ne retrouve pas la haine, le coté crasseux de l'EP qui soit dit en passant faisait tout le charme...
Dommage, en plus j'ai l'impression d'écouter marilyn manson qui chante sur cet album...beurk
A Major quand tu nous tiens...
Bien en écoute sur toutes les radios je vous le dis...

bn
IP:212.243.142.30
Invité
Posté le: 25/03/2010 à 11h58 - (82093)
Je vois pas trop le rapport avec Manson, au niveau du chant ça me rappelle beaucoup J. Davis quand il avait la rage sur les premiers albums.... mais en moins bien.

Finalement l'évolution va leur faire perdre une partie du public screamo mais peut etre leur amener des auditeurs complètements nouveaux. A suivre...

Et si ça passe en radio mais tant mieux pour eux !!! et tant mieux pour tout le monde d'ailleurs! je préfèrerais les voir réussir eux que n'importe quel participant de la nouvelle star.

.
IP:65.49.2.10
Invité
Posté le: 25/03/2010 à 18h12 - (82107)
Sur une chanson comme Broken Army çà fait très manson comme chant. Je préfère çà que l'ado torturé qui crie.

De visite
IP:88.167.32.158
Invité
Posté le: 29/03/2010 à 16h31 - (82240)
Album décevant, groupe mort. Le pianiste devrait intégrer un groupe avec de vrais musiciens qui ont vraiment de l'inspiration et des idées, parce qu'à part lui, il n'y a rien à retenir.

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