Voici un CD que j'ai écouté au moins vingt fois ces dix derniers jours, je crois que c'est un des albums ces dernières années que j'ai le plus intensivement écouté. A la vérité, c'est dû au fait que mon ordinateur étant tombé en panne et écoutant de la musique dans les transports en commun pour aller au travail grâce à mon ipod, manque de chance, je n'avais dessus à ce moment-là que cet album (et « Wages of sin » d'ARCH ENEMY pour la petite histoire) et je ne pouvais donc pas renouveler son contenu. Alors, on peut dire que j'ai pris le temps de l'écouter ce nouvel album de MYSTERY BLUE !
J'avais déjà bien aimé « Metal slaves » sorti en 2003 (et réédité un an plus tard via Steelheart records), un album à conseiller à tout fan de JUDAS PRIEST, WARLOCK, MANOWAR ou de Métal à l'allemande (PRIMAL FEAR...). « Claws of steel » est dans la droite lignée de son prédecesseur, même si au début, l'intro (« The twilight zone ») est très surprenante (en fait un extrait de « La flûte enchantée » de Mozart). Diable ! MYSTERY BLUE aurait-il décidé de s'engouffrer dans le sillage de NIGHTWISH et de se la jouer lyrique ? La question ne se pose pas longtemps, car quand déboule « Claws of steel » on se rend compte que les Frenchies donnent toujours dans le pur Heavy Metal typé 80's, avec chant féminin (mais plus proche de Doro Pesch que de Tarja Turunen). Ce nouvel album regorge de riffs efficaces comme sur « Shades of death », « Psycho city » (qui devrait ravir les nostalgiques de WARLOCK) ou le redoutable et très priestien « Queen of the damned ». MYSTERY BLUE sait alterner titres rapides et titres plus lents (le très MANOWAR « Destructive instinct » ou le caricatural mais véritable hymne « Electric power ») et propose même une power ballad plutôt sympa (« Hidden world »). En fait, la seule surprise de cet opus (outre l'intro) est le titre « Fuengo » qui est chanté en espagnol (musicalement par contre, pas de surprise, c'est du gros Heavy qui tache).
Au final, « Claws of steel » est un très bon album du genre, dans la lignée de « Metal slaves », mais qu'on sent un peu plus professionnel (au niveau de la production par exemple).


Rédigé par : Shaka | 15,5/20 | Nb de lectures : 12488