MORBID SLAUGHTER - A Filthy Orgy of Horror and Death (Inti) - 12/01/2016 @ 07h36
OK. Je crois que c'est clair. 7 titres dont une reprise de GG ALLIN pour à peine 28 minutes montre en main. Le moins que l'on puisse dire c'est que les péruviens de MORBID SLAUGHTER ne font pas dans le format XXL. Ici c'est plutôt la taille small qui prédomine et une fois n'est pas coutume, ce n'est pas forcément pour me déplaire. Pour cause, nos trois larrons, Envenom, Ripping corpse et Necrophiliac Sodomizer prennent un malin plaisir à matraquer mes esgourdes sans relâchement, avec une obstination qui confine à la psychorigidité.
Je vais vous la faire simple et sans détour, MORBID SLAUGHTER c'est du black/thrash à l'ancienne comme ses glorieux aînés do Brasil de VULCANO ou SARCOFAGO en ont défini les sombres contours il y a presque trois décennies. Le genre de primate bien velu et brut de décoffrage qui envoie une tarte en pleine tronche avant d'exiger les papiers du véhicule. Sauf que là où l'expertise evil des derniers garantit un vrai bonheur masochiste (plus fort, m'sieur l'agent, ouiii, plus fort!), la verdeur et le manque d'inspiration des Péruviens n'en sont ici que plus flagrants et font retomber ce premier album comme un soufflé à la sortie du four. Pfuiiiiiiit. Où sont donc passés les ingrédients gages de gloutonnerie ? Ce fumet âcre, nauséabond de violence et de rebellion, hein ? Je vous le demande ! Parce qu'ici, on est en plein dans le jambon sous cellophane insipide et marronnasse. Originalité proche du zéro polaire, section rythmique en roue libre qui balance riff éculé sur accélération prévisible, batteur bloqué en mode tchouk-tchouk nougat, oui, rien ici n'éveille l'appétit et n'invite à la gourmandise. Oh, il y a bien les hurlements d'Envenom dont les râles possédés évoquent un leprechaun sous ayahuasca. Des vocalises uniques pour sûr...mais qui s'avèrent crispantes sur la durée.
Sans surprise, de ce "A filthy orgy of horror and death" je ne retiendrais à l'issue de plusieurs écoutes (pénibles) que ce "Death's cold blood" monolithique et massif. Et pour cause, ce dernier avec ses rythmiques écrasantes est le seul morceau qui ose sentir des sentiers battus et boueux dans lesquels notre trio se roule pendant presque une demie-heure. Bon, il y a bien cette prod' crasseuse et à propos, ces quelques solos lâchés avec sauvagerie qui permettent de briser de temps à autre la monotonie mais c'est bien trop peu pour prétendre sortir de la masse grouillante des formations qui végètent dans les ténèbres...pour un bout de temps encore.
C'est vrai que c'est franchement pas terrible et surtout hyper répétitif ...
nok! IP:91.235.141.253 Invité
Posté le: 18/01/2016 à 09h43 - (119180)
La kro m'a fait marrer :)
"batteur bloqué en mode tchouk-tchouk nougat" bien imagé !!
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Je vais vous la faire simple et sans détour, MORBID SLAUGHTER c'est du black/thrash à l'ancienne comme ses glorieux aînés do Brasil de VULCANO ou SARCOFAGO en ont défini les sombres contours il y a presque trois décennies. Le genre de primate bien velu et brut de décoffrage qui envoie une tarte en pleine tronche avant d'exiger les papiers du véhicule. Sauf que là où l'expertise evil des derniers garantit un vrai bonheur masochiste (plus fort, m'sieur l'agent, ouiii, plus fort!), la verdeur et le manque d'inspiration des Péruviens n'en sont ici que plus flagrants et font retomber ce premier album comme un soufflé à la sortie du four. Pfuiiiiiiit. Où sont donc passés les ingrédients gages de gloutonnerie ? Ce fumet âcre, nauséabond de violence et de rebellion, hein ? Je vous le demande ! Parce qu'ici, on est en plein dans le jambon sous cellophane insipide et marronnasse. Originalité proche du zéro polaire, section rythmique en roue libre qui balance riff éculé sur accélération prévisible, batteur bloqué en mode tchouk-tchouk nougat, oui, rien ici n'éveille l'appétit et n'invite à la gourmandise. Oh, il y a bien les hurlements d'Envenom dont les râles possédés évoquent un leprechaun sous ayahuasca. Des vocalises uniques pour sûr...mais qui s'avèrent crispantes sur la durée.
Sans surprise, de ce "A filthy orgy of horror and death" je ne retiendrais à l'issue de plusieurs écoutes (pénibles) que ce "Death's cold blood" monolithique et massif. Et pour cause, ce dernier avec ses rythmiques écrasantes est le seul morceau qui ose sentir des sentiers battus et boueux dans lesquels notre trio se roule pendant presque une demie-heure. Bon, il y a bien cette prod' crasseuse et à propos, ces quelques solos lâchés avec sauvagerie qui permettent de briser de temps à autre la monotonie mais c'est bien trop peu pour prétendre sortir de la masse grouillante des formations qui végètent dans les ténèbres...pour un bout de temps encore.
Next, please.
Rédigé par : TarGhost | 08/20 | Nb de lectures : 8184