Dans nos fameuses fausses news du 1er avril, j'avais glissé la formation de BURN!, sorte de DEEP PURPLE Mark III qui jouerait les albums « Burn », « Stormbringer » et « Come on taste the band ». Ceux qui avaient fortement frémi à ce moment-là doivent absolument se pencher sur ce MOONSTONE PROJECT, (à ne pas confondre avec les Français de MOONSTONE). Le projet du guitariste italien Matt Filippini est en effet fortement influencé par cette période des dinosaures anglais et de plus il réunit sur 2 morceau Glenn Hughes et Ian Paice de DEEP PURPLE. La musique est comme le DP de cette époque soit un mélange de hard 70's avec orgue hammondet de soul/ funk. Le projet est à géométrie variable est l'on trouve pas moins de 10 vocalistes différents et pas des moindres comme nous allons le voir.

Le premier titres « Slave of time » commence sur un dobro bluesy, le morceau est bien groovy avec Kelly Keeling (BATON ROUGE, BLUE MURDER et carrière solo). Le second titre avec Graham Bonnet au chant (Ex beaucoup de monde dont MSG) reste (comme l'ensemble du disque en fait) dans un feeeling 70's mais est bien rapide, on notera un beau duel orgue Hammond/guitare. Enrico S. Madidini prend le chant pour « Fire & Water » lent, encore une fois assez groovy (pas d'orgue ni de clavier sur ce titre). « Rose in hell » un hard funk bien lourd avec de l'orgue Hammond marque les retrouvailles Glenn Hughes (au chant) et Ian Paice à la batterie pour un morceau relativement long (7min26). Le chant de Glenn est superbe comme d'habitude. On reste dans un registre funk rock, mais plus rapide avec « Beggar of love » avec James Christian (HOUSE OF LORD) au chant, encore une fois, on a une bonne dose de groove et d'orgue Hammond dont un duel avec la guitare. « Picture of my lonely days » est moins funk mais reste toujours purplien (l'orgue Hammond toujours) dans l'âme, cet fois-ci c'est Paul Shortino (QUIET RIOT) qui tient le micro, la batterie étant tenue par Carmine Appice (liste bien trop longue à établir), le morceau est relativement rapide. Sur « City of Lites » est sa rythmique particulièrement lourde (restant bien évidemment groovy), c'est Steve Walsh (KANSAS) qui prend le chant, le passage solo en slide est plus aérien. La ballade soul, « Where do you hide the blues you've got », réunit à nouveau Glenn et Ian, c'est un beau morceau avec une certaine énergie, on retrouve le Hammond une fois de plus. Il est a noté que l'on retrouve également une superbe version piano/voix du titre en fin d'album. « On the way the moonstone » est un hard funk lourd, c'est Eric Bloom (BLUE OYSTER CLUT) qui chante, accompagné dans cette mission par Chris Catena, le titre est un peu moins 70's (bien qu'il est un passage à la LED ZEP) que le reste du disque sans pour autant faire tache, il est enrichi de corde. Les 3 titres restant sont considérés comme des bonus mais sont bien loin d'être moins bon. « Silent Hunter » est un titre à la DEEP PURPLE, et comme par hasard c'est Ian Paice qui tient la batterie, le chant est tenu par Alessendro Del Vecchio, qui tient les clavier le piano sur d'autres titres de l'album, on retrouve aussi Tony Franklin (BLUE MURDER) à la basse. On retrouve ensuite la version piano/voix de « Where do you hide the blues you've got » dont j'ai parlé plus haut puis on termine avec une reprise live de « Can't Get Enough » de BAD COMPANY avec Roberto Tiranti (LABYRINTH) au chant et une nouvelle fois Ian Paice à la batterie.

Amateurs de Hard 70's et de Hard Funk ruez-vous sur cet excellent album gorgé de groove et de feeling. Et cette fois-ci ce n'est pas un poisson!


Rédigé par : papy cyril | 16/20 | Nb de lectures : 10635