On ne reviendra pas sur une vague histoire de Lion Blanc ou d'autre Cinglé de la Nature, ces temps sont tellement révolus qu'il faut les oublier... Mike Tramp lui les a oubliés... pour ce qui le concerne. Ce nouvel album présenté comme la fin de sa trilogie sur son voyage. Contrairement au deux autres album (« Cobblestone Street » et « Museum »), « Nomad » est entièrement enregistré avec un groupe complet (guitares, basse, batterie et orgue) même si sur le joli digipack et dans son livret on ne sait pas qui joue...

La Harley, le blouson de cuir de la pochette et cette idée de groupe ne doit faire croire à un album pêchu, « Nomad » est un album de pop/soft rock... Le chant reste posé tout du long et met en valeur la voix du bonhomme... Les titres pris un par un ne sont pas si mal, mais l'ensemble n'a pas une note plus haute que l'autre et au final c'est un album très, très lisse, trop lisse. Ce n'est ni commercial, ni de la pop indigeste, juste du rock doux et lent.

Du coup si on reprend au début et qu'on oublie les 2 vagues histoires des précédentes vies de Mike, on n'aura que faire de cet album, mais les déjà fervents amateurs du monsieur en particulier de sa carrière solo pourraient y trouver leur compte... pour ma part difficile de dire que je trouve les morceaux mauvais mais l'écoute d'une traite de l'album me fait trouver le temps long...




Rédigé par : Papy Cyril | / | Nb de lectures : 7660