MIKE TRAMP - Cobblestone Street (Verycords) - 18/10/2013 @ 08h34
Mike Tramp, ancien leader de WHITE LION puis de FREAK OF NATURE, poursuit une carrière solo depuis 1997. Avec « Cobblestone Street », son 7ème album, il livre une biographie musicale tour à tour empreinte de nostalgie, de souvenirs heureux et de mélancolie. En forme vocalement, avec son timbre agréable, le Danois s'éloigne du hard-rock pour se confier dans un univers acoustique intimiste entre folk, rock et pop.
« Cobblestone Street », une ballade acoustique, lance l'album et pose l'ambiance nostalgique qui prédomine sur tout le disque. Mike Tramp y parcourt les pavés et les souvenirs de son enfance. Avec « Caught In the Storm », les mélodies se parent d'un spleen et s'assombrissent. Puis, « New Day » surprend en dévoilant un côté plus heureux et plus entraînant. Ces trois morceaux représentent bien les directions explorées par l'album : nostalgie, mélancolie, souvenirs heureux. On poursuit alors sur « Cobblestone Street » en remarquant le sympathique groove de « Revolution », morceau léger et agréable. On y rencontre le fantôme de LED ZEPPELIN (« Angel or Devil »). On passe son chemin quand les ballades se font mièvres (« Find It In Your Heart » à la Bryan Adams). Enfin, « Once », tout en confidence, barre la route et clôt l'album sur un ton plus dramatique. Une page se tourne. « The Sad Clown Takes Off His Nose ».
Réussir un album acoustique est un pari difficile. Pour qu'il donne envie d'y retourner, sans lassitude, il doit dégager une émotion à fleur de peau. Avec la nostalgie qui s'exprime sur « Cobblestone Street », il y a inévitablement du recul. Le temps a passé et a pansé les blessures. Reste donc un album sympathique, bien arrangé, bien produit, agréable, mélodique, bien interprété, radio-friendly même, mais dont la saveur, édulcorée par l'apaisement, l'empêche de devenir un classique du genre. Ni insipide, ni inoubliable, « Cobblestone Street » est à réserver à quelques instants en voiture, aux soirées où le rock doit se faire doux pour permettre les discussions apéritives et aux aficionados du danish-boy, bien sûr.
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« Cobblestone Street », une ballade acoustique, lance l'album et pose l'ambiance nostalgique qui prédomine sur tout le disque. Mike Tramp y parcourt les pavés et les souvenirs de son enfance. Avec « Caught In the Storm », les mélodies se parent d'un spleen et s'assombrissent. Puis, « New Day » surprend en dévoilant un côté plus heureux et plus entraînant. Ces trois morceaux représentent bien les directions explorées par l'album : nostalgie, mélancolie, souvenirs heureux. On poursuit alors sur « Cobblestone Street » en remarquant le sympathique groove de « Revolution », morceau léger et agréable. On y rencontre le fantôme de LED ZEPPELIN (« Angel or Devil »). On passe son chemin quand les ballades se font mièvres (« Find It In Your Heart » à la Bryan Adams). Enfin, « Once », tout en confidence, barre la route et clôt l'album sur un ton plus dramatique. Une page se tourne. « The Sad Clown Takes Off His Nose ».
Réussir un album acoustique est un pari difficile. Pour qu'il donne envie d'y retourner, sans lassitude, il doit dégager une émotion à fleur de peau. Avec la nostalgie qui s'exprime sur « Cobblestone Street », il y a inévitablement du recul. Le temps a passé et a pansé les blessures. Reste donc un album sympathique, bien arrangé, bien produit, agréable, mélodique, bien interprété, radio-friendly même, mais dont la saveur, édulcorée par l'apaisement, l'empêche de devenir un classique du genre. Ni insipide, ni inoubliable, « Cobblestone Street » est à réserver à quelques instants en voiture, aux soirées où le rock doit se faire doux pour permettre les discussions apéritives et aux aficionados du danish-boy, bien sûr.
Rédigé par : TheUgly | 11/20 | Nb de lectures : 11867