MESSIAH’S KISS – Dragonheart (SPV/Wagram) - 24/04/2007 @ 09h30
Quand Mike Tirelli ne chante pas dans HOLY MOTHER, son tribute band à JUDAS PRIEST, il rejoint MESSIAH’S KISS, son tribute band au heavy 80’s. Pouah ! Encore un vieux hardos nostalgique de ses jeunes années qui va nous soûler avec un album poussiéreux qui sent le renfermé?
Il y a un peu de ça en effet, parce qu’à l’écoute de « Dragonheart » on prend plus d’une vingtaine d’années dans la tronche, mais aucune odeur de renfermé, pas le moindre grain de poussière à déplorer. MESSIAH’S KISS fait dans la brocante, mais pas la brocante miteuse où une chaise branlante côtoie un guéridon déglingué ; ici nous sommes dans une boutique soignée et raffinée, où chaque meuble évoque par son toucher et son odeur les vies qu’il a vécues avant d’arriver là, où les objets présents sont disposés de façon à recréer des scénettes de la vie quotidienne. Dans chaque allée que vous emprunterez, dans chaque recoin dans lequel vous irez fureter, vous ne trouverez qu’authenticité et chaleur, robustesse et douceur.
Cette fois c’est moi qui vous soûle hein ?! Bon, on abrège alors : le credo de MESSIAH’S KISS est le heavy metal anglais traditionnel, ne soyez donc pas surpris de penser ici et là aux légendes qui en sont à l’origine. SAXON (« Thunders In The Night », « Steelrider »), JUDAS PRIEST (« Dragonheart »), Dio (« Where The Falcons Cry ») pour ne citer qu’eux, sont d’évidentes sources d’inspiration qui conduisent à un album à la fois rentre-dedans et particulièrement mélodique. A l’exception des deux premiers titres qui tracent comme si MESSIAH’S KISS avait le feu au cul, il y a une intelligente alternance de morceaux speed et d’autres plus posés, hard rock même. Du coup, on a à peine le temps de se remettre d’un des sprints effrénés qu’un mid tempo tout en émotion nous prend à la gorge comme aux meilleures heures de DIO. Rien de neuf dans l’absolu, mais je reste encore surpris par l’homogénéité de « Dragonheart » et par son stock incroyable de bons titres ! Finalement, alors que tout pourrait être critiquable, rien n’est à jeter et cet album figurerait certainement au Panthéon du Heavy Metal (ou pas loin) s’il était sorti en 1982.
Encore une fois, on se trouve face à un dilemme : se laisser guider par ses émotions et adorer sans retenue « Dragonheart » pour ses excellentes chansons, son énorme patate, son chanteur exceptionnel, son artwork magnifique issu comme celui de ses deux prédécesseurs d’une peinture de Royo, ou contenir ses impulsions sous prétexte que quitte à écouter du SAXON, autant se replonger dans leurs vieux albums et dans l’inespéré « The Inner Sanctum » qui vient juste de sortir. Personnellement je ne peux me résoudre à bouder un album aussi imparable pour si peu, MESSIAH’S KISS veut rester fidèle à certaines traditions, où est le mal ?
la chro et le titre en écoute m'ont bien plu en tout cas!
J'aime les vieilleries heavy alors là c'est du tout bon pour moi!
nepenthes Invité
Posté le: 24/04/2007 à 13h15 - (41108)
C'est quasiment la même pochette que The fourth legacy de KAMELOT...
Déjà c'est kitch, mais si en plus c'est du repompé, jusque dans les pochettes...
Djinn IP:77.216.35.198 Invité
Posté le: 24/04/2007 à 21h46 - (41133)
C'est la MEME pochette que "The sacred talisman" de Nocturnal Rites. Et le même artiste que Kamelot je crois.
sceptique IP:86.205.240.1 Invité
Posté le: 25/04/2007 à 01h12 - (41145)
@ nepenthes & Djinn : c la meme pochette qu'un des albums de Skylark "Gates Of Hell", seuls le contraste change, celle ci est plus foncé, et encore...
Dungorpat Membre enregistré
Posté le: 25/04/2007 à 08h18 - (41147)
ces visuels sont des peintures de Luis Royo, les groupes piochent dans son stock.
luiroyo.com
sniper666 Membre enregistré
Posté le: 25/04/2007 à 19h22 - (41175)
classique mais trés bon , meilleur que le deuxième en tout cas j'aime le heavy metal bien 80's avec le gros son comme c'est le cas ici
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Il y a un peu de ça en effet, parce qu’à l’écoute de « Dragonheart » on prend plus d’une vingtaine d’années dans la tronche, mais aucune odeur de renfermé, pas le moindre grain de poussière à déplorer. MESSIAH’S KISS fait dans la brocante, mais pas la brocante miteuse où une chaise branlante côtoie un guéridon déglingué ; ici nous sommes dans une boutique soignée et raffinée, où chaque meuble évoque par son toucher et son odeur les vies qu’il a vécues avant d’arriver là, où les objets présents sont disposés de façon à recréer des scénettes de la vie quotidienne. Dans chaque allée que vous emprunterez, dans chaque recoin dans lequel vous irez fureter, vous ne trouverez qu’authenticité et chaleur, robustesse et douceur.
Cette fois c’est moi qui vous soûle hein ?! Bon, on abrège alors : le credo de MESSIAH’S KISS est le heavy metal anglais traditionnel, ne soyez donc pas surpris de penser ici et là aux légendes qui en sont à l’origine. SAXON (« Thunders In The Night », « Steelrider »), JUDAS PRIEST (« Dragonheart »), Dio (« Where The Falcons Cry ») pour ne citer qu’eux, sont d’évidentes sources d’inspiration qui conduisent à un album à la fois rentre-dedans et particulièrement mélodique. A l’exception des deux premiers titres qui tracent comme si MESSIAH’S KISS avait le feu au cul, il y a une intelligente alternance de morceaux speed et d’autres plus posés, hard rock même. Du coup, on a à peine le temps de se remettre d’un des sprints effrénés qu’un mid tempo tout en émotion nous prend à la gorge comme aux meilleures heures de DIO. Rien de neuf dans l’absolu, mais je reste encore surpris par l’homogénéité de « Dragonheart » et par son stock incroyable de bons titres ! Finalement, alors que tout pourrait être critiquable, rien n’est à jeter et cet album figurerait certainement au Panthéon du Heavy Metal (ou pas loin) s’il était sorti en 1982.
Encore une fois, on se trouve face à un dilemme : se laisser guider par ses émotions et adorer sans retenue « Dragonheart » pour ses excellentes chansons, son énorme patate, son chanteur exceptionnel, son artwork magnifique issu comme celui de ses deux prédécesseurs d’une peinture de Royo, ou contenir ses impulsions sous prétexte que quitte à écouter du SAXON, autant se replonger dans leurs vieux albums et dans l’inespéré « The Inner Sanctum » qui vient juste de sortir. Personnellement je ne peux me résoudre à bouder un album aussi imparable pour si peu, MESSIAH’S KISS veut rester fidèle à certaines traditions, où est le mal ?
Rédigé par : Dungorpat | 16/20 | Nb de lectures : 11831