Avec un nom pareil on s’attend à un groupe de death ou de black, mais pas du tout, loin de là. Martyr Lucifer est juste le nom du chanteur/compositeur, bien ancré dans le métal depuis les années 90, et qui a officié dans des formations telles que Hortus Animae, Opposite Sides, Space Mirrors, avant de lancer sa carrière solo. Pour cela il s’est entouré de musiciens ayant traîné leurs guêtres dans Ancient, At the Gates, Hortus Animae et Nokturnal Mortum entre autres.
Cela donne une direction musicale portée sur le goth/métal avec des touches de rock prog et de doom. Un peu fourre-tout ? Oui surtout que l’on a vraiment du mal à se passionner pour les compositions, en général pas désagréables mais qui n’arrivent pas à accrocher plus que ça, et ceci malgré plusieurs écoutes. Pourtant ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent : le duo de chanteurs avec l’Ukrainienne Leit qui s’occupe des voix féminines sur "Farewell to Graveland" et le son des guitares assez 80’s, ou bien le côté goth/darkwave de "From under the ground", et ce mélange de guitares acoustiques et d’electro sur "Noctua munda". Même l’instrumental "Oninorauta" est intéressant, mêlant différents rythmes, voix chuchotées et électro, mais à chaque fois on reste sur notre faim.
Le long "The horseride", pièce de 10 minutes assez dynamique et très pinkfloydienne agrémentée de voix criées et de piano, prouve que le groupe est capable d’originalité, mais rien n’y fait, cela ne décolle jamais vraiment et ce n’est pas le reste de l’album entre doom, folk et ballades soporifiques qui arrivera à scotcher l’auditeur. Peut-être que la voix de Martyr est trop linéaire. Restent de bons petits soli ainsi que des arrangements bien foutus mais on attendra le prochain album afin de juger comme il faut le potentiel de cette formation. Pour le moment ce n’est guère convainquant.
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Cela donne une direction musicale portée sur le goth/métal avec des touches de rock prog et de doom. Un peu fourre-tout ? Oui surtout que l’on a vraiment du mal à se passionner pour les compositions, en général pas désagréables mais qui n’arrivent pas à accrocher plus que ça, et ceci malgré plusieurs écoutes. Pourtant ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent : le duo de chanteurs avec l’Ukrainienne Leit qui s’occupe des voix féminines sur "Farewell to Graveland" et le son des guitares assez 80’s, ou bien le côté goth/darkwave de "From under the ground", et ce mélange de guitares acoustiques et d’electro sur "Noctua munda". Même l’instrumental "Oninorauta" est intéressant, mêlant différents rythmes, voix chuchotées et électro, mais à chaque fois on reste sur notre faim.
Le long "The horseride", pièce de 10 minutes assez dynamique et très pinkfloydienne agrémentée de voix criées et de piano, prouve que le groupe est capable d’originalité, mais rien n’y fait, cela ne décolle jamais vraiment et ce n’est pas le reste de l’album entre doom, folk et ballades soporifiques qui arrivera à scotcher l’auditeur. Peut-être que la voix de Martyr est trop linéaire. Restent de bons petits soli ainsi que des arrangements bien foutus mais on attendra le prochain album afin de juger comme il faut le potentiel de cette formation. Pour le moment ce n’est guère convainquant.
Rédigé par : Dimmu 77 | 12/20 | Nb de lectures : 11917