MANY THINGS UNTOLD - Atlantic (Rising/La Baleine) - 28/11/2008 @ 08h58
Il était une fois, le petit royaume de Metaland, gouverné par un roi un peu volage nommé Ozzy Ier, le petit royaume était divisé en de nombreux quartiers, eux-mêmes en proie à une guerre fratricide opposant deux bandes rivales. Le quartier Heavy mettait en opposition, les « [i]Vestapatch[/i] » contre les « [i]Baggys[/i] », dans le quartier Thrash les « [i]Bay Area[/i] » livraient une guerre sans merci aux « [i]Revivals[/i] », alors que dans la zone de la Mort, les « [i]Groovy[/i] » menaient la vie dur aux « [i]Technicals[/i] » pendant que les « [i]New Schools[/i] » et les «[i] Old Schools[/i] » mettaient à sac le hood hardcore. Mais un jour, une terre en friche laissée à l’abandon entre la zone De La Mort et le hood Hardcore fut prise d’assaut par un nouveau genre de guerriers qui se baptisèrent « Deathcore ». Un endroit bien étrange rassemblant les exclus des camps De La Mort et Hardcore. Ceux-ci en furent chassés au regard de leur incapacité à choisir un camp et à leur irrespect des codes vestimentaires en vigueur. Ces jeunes et étranges personnes pratiquaient une musique devant autant au death metal moderne qu’au hardcore new school. Ils arboraient en outre de bien étranges coupes de cheveux à base de mèches, de gel et d’attentat suicide capillaire. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes lorsqu’un jour, là aussi, une scission éclata. Jusqu’alors, tous les membres du nouveau quartier ne juraient que par Jacques Dessanges. Celui-ci leur assurait une mise en pli soyeuse et toute en souplesse permettant toutes les excentricités en conservant l’éclat naturel de la masse capillaire. Un matin, un jeune groupe nommé BRING ME THE HORIZON défia l’autorité et fit appel à un nouvel artiste capillaire nommé Jean-Louis David et là, ce fut la révélation. Le gel se fait plus dur, plus sec, moins policé, le sacro-saint naturel du cheveu disparaît pour laisser place à un nouveau genre de coiffure multipliant les plans. On dénombre jusqu'à 147 changements de rythme et d’axes sur la même mèche. Ca en jette grave mais bien souvent tout cela manque de maîtrise. Et sans maîtrise la puissance n’est rien. Résultats, même arborée fièrement certaines coiffures viraient bien vite à la bouillie capillaire.

Une fois la mode lancée, un cheptel de groupes aux dents longues suivit la voie, parfois pour le meilleur mais bien souvent pour le pire. MANY THINGS UNTOLD est de ceux-là. Un groupe composé de cinq jeunes Jean-Louis Davidiens âgé d’à peine une vingtaine d’années que rien ne distinguait des autres, si ce n’est qu’ils étaient très proches du roi du quartier Oli Sykes. La légende voudrait que ceux-ci aient rencontré le nouveau prince dans un salon de coiffure. Tombé sous le charme du quintet, Oli Ier prit le groupe sous son aile et l’emmena en tournée dans toute l’Angleterre. Certaines dissensions apparurent et quelques différences majeures firent leur apparition entre les deux groupes. La première est d'ordre vestimentaire. Bien qu’arborant la mèche de vigueur, les cing jeunots exhibaient une peau vierge de toutes taches d’encre. Aucun tatouage. Cela laissa Oli Sykes bien perplexe, lui dont le corps en est couvert. C’est sans doute pour cela que les gars de MANY THINGS UNTOLD ne parviennent pas à ramasser de la groupie en rut. La deuxième dissension, est d’ordre musicale celle-là, les cinq jeunots pratiquent une musique bien moins brootale que celle de leur aînés. Comment cela ? Presque aucun blast beast ne parcourt les compositions du groupe ? Est-ce possible ? Plus même, les gars se permettent même quelques passages très mélodiques dans la pure tradition des has been de Killswitch Engage. C’en est presque trop pour l’impétueux Oli. Se serait-il trompé ? Aurait-il surestimé le potentiel du groupe ? Pourtant la production de leur album était impeccable, le mix multiplie les pistes avec brio, superposant jusqu'à trois chants et quatre parties de guitares différentes, certains riffs de guitares sortent du lot. La batterie était sacrément trigguée assurant un son d’enfer à l’ensemble. Les compositions sentaient le réchauffé et le déjà entendu maintes fois mais qu’à cela ne tienne l’attitude était là. Le chant, lui, satisfaisait Mr Sykes tellement il était semblable au sien. Le croassement de crapaud et les grondements plantigrades se tiraient la bourre tout au long de l’album. Quand soudain, sans crier gare, l’impensable survint. Une voix claire, mélodieuse et chaude se fit entendre. Diantre d’où cela peut-il venir se demande Oli, backstage ? De la scène ? Eh bien oui, les MANY THINGS UNTOLD se permettent des refrains 100% clairs. Mais oui 100% clairs comme cela se faisait il y a quelques années. C’en est trop cette fois, il faut remettre les choses au point. On est en 2008 et les gars se permettent des refrains chantés sonnant teeeeeeellement 2004 darling. Quelques semaines plus tard, le groupe retombera dans l’anonymat, se laissera pousser les cheveux et ira rejoindre le gang des [i]Technicals[/i] dans la zone De La Mort. Pendant ce temps-là, le quartier Deathcore surpeuplé implosera de lui-même ne laissant derrière lui que des bidons de gel Jacques Dessanges et Jean-Louis David. La guerre ne fera aucun vainqueur et rappelera à tous le souvenir de l’éphémère Nü quartier mis à mal et détruit par les suiveurs lui aussi. Un nouveau genre est né, le Jacques Dessangecore, un genre éphémère certes mais bien vivace en l’an de grâce 2008…


Rédigé par : Seb on Fire | 09/20 | Nb de lectures : 10501




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Peporc
IP:88.174.100.242
Invité
Posté le: 30/11/2008 à 02h19 - (65022)
Aucun commentaire ahahahaha.


Bah ouais, c'est nul à chier quoi.




rien à dire :p

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