MAGISTER DIXIT – My Anger is an Eternal Field of Demonized Mercenaries (Mankind's Demise Records) - 10/10/2007 @ 09h40
Aïe, aïe, voilà que déboule dans ma platine le troisième album d'un groupe de black mélodique canadien. Le dernier combo du pays des caribous que j'ai eu la curiosité d'écouter dans ce style était Gevaudan. Bon, je m'y suis intéressé à cause du nom rigolo principalement et l'ancien Garwall peut dormir sur ses deux oreilles de bête poilues vu le résultat douteux. Donc, je ne partais pas très bien disposé envers Magister Dixit, malgré son ancienne signature chez Galy Records, label dont Tonton nous vante les mérites jusque dans les toilettes pour hommes de la rédaction. La formation est depuis passée chez leurs compatriotes de Mankind's Demise Records. Pour ne rien arranger à mon premier contact, le groupe est adepte des titres à rallonge comme on n'en fait plus (y'a pas "In the Gloomy Mist of the Forests surrounded by Chocolate", beuuuuuhh). Mais ne vendons pas la peau de la bête (du Gévaudan) avant de l'avoir écoutée hurler.
Existant depuis dix ans, Magister Dixit parvient à brasser pas mal de vieilles influences européennes. Les mélodies rappellent les premiers efforts de Dissection, notamment les passages acoustiques. Les parties les plus rapides font penser à Marduk dans ses œuvres. Et une poignée de passages plus "épiques" me renvoient même aux premier Immortal ("Immortal Majesty of the Night" avec son chant clair. Facile c'est écrit dans le titre). Les compos sont toujours bien ficelées et ne se contentent pas de brasser le souvenir des Anciens. Magister Dixit propose bien du liant, même s'il manque peut-être encore quelques riffs assassins, un grand élan général qui pousse vers les sommets. Et éventuellement un artwork digne de ce nom (mais ça, c'est en bonus). Les morceaux les plus lents sont par contre moins convaincants. Avec l'extrait, vous avez moitié-moitié pour vous faire une idée.
Les guitares déroulent des leads à pleine vitesse mais toujours de manière distincte. La voix bien agressive est au premier plan. Seule la batterie a peut-être un son trop synthétique dans cette production tout à fait honorable. Puisant ses références dans les vieilles marmites européennes, Magister Dixit livre 56 minutes honorables de "l'autre" scène black canadienne. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on est dans le brûlot qui dépote, mais cette note convenable devrait me permettre de chier en paix… enfin!
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Existant depuis dix ans, Magister Dixit parvient à brasser pas mal de vieilles influences européennes. Les mélodies rappellent les premiers efforts de Dissection, notamment les passages acoustiques. Les parties les plus rapides font penser à Marduk dans ses œuvres. Et une poignée de passages plus "épiques" me renvoient même aux premier Immortal ("Immortal Majesty of the Night" avec son chant clair. Facile c'est écrit dans le titre). Les compos sont toujours bien ficelées et ne se contentent pas de brasser le souvenir des Anciens. Magister Dixit propose bien du liant, même s'il manque peut-être encore quelques riffs assassins, un grand élan général qui pousse vers les sommets. Et éventuellement un artwork digne de ce nom (mais ça, c'est en bonus). Les morceaux les plus lents sont par contre moins convaincants. Avec l'extrait, vous avez moitié-moitié pour vous faire une idée.
Les guitares déroulent des leads à pleine vitesse mais toujours de manière distincte. La voix bien agressive est au premier plan. Seule la batterie a peut-être un son trop synthétique dans cette production tout à fait honorable. Puisant ses références dans les vieilles marmites européennes, Magister Dixit livre 56 minutes honorables de "l'autre" scène black canadienne. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on est dans le brûlot qui dépote, mais cette note convenable devrait me permettre de chier en paix… enfin!
Rédigé par : Prince de Lu | 12,5/20 | Nb de lectures : 9717