MACHINE MEN – Circus of fools (Century Media/Nocturne) - 18/01/2007 @ 11h10
MACHINE MEN est encore ce qu’on peut considérer comme un jeune groupe. Avec un premier EP sorti en 2002 ("Machine Men"), le combo finlandais n’a pourtant pas été avare en disques en sortant dans l’intervalle 3 albums, dont ce petit dernier intitulé "Circus of fools".
Pour ceux ne les connaissant pas encore, sachez que le groupe est archi fan d’IRON MAIDEN comme de l’œuvre de son frontman BRUCE DICKINSON. Et dès les premières écoutes, les connaisseurs ne s’y tromperont pas, car la parenté avec ce dernier est assez flagrante. En premier lieu, c’est la voix qui frappe. Le prénommé Antony s’en sort en effet vraiment très bien, évoquant un croisement légitime entre Bruce Dickinson et Tobias Sammet. Un des points forts du groupe, assurément !
Musicalement, le groupe se situe dans la veine des groupes de heavy metal dits modernes. On pense par exemple au NOCTURNAL RITES post "The sacred talisman". Le son scandinave est immédiatement identifiable (mastering made in Finnvox par Mika jussila), mais MACHINE MEN évite un gros écueil : celui de sonner comme un rejeton de STRATOVARIUS, en laissant notamment s’exprimer avant tout les guitares, heavy à souhait ! Exit l’utilisation outrancière des claviers, et franchement, c’est appréciable. Remarquez, ce n’est pas une surprise, c’est la recette qu’utilise le groupe depuis son premier opus. Dans l’ensemble, d’ailleurs, c’est un peu ce qu’on pourra reprocher à cet album.
L’évolution n’est pas flagrante depuis "Elegies", sorti en 2005. Le groupe s’est appliqué à nous pondre son heavy mélodique qu’il maîtrise à la perfection, mais toujours sans aucune révolution, si ce n’est un son un peu plus ample que pour les précédentes réalisations. MACHINE MEN nous sert à nouveau sa vision du heavy mélodique tel qu’il doit se pratiquer au 21ème siècle et le fait bien, même très bien. Son plus gros défaut sera finalement d’être un peu trop respectueux de ses aînés (BRUCE DICKINSON et QUEENSRYCHE en tête), et de manquer franchement d’audace. Les hymnes manquent à l’appel, et c’est bien dommage. On aimerait entendre le groupe se lâcher un peu plus, car il ne fait aucun doute qu’il en a la capacité.
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Pour ceux ne les connaissant pas encore, sachez que le groupe est archi fan d’IRON MAIDEN comme de l’œuvre de son frontman BRUCE DICKINSON. Et dès les premières écoutes, les connaisseurs ne s’y tromperont pas, car la parenté avec ce dernier est assez flagrante. En premier lieu, c’est la voix qui frappe. Le prénommé Antony s’en sort en effet vraiment très bien, évoquant un croisement légitime entre Bruce Dickinson et Tobias Sammet. Un des points forts du groupe, assurément !
Musicalement, le groupe se situe dans la veine des groupes de heavy metal dits modernes. On pense par exemple au NOCTURNAL RITES post "The sacred talisman". Le son scandinave est immédiatement identifiable (mastering made in Finnvox par Mika jussila), mais MACHINE MEN évite un gros écueil : celui de sonner comme un rejeton de STRATOVARIUS, en laissant notamment s’exprimer avant tout les guitares, heavy à souhait ! Exit l’utilisation outrancière des claviers, et franchement, c’est appréciable. Remarquez, ce n’est pas une surprise, c’est la recette qu’utilise le groupe depuis son premier opus. Dans l’ensemble, d’ailleurs, c’est un peu ce qu’on pourra reprocher à cet album.
L’évolution n’est pas flagrante depuis "Elegies", sorti en 2005. Le groupe s’est appliqué à nous pondre son heavy mélodique qu’il maîtrise à la perfection, mais toujours sans aucune révolution, si ce n’est un son un peu plus ample que pour les précédentes réalisations. MACHINE MEN nous sert à nouveau sa vision du heavy mélodique tel qu’il doit se pratiquer au 21ème siècle et le fait bien, même très bien. Son plus gros défaut sera finalement d’être un peu trop respectueux de ses aînés (BRUCE DICKINSON et QUEENSRYCHE en tête), et de manquer franchement d’audace. Les hymnes manquent à l’appel, et c’est bien dommage. On aimerait entendre le groupe se lâcher un peu plus, car il ne fait aucun doute qu’il en a la capacité.
Allez, un petit effort, le quatrième sera le bon.
Rédigé par : Sentenced | 14/20 | Nb de lectures : 11960