Ils aiment bien foutre des trucs ronds sur leurs pochettes les Allemands de LYFTHRASYR. Après l'œil de Saroumane (explication non officialisée) dont nous parlait le roi du gâteau sec il y a déjà six ans, ces allemands nous reviennent avec un troisième album dont la pochette arbore elle aussi un motif circulaire représentant une main posée sur une espèce de trappe. Ne me demandez pas plus d'explication sur la signification ou la symbolique qui se cache derrière cet artwork, je n'en ai pas la moindre idée. Le groupe aura mis le temps avant de sortir ce nouvel album mais il a une excuse, le line-up a été intégralement renouvelé. Ne reste que Aggreash, le fondateur du groupe mais Insorior, le guitariste qui l'accompagnait depuis 2003 à quitté le navire en 2009, tout comme Skytorian le batteur. Les nouveaux membres sont arrivés en 2010. Il s'agit de Zethos, un illustre inconnu à la guitare et de Nefastus AKA Tomasz Janiszewski qui lui à une carte de visite plus remplie puisqu'il à fait partie entre autres de BELPHEGOR, DEBAUCHERY, LUNA FIELD, ZOMBIE INC.
N'ayant jamais jeté la moindre oreille aux précédentes réalisations du groupe je ne saurais vous dire si ce sang frais a apporté des changements dans la musique du groupe. LYFTHRASYR n'a en tout cas pas radicalement changé de style. Il pratique toujours une musique d'inspiration black metal, avec quelques louchées de black symphonique et surtout une belle plâtrée d'électro. Inutile de dire que la version du black metal proposée par ce trio allemand est donc tout ce qu'il y a de plus aseptisé. Pas sûr donc que ce combo trouvera facilement son public par chez nous les adorateurs de Satan étant généralement assez réfractaires à l'utilisation des machines sauf chez des groupes tels que MYSTICUM dont on est vraiment à des années-lumière ici. Non, ce "The Engineered Flesh" navigue plutôt dans un cyber metal pas dégueu mais pas non plus spécialement inspiré ou novateur.
Prince de Lu n'avait pas du tout été emballé par l'album précédent de nos teutons et je dois bien avouer que ce nouvel opus ne m'a pas spécialement franchement convaincu non plus. Les huit morceaux qui composent sont assez variés, chacun à sa personnalité et diffère du précédent mais au final l'ensemble reste assez terne et pas vraiment palpitant. Que ce soit le piano omniprésent de "Technological Singularity", la dose XL de sympho de "Evolution", les samples vocaux de "Wisdom in the loop" (qui avec ses "Press one", "Press Two" vous donne un peu l'impression d'être en relation avec la version anglophone et spatiale de la CAF ou du Pole-emploi) rien n'y fait, la sauce ne prend pas vraiment et on ressort pas vraiment de l'écoute de cette galette avec l'envie d'y retourner, dommage car le tout est très bien exécuté et doté d'une bonne production.
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
N'ayant jamais jeté la moindre oreille aux précédentes réalisations du groupe je ne saurais vous dire si ce sang frais a apporté des changements dans la musique du groupe. LYFTHRASYR n'a en tout cas pas radicalement changé de style. Il pratique toujours une musique d'inspiration black metal, avec quelques louchées de black symphonique et surtout une belle plâtrée d'électro. Inutile de dire que la version du black metal proposée par ce trio allemand est donc tout ce qu'il y a de plus aseptisé. Pas sûr donc que ce combo trouvera facilement son public par chez nous les adorateurs de Satan étant généralement assez réfractaires à l'utilisation des machines sauf chez des groupes tels que MYSTICUM dont on est vraiment à des années-lumière ici. Non, ce "The Engineered Flesh" navigue plutôt dans un cyber metal pas dégueu mais pas non plus spécialement inspiré ou novateur.
Prince de Lu n'avait pas du tout été emballé par l'album précédent de nos teutons et je dois bien avouer que ce nouvel opus ne m'a pas spécialement franchement convaincu non plus. Les huit morceaux qui composent sont assez variés, chacun à sa personnalité et diffère du précédent mais au final l'ensemble reste assez terne et pas vraiment palpitant. Que ce soit le piano omniprésent de "Technological Singularity", la dose XL de sympho de "Evolution", les samples vocaux de "Wisdom in the loop" (qui avec ses "Press one", "Press Two" vous donne un peu l'impression d'être en relation avec la version anglophone et spatiale de la CAF ou du Pole-emploi) rien n'y fait, la sauce ne prend pas vraiment et on ressort pas vraiment de l'écoute de cette galette avec l'envie d'y retourner, dommage car le tout est très bien exécuté et doté d'une bonne production.
Rédigé par : Sheb | 11/20 | Nb de lectures : 12190