LULLACRY - Be My God (Spinefarm/XIIIbis/M10) - 07/10/2001 @ 18h29
"Macho indécrottable" est un des derniers noms d'oiseaux dont on m'a affublé alors que nous discutions sur la mailing-liste de cet album des Finlandais de Lullacry. Oui, j'avoue, je suis misogyne, macho voire carrément misanthrope.
Je n'arrive à imaginer une femme que devant un évier ou un balai à la main.
La seule distraction active que je tolère de la part des donzelles est l'activité physique destinée à vider mon intimité de son trop-plein de carburant...
Non, amies lectrices, ne préparez pas de mails revanchards à mon encontre et n'utilisez pas ma photo comme cible à fléchettes. Cette petite boutade d'introduction n'était qu'un simple texte d'accroche destiné à vous faire réagir car nous rêvons d'avoir un lectorat du beau sexe aussi vaste que celui de Marie-Claire ou de Femme Actuelle. Comme vous l'avez bien sûr compris, la principale particularité de cette formation est de compter une vocaliste féminine dans un registre gothic-metal habituellement réservé aux hommes (mais Ville Valo est-il vraiment un homme ?).
Musicalement proche du premier album de HIM (et des derniers SENTENCED comme me l'a justement fait remarquer Fab), cet album n'a pas vraiment pour lui une grande originalité mais compte quand même quelques titres efficaces comme "I don't mind", "Embrace me" ou "Thorn of a rose". Les rythmiques sont la plupart du temps enlevées et entraînantes et la chère Tanya officie dans un registre assez proche de Dorothée Pesch (Doro, ex-Warlock). Il est même étonnant d'entendre une relative agressivité dans ses lignes de chant, surtout quand on est habitué au chant plus posé et lyrique du style The Gathering ou Lacuna Coil. Les parties de guitares sont assez tranchantes dans un registre gothic-rock prompt à faire taper du pied et j'avoue que cet album a quand même fini par me plaire au bout de plusieurs écoutes. Je déplore simplement le fait que toute la promo de "Be my god" ait été axée sur la blondeur et le physique de Tanya alors que musicalement, il n'y a pas de quoi rougir.
La demoiselle, à l'instar de l'androgyne syphilitique de HIM, pose avec une cigarette au coin de la bouche et les pauvres musiciens disparaissent dans le flou de l'arrière plan. Il est évident que quelques galettes supplémentaires vont être vendues grâce à cette habile promotion mais pourquoi vouloir systématiquement mettre en avant ce qui n'est pas le plus essentiel ? Je ne comprendrai décidément jamais rien au monde du business...
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Je n'arrive à imaginer une femme que devant un évier ou un balai à la main.
La seule distraction active que je tolère de la part des donzelles est l'activité physique destinée à vider mon intimité de son trop-plein de carburant...
Non, amies lectrices, ne préparez pas de mails revanchards à mon encontre et n'utilisez pas ma photo comme cible à fléchettes. Cette petite boutade d'introduction n'était qu'un simple texte d'accroche destiné à vous faire réagir car nous rêvons d'avoir un lectorat du beau sexe aussi vaste que celui de Marie-Claire ou de Femme Actuelle. Comme vous l'avez bien sûr compris, la principale particularité de cette formation est de compter une vocaliste féminine dans un registre gothic-metal habituellement réservé aux hommes (mais Ville Valo est-il vraiment un homme ?).
Musicalement proche du premier album de HIM (et des derniers SENTENCED comme me l'a justement fait remarquer Fab), cet album n'a pas vraiment pour lui une grande originalité mais compte quand même quelques titres efficaces comme "I don't mind", "Embrace me" ou "Thorn of a rose". Les rythmiques sont la plupart du temps enlevées et entraînantes et la chère Tanya officie dans un registre assez proche de Dorothée Pesch (Doro, ex-Warlock). Il est même étonnant d'entendre une relative agressivité dans ses lignes de chant, surtout quand on est habitué au chant plus posé et lyrique du style The Gathering ou Lacuna Coil. Les parties de guitares sont assez tranchantes dans un registre gothic-rock prompt à faire taper du pied et j'avoue que cet album a quand même fini par me plaire au bout de plusieurs écoutes. Je déplore simplement le fait que toute la promo de "Be my god" ait été axée sur la blondeur et le physique de Tanya alors que musicalement, il n'y a pas de quoi rougir.
La demoiselle, à l'instar de l'androgyne syphilitique de HIM, pose avec une cigarette au coin de la bouche et les pauvres musiciens disparaissent dans le flou de l'arrière plan. Il est évident que quelques galettes supplémentaires vont être vendues grâce à cette habile promotion mais pourquoi vouloir systématiquement mettre en avant ce qui n'est pas le plus essentiel ? Je ne comprendrai décidément jamais rien au monde du business...
Rédigé par : loufi | 8/10 | Nb de lectures : 6391