Le label espagnol Locomotive music continue de donner la parole à ses groupes nationaux s’exprimant en Espagnol après l’assez peu convaincant Ankhara, c’est le tour de Lujuria. Le groupe composé de 6 membres n’en est pas à son coup d’essai, en effet « el poder del deseo » et le 5ème album de Lujuria et à vrai dire ça s’entend. Le disque démarre sur un air de piano emprunté à Mozart, normal sur un titre qui s’appelle « Mozart y Salieri », le morceau est rapide, l’air classique (je ne connais pas grand chose en classique et je préfère ne pas dire de conneries) est repris durant le morceau version piano puis électrique. Le groupe nous présente donc un très bon album de speed-prog-mélodique, avec solo néoclassique de guitare et parfois de clavier, claviers tenus par une jeune fille (pour des passages purpliens), chanté en espagnol, le vocaliste Oscar Sancho chante de façon assez agressive mais pas de façon variée (c’est un des seuls points un peu négatifs). C’est de toute façon pas très gênant et en plus le groupe a invité d’autres chanteurs pour venir l’épauler notamment Elisa de Dark Moor sur « solo son rosas » un titre qui démarre comme une ballade et qui devient un peu plus couillu (un autre chanteur intervient également sur ce morceau mais j’ai pas le détail). Un autre vocaliste est invité sur « traidor » est morceau de speed mélodique. La musique classique est encore présente sur « levàntate y anda » qui sur un passage reprend la marche funèbre. On notera également la présence d’une ballade « cadena perpetua lejos de ti » sur laquelle le piano à une grande importance. « El poder del deseo » est un album à la fois intéressant et sympathique, le chant en Espagnol ajoute un charme certain (tout comme la pochette très sexy). Plus d’infos (pour les hispanophones ce qui n’est pas mon cas) sur http://www.lujuriarock.com


Rédigé par : papy cyril | 16,5/20 | Nb de lectures : 7242