Luca Turilli est un garçon occupé, en quelques mois sortent un live de RHAPSODY, cet album solo et son nouveau projet DREAMQUEST... Si le précédant album solo de Luca, « Prophet of the last eclipse », n'était ni plus ni moins qu'une version Science Fiction de RHAPSODY, ce nouvel album s'écarte beaucoup de la musique de son groupe principal. Oh, certes, on reconnaît la marque de fabrique Turilli, mais ici, le contenu musical est beaucoup moins metal, encore plus arrangé (oui, c'est possible!) que les oeuvres de RHAPSODY. C'est grandiose par moment et souvent grandiloquent.
Luca pour cet enregistrement, s'est entouré de ses acolytes habituels (Olaf Hayer, Sascha Paesh et Robert Hunecke-Rizzo, Miro lui a disparu Luca tenant les claviers en plus de la guitare) ainsi que d'une chanteuse tendance lyrique Bridget Fogle.
L'album commence par « Secrets of Forgotten Ages », un morceau typé classique, qui aurait sa place au sein de « Carmina Burana », avec son choeur puissant et sans partie metal. Une petite intro, qui fait thème de musique de film, et commence « « Mother Narture », c'est très mélodique et très musical, plutôt mid, agréable mais loin d'être vraiment très puissant, constat qu'on fait tout au long de l'album. Certes, sur certains titres des guitares heavy sont présentes mais elles sont plutôt noyées dans la masse mélodique. Quelques morceaux sont imparables et ils entrent en tête pour ne pas la quitter et on se surprend à fredonner « Mother Nature » ou « Miracle of Life », d'autres sont très beau comme « Silver Moon » principalement chanté par Bridget.
Je n'arrive pas à être vraiment entièrement satisfait de ce disque, il me laisse une impression de ne pas tenir complètement la route sur la longueur et parfois un peu lassant. Attention, c'est bien loin d'être mauvais, c'est même largement achetable, mais ça ne sera pas inoubliable et ça manque un poil d'agressivité.


Rédigé par : Papy cyril | 15/20 | Nb de lectures : 13508