LOSING SUN - Perspective (GMF/La Baleine) - 21/11/2008 @ 08h36
LOSING SUN s’est formé en 2005. Très vite, ils réalisèrent la vidéo « Dinarp » qui leur attira les faveurs de KerrangTV et de MTV. Après avoir sorti un premier album chez COPRO Records, tourné intensément, changé de chanteur et de batteur, ils reviennent avec un son plus abouti et un deuxième album plus mature, forgé sur la route, « Perspective ».
Leur biographie est aussi succincte que la liste des sponsors et autres endorsements est longue. Mais la qualité est au rendez-vous.
Le son de LOSING SUN repose sur une alchimie basse/batterie/voix/guitare. Leur style se situe à la croisée des chemins de PARADISE LOST, de TOOL et GODSMACK, un métal alternatif puissant et mélodique.
A l’image du single « Memory Run », LOSING SUN propose une batterie puissante, quoique très matte, sonnant presque carton sur la grosse caisse, avec de nombreux passages aux toms, une basse ronde et très présente dans les riffs, une guitare lourde et mélodique, et une voix unique, droite, lancée haut et sans faille. Ce nouveau chanteur apporte un souffle nouveau au groupe. Et pourrait les aider à parvenir dans des sphères plus élevées.
Le disque est direct d’un bout à l’autre, sans faiblesse. Les titres courts sont des condensés d’énergie et ne s’attardent pas. LOSING SUN vous propose un jus 100% pulpe.
Les mélodies sont accrocheuses et pourraient bien se balader dans votre crâne pendant une journée.
La production est taillée dans le brut et l’énergie. Produit au Not-In-Pill Studio (BULLET FOR MY VALENTINE, MACHINE HEAD) et masterisé par Tue Madsen, rien n’a été laissé au hasard et cela s’entend. La batterie, quoique un poil artificielle, martèle dur, l’ensemble est rond, compact, et pourtant suffisamment aéré pour laisser de la place à la voix. La rythmique vous fera vibrer le corps, comme un troupeau d’éléphants qui vous piétinerait, tandis que la voix entrera directement dans votre tête.
Visuellement, nous avons plutôt affaire aux clichés du genre « très néo sombre ». Une typographie vue mille fois en guise de logo, une tracklist rappelant fortement « Issues » de KORN dans la mise en page, un visuel sombrissime annonçant une noirceur compacte. Elle est au rendez-vous, heureusement.
De prime abord, l’impression d’un produit marketing… Dès la première chanson, un groupe qui tient la route. Vous pourrez les voir en ouverture de KITTIE lors de leur tournée européenne.
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Leur biographie est aussi succincte que la liste des sponsors et autres endorsements est longue. Mais la qualité est au rendez-vous.
Le son de LOSING SUN repose sur une alchimie basse/batterie/voix/guitare. Leur style se situe à la croisée des chemins de PARADISE LOST, de TOOL et GODSMACK, un métal alternatif puissant et mélodique.
A l’image du single « Memory Run », LOSING SUN propose une batterie puissante, quoique très matte, sonnant presque carton sur la grosse caisse, avec de nombreux passages aux toms, une basse ronde et très présente dans les riffs, une guitare lourde et mélodique, et une voix unique, droite, lancée haut et sans faille. Ce nouveau chanteur apporte un souffle nouveau au groupe. Et pourrait les aider à parvenir dans des sphères plus élevées.
Le disque est direct d’un bout à l’autre, sans faiblesse. Les titres courts sont des condensés d’énergie et ne s’attardent pas. LOSING SUN vous propose un jus 100% pulpe.
Les mélodies sont accrocheuses et pourraient bien se balader dans votre crâne pendant une journée.
La production est taillée dans le brut et l’énergie. Produit au Not-In-Pill Studio (BULLET FOR MY VALENTINE, MACHINE HEAD) et masterisé par Tue Madsen, rien n’a été laissé au hasard et cela s’entend. La batterie, quoique un poil artificielle, martèle dur, l’ensemble est rond, compact, et pourtant suffisamment aéré pour laisser de la place à la voix. La rythmique vous fera vibrer le corps, comme un troupeau d’éléphants qui vous piétinerait, tandis que la voix entrera directement dans votre tête.
Visuellement, nous avons plutôt affaire aux clichés du genre « très néo sombre ». Une typographie vue mille fois en guise de logo, une tracklist rappelant fortement « Issues » de KORN dans la mise en page, un visuel sombrissime annonçant une noirceur compacte. Elle est au rendez-vous, heureusement.
De prime abord, l’impression d’un produit marketing… Dès la première chanson, un groupe qui tient la route. Vous pourrez les voir en ouverture de KITTIE lors de leur tournée européenne.
Rédigé par : Matthieu | 14.5/20 | Nb de lectures : 10309