Vraiment déroutant ce label allemand, Echozone, avec un catalogue comprenant du goth, de la new wave, de l’electro, surtout venant de groupes peu connus par chez nous. Une chose est certaine, ce n’est pas avec ‘’Le cabaret des marionnettes’’ que Lolita Komplex va le devenir…

J’avoue ne pas encore avoir tout compris à cet album qui n’a aucun sens pour ma part. Première chose, concernant l’imagerie du groupe, je défie quiconque de ne pas rire en découvrant les photos des membres, mélange de pirates et de mangas pour certaines, et copie de The Birthday Massacre du pauvre pour d’autres (ils doivent bien se marrer les Canadiens).

Concernant la musique, on est face à un mélange de goth, punk, metal, rock, voire thrash avec un duo chanteur goth/chanteuse monocorde et un gus (peut-être le même chanteur d’ailleurs) qui braille par moments sans trop y croire. Certains titres sont chantés en partie par la Géraldine du groupe en japonais (pour le titre ‘’Kurushimi’’ ils ont même invité Zin Francois Angelique de feu Madame Edwarda, groupe de punk rock des 80’s). Tout cela ne vous parle sûrement pas beaucoup, je vous rassure c’est la même chose pour moi, et puis côté japanisation je suis resté bloqué sur Goldorak de toute façon et niveau musique à part Blood Stain Child et Envy…

Plusieurs morceaux oscillent vers le punk/rock, certains riffs bien gras rappellent les musiques des films Grindhouse fauchés, les morceaux goth sont passablement pénibles, les soli sont aussi intéressants que les envolées de synthé de Charlie Oleg dans Tournez Manège et le batteur a dû découvrir la batterie il y a quelques mois…
Bref que du bonheur, si vous aimez les curiosités, laissez-vous tenter, sinon… sayonara.


Rédigé par : dimmu 77 | 08/20 | Nb de lectures : 12128