LIMBONIC ART – The Ultimate Death Worship (Nocturnal Art/Season Of Mist) - 29/11/2003 @ 21h01
Vous vous souvenez de ce film « le 6ème sens » dans lequel un gamin voyait des morts? Personnellement c’est une expérience que je n’ai pas encore faite, cela sera peut être pour la prochaine fois. Pour l’instant je ne parle pas aux morts, ce sont plutôt les morts qui me parlent. En effet, quelle surprise de voir atterrir dans ma boîte aux lettres ce cd de Limbonic art alors que l’album en question est sorti il y a plus d’un an (septembre 2002 si je ne m’abuse) et que comble du comble, le groupe n’existe même plus, étrange... Les deux protagonistes qui animaient cette entité ont décidé d’un commun accord de mettre fin à leur aventure musicale, prétextant qu’ils avaient exploré tout ce qu’il y avait à explorer avec ce combo. C’est bien triste pour les fans du groupe mais il vaut mieux le voir arrêter au sommet de son art plutôt que mourir à petit feu et sombrer bon grès mal grès dans les oubliettes sous le regard indifférent de ceux qui l’acclamaient quelques albums plus tôt.
Que vous dire sur cet album qui finalement aurait plus sa place dans la partie Remember. Limbonic art était un grand groupe (sur cd parce que sur scène c’était un peu léger, deux mecs accompagnés uniquement de samples, ça ne le fait pas trop) qui laisse derrière lui quelques albums majestueux de black symphonique à la norvégienne (dont le culte Moon in the scorpio). Cet album n’est peut être pas le meilleur de leur discographie mais il est quand même assez représentatif de ce que le groupe avait à offrir, il comporte son lot d’atmosphères grandiloquentes et épiques, de riffs de guitares acérés et de mélodies racées, le tout bouillonnant dans un magma black métallique assez violent. Chez Limbonic art on n’a jamais privilégié la violence aux ambiances, on mélangeait ces deux aspect de la musique et chacun d’eux mettait l’autre en valeur : les parties orchestrales rendaient les passages agressifs plus violents et inversement . Comme à son habitude le groupe délivrait sur cet album de longs morceaux pendant lesquels la noirceur du style côtoyait avec raffinement des mélodies vicieuses, le genre de celles qui hantent vos conduits auditifs pendant des heures. Sans être fermés à l’innovation genre true black métal avec son abominable, le duo n’avait pas pour autant pris le chemin inverse en cherchant à avoir le meilleur son possible made in Abyss ou Fredman. Limbonic art se situait pile poil entre les deux, une production permettant d’entendre chaque instrument, avec quand même un côté crû très prononcé qui renforçait le côté sombre et l’aura mystique. On trouvait donc l’esprit originel associé à la puissance contemporaine, et c’est bien là tout ce qui faisait le charme d’un disque comme The ultimate death worship. Le chant était celui d’un éternel écorché vif aussi bien sur les passages calmes que les plus rapides, ce qui nous rappelle qu’il fallait supporter la boîte à rythme poussée plus d’une fois dans ces derniers retranchements, heureusement la guitare en furie de Daemon savait être menaçante et inventive au même titre que Morpheus qui parsemait ses lignes de synthés de sons futuristes rapprochant un peu plus le groupe des étoiles (la petite mélodie sur le premier titre en parfait décalage avec la violence des guitares en est le parfait exemple). A ce propos il semblerait que parfois les sons employés étaient un peu bizarres quand même, notamment sur « Towards the obliveon » qui est le morceau le plus faible de l’album (avec son riff ultra répétitif et les deux plages instrumentales qui l’encadrent), mais à côté de ça on trouvait de sacrées pièces de violence extrême : « Suicide commando » et on se dit à l’écoute du dernier titre : « Funeral of death » que le titre était parfaitement choisi pour clore en beauté l’histoire d’un grand groupe de black.
Limbonic art, éternel petit frère d’Emperor (c’est la journée des morts aujourd’hui) a su se forger une identité au cours de sa carrière et ceux qui n’ont jamais écouté la musique du groupe y sont cordialement invités. Pour le côté purement orchestral je conseillerai plus « In Abhorrence Dementia », pour le côté violent « Ad Noctum-Dynasty of Death » fera parfaitement l’affaire. Les deux acolytes ont maintenant pris des chemins différents, notamment Morpheus chez Dimension f3H, bonne chance à eux.


Rédigé par : dark tranquilou | 16 posthume/ | Nb de lectures : 9056




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Commentaire
mydrin
Invité
Posté le: 30/11/2003 à 18h41 - (6304)
un album à oublier, indigne de Limbo :-((

Hreidmarr
Invité
Posté le: 01/12/2003 à 12h16 - (6318)
Vraiment très décevant, on comprend mieux les raisons de leur séparation.

Nekromantik
Membre enregistré
Posté le: 30/09/2010 à 14h14 - (87599)
pff tout simplement leur meilleur album!!



Nekromantik
Membre enregistré
Posté le: 30/09/2010 à 14h15 - (87600)
autnt pour moi j'ai confondu avec le ad noctum!



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