LENG TCH’E – Death by a thousand cuts (The Spew Records/Listenable/M10) - 06/10/2003 @ 19h28
Quand l’ami Svencho, las de vociférer avec la hargne qu’on lui connaît sur les mélopées d’ABORTED, veut se détendre, il le fait avec force coups de baguettes et de pédales derrière les fûts de LENG TCH’E. Cet album a été enregistré plus d’un an auparavant mais c’est seulement récemment qu’il sortait eu Europe en version non censurée sous l’initiative de The Spew records. Si le concept visuel de la pochette de « Death by a thousand cuts » jailli tout droit d’un esprit quelque peu pernicieux, laisse croire à des aspirations plutôt malsaines, il en est bizarrement tout autre. Là où la vision de ce charmant garçon couvert de plaies laisse à supposer que nos p’tits belges vont nous la jouer plus iveul qu’un groupe de true black estonien, on se retrouve finalement avec un grind déjanté dont le seul but avoué semble être la grosse déconne. L’explication de ce décalage réside dans le nom du groupe : LENG TCH’E qui en chinois désignait une torture ancestrale qui tuait sa victime par le biais de centaines de petites coupures superficielles. Sur ces précisions récentes qui m’ont permis de m’endormir moins con, passons à une analyse de ce cd si vous le voulez bien.
LENG TCH’E, né des cendres d’ANAL TORTURE un groupe à portée philosophique comme son nom l’indiquait, s’oriente dès ce premier album vers un grind old school teinté d’influences HxC de par son chant hurlé et ses quelques riffs moshisants. Comme on pourrait s’y attendre le père Sven éructe tout de même sur une paire de titres, histoire d’utiliser ses bruyants gargarismes matinaux à des fins utiles. Le grind de LENG TCH’E n’est pas ce qui se fait de plus extrême par les temps qui courent loin de là. Cette sympathique formation a misé avant tout sur les variations de tempos, les ambiances bien bourrines et l’accroche et les titres concis qu’on trouvait dans les albums d’EXTREME NOISE TERROR. La production des guitares a la lourdeur et le son de celles qu’on trouvait dans les vieux disques de BLACK SABBATH. Il faut bien l’admettre, la musique de LENG TCH’E ne brille pas par son originalité et du coup l’intérêt de « Death by a thousand cuts » en paraît bien diminué. Bon, bien entendu, il y a des textes grind old school typiques destinés à nous faire réfléchir mais là où le groupe arrive à tirer son épingle du jeu c’est par son aspect complètement délirant voir même puéril avec des paroles qui ne volent parfois pas plus haut que le QI des candidats de la Star Academy. Difficile de ne pas se bidonner à l’écoute de titres comme « Strangled by underwear » (dont je vous restitue brièvement le premier couplet : blablablablablablablaaaah !!!), « Cockporn » (hymne anti-connards bruyants au cinéma) ou encore « I know where you’ve shit last summer » dont le mini documentaire parodique de fin justifie à lui seul l’écoute de cet album. Allez c’est promis dès que cette chronique est en ligne, je vous mets ce titre dans le jukebox MP3 de VS. En attendant la chronique du deuxième album de LENG TCH’E dans les pages de VS viendez visiter leur site : http://lengtche.deathmetal.be


Rédigé par : Tonton | 15/20 | Nb de lectures : 8858




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Commentaire
albatard
Membre enregistré
Posté le: 11/07/2007 à 14h58 - (44067)
pas trop aimé l'évolution du groupe...mais putain cet album était vraiment une grosse tuerie



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