Malgré son titre éponyme, les Italiens de Labyrinth n’en sont pas à leur galop d’essai, d’après leur bio ils ont déjà un paquet d’albums et de MCD au compteur. Labyrinth pratique un speed mélodique de haute volée auquel se greffe de multiples éléments qui sortent du genre. Le premier morceau (« the prophet ») par exemple comporte un solo de clavier et ce n’est que le premier d’une longue série (les claviéristes en herbe vont se régaler). Le second morceau (« livin’ in a maze ») lui contient une partie atmosphérique avec piano et grattes acoustiques mais également des éléments électroniques qui pour une fois ne m’ont pas déplu. Là encore d’autres morceaux contiennent aussi ce genre d’éléments ! Les musiciens ont de la graine, la production est bonne, Labyrinth nous propose un grand album, inspiré incluant des éléments originaux (notamment l’electro pour ce genre de zic). Ici, on trouve un solo d’orgue purpulien comme sur « just solfier » ou « hand in hand », ou des intros et des parties synthétiques comme sur le bien nommé « synthetic paradise », morceau dont le début m’a fait pensé au thème de l’exorciste ou également sur la ballade finale « when I will fly far ». Le groupe « compense » toujours ces passages par une arrivée massive de guitares. Les passages et break atmosphériques sont très nombreux, guitares acoustiques, piano et violons sont fréquemment utilisés tout au long du disque mais aussi, du chant féminin comme sur « just soldier ». Une bonne note à Roberto « Rob Tyrant » Tiranti qui démontre tout au long du disque qu’il est un très bon chanteur (dans un registre mélodique évidemment). Je trouve que la pochette très réussie sort du lot pour genre musical ici présent.


Rédigé par : papy cyril | 17/20 | Nb de lectures : 7069