LABYRINTH – Freeman (Arise/Adipocere) - 14/03/2005 @ 10h07
D’entrée de jeu Labyrinth nous place devant une contradiction, son album est intitulé Freeman alors que la pochette nous montre un mannequin les bras menottés dans le dos et que le groupe apparaît en camisole de force sur les photos promo.
Musicalement le groupe semble avoir recadré le propos en proposant une musique moins furieusement speed que par le passé mais toujours mélodique. Attention, on trouve quand même notre lot d’accélérations mais les passages aux rythmiques lourdes prennent plus de place dans les morceaux. On reste dans l’univers power métal mais avec une approche plus réfléchie et une double grosse caisse moins systématiquement présente que par le passé. Les avalanches de notes néoclassiques ont été remplacées par le gros riffs qui tache «L.Y.A.F.H.» en gardant toutefois quelques petits solos bien sentis « Deserter ». Les synthés ont pour leur part une approche résolument moderne en proposant des sonorités futuristes sur l’ensemble des morceaux de l’album, « divine in open waters » par exemple. D’ailleurs le groupe utilise également des samples et des boucles electro sur le titre éponyme « freeman » ou des bruitages en guise d’intro « face and pay » ; « malcom Grey » ce qui ne manque pas d’instaurer un climat légèrement oppressant. L’aspect symphonique des débuts s’est donc estompé au profit d’une ambiance plus futuriste. Vocalement Roberto Tiranti s’en sort plutôt bien et ont peut se rendre compte des progrès effectués depuis le premier album sur lequel son fort accent italien prenait souvent le dessus. Même si son chant est toujours assez haut perché il ne va plus systématiquement péter dans les aigus et module d’avantage sa voix.
Le nouveau visage de Labyrinth, plus posé, se révèle complètement sur un morceau comme « malcom grey ». Le piano instaure une ambiance triste en introduction, les chœurs renforcent le refrain, l’accélération en milieu de titre est particulièrement bien sentie ; on a au final une sorte de power-ballad on ton assez sombre que n’aurait pas renié un groupe comme Evergrey. Le groupe maîtrise d’avantage l’alternance de tempo, du coup l’album est moins linéaire que ses prédécesseurs. Associé à ça notons que Labyrinth se montre plus sobre dans l’utilisation de solo de guitare et de claviers et ne s’en servant qu’à bon escient « infidels », limitant de ce fait les démonstrations stériles.
Ce nouveau disque ne va pas révolutionner le genre mais est suffisamment bien foutu pour passer un bon moment.


Rédigé par : Dark Tranquilou | 13.5/20 | Nb de lectures : 10585




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Commentaire
MetaliDeth
Membre enregistré
Posté le: 15/03/2005 à 21h03 - (14173)
c'est pas encore celui-là qui viendra détroner Return to Heaven Denied !!

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