Un peu de culture façon «Le Dessous Des Cartes» pour commencer. Kyzyl Kum n’est pas une nouvelle expression intégrer dans nos dictionnaires officiels. Selon Wikipédia, cela signifie en ouzbek «Sable Rouge» (comme le nom de cet album, tiens donc) et c’est un désert partagé entre le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan. Serait-ce donc le nouveau projet de l’excellent Alim Qasimov? Eh bien non, KYZYL KUM (le groupe cette fois-ci) est un duo qui situe sa base dans le Poitou-Charentes (à Angoulême). Cet artwork ferait-t-il donc référence à la ville mondiale de la bande dessinée? Seul Dieu le sait. D’autre part, le titre « Goodbye Jean-Luc» est-il un hommage rendu à Jean-Luc Le Ténia mort en mai 2011? Seul notre combo peut le savoir.

Ce que l’on sait, c’est que le binôme batterie/guitare-basse tente une percée dans l’univers Stoner-Rock instrumental. Après une introduction Ambient plutôt plaisante, on rentre dans le vif du sujet. D’une production plutôt moyenne (ce bourdonnement de la saturation de gratte – que l’on peut entendre par instants - est presque insupportable), les plages présentent une certaine cohésion sonore (bien que l’interprétation soit un peu bancale). Le défaut principal ici est le manque de moments forts. Les titres commencent plutôt bien, mais le ton ne varie que très peu. A tel point que l’on finit par s’ennuyer ferme au bout de quelques titres. Il y a de l’idée et certains riffs sont plutôt entraînants (rappelant parfois KYUSS, HERMANO ou encore KARMA TO BURN). C’est le risque principal avec les albums instrumentaux : il faut tenir l’auditeur en haleine mesure après mesure. Ce qui est loin d’être le cas ici...


Rédigé par : DeadStar | 9/20 | Nb de lectures : 11956