Comme Bruce Dickinson avec IRON MAIDEN, l’ami Kotipelto avait déjà sorti un album solo alors qu’il était encore chez STRATOVARIUS « Waiting for dawn » en 2002). Mais depuis, le bougre s’est fait virer par l’ennemi Tolki (alors que Bruce était parti de son plein gré de la Vierge de Fer) et sort donc là, son 2è album solo. Bruce avait pas mal innové pour son 2è album solo (« Balls to Picasso ») et c’est un album que j’aime beaucoup. Timo lui, n’a pas trop changé son fusil d’épaule et propose 10 titres de Heavy/Speed assez classiques. Pour mieux juger cet album, il faut dire que les dernières réalisations de STRATOVARIUS ont pas mal divisé les fans, car le groupe finlandais a sensiblement ralenti le tempo, ajouté des parties symphoniques et allongé la durée des morceaux. KOTIPELTO propose lui, 10 titres pas du tout progressifs, le plus long étant le dernier qui dépasse de peu les 6 minutes. Pour le reste, c’est du Heavy Metal assez basique avec son chant tout de suite identifiable. Je note que les chansons sont beaucoup plus basées sur les riffs de guitares (comme par exemple sur l’efficace « Journey back ») et beaucoup moins sur les claviers (un peu plus discrets) comme chez STRATOVARIUS, où Jens Johansson se lâche très souvent. Il faut dire que petit Timo s’est entouré de membres reconnus de la scène finlandaise, ayant été vus et entendus chez divers groupes comme WARMEN, TUNNELVISION ou THUNDERSTONE. On retrouve même Jari Kainulainen, le bassiste de STRATOVARIUS et surtout Michael Romeo (SYMPHONY X) à la guitare... ce qui explique sans doute ce que je disais plus haut, sur la place plus importante apportée aux riffs. Pour tout vous dire, à la première écoute, j’ai été assez déçu, je me suis dit que c’est album était vraiment anecdotique, très carré mais sans âme... et au fur et à mesure des écoutes, les mélodies ont fait leur chemin, la voix de Timo aussi... et au final, j’aime bien cet album. Pour résumer, ce « Coldness » est un poil supérieur au dernier CD de STRATOVARIUS (ce qui n’était pas un exploit), on ne retrouve pas ici de ballade insipide comme sur « Elements pt. 2 »... mais il manque vraiment l’étincelle qui a fait d’albums comme « Visions » ou « Infinite » des albums de référence.


Rédigé par : Shaka | 14,5/20 | Nb de lectures : 8362