KORPIKLAANI – Spirit of The Forest (Napalm records/M10) - 18/11/2003 @ 09h21
Korpiklaani (traduire par le clan de la forêt) est originaire de Finlande et vient renforcer de fort belle manière les rangs déjà bien fournis en groupes de qualité de l’écurie napalm. Etant donné que ces temps ci le folk a le vent en poupe (dans le monde du métal) quantité de combos tentent leur chance. Là ou de nombreuses formations privilégient (souvent avec bonheur) le côté folk de leur musique au détriment du métal pur et dur, korpiklaani revendique haut et fort son appartenance à la scène métal, et franchement grand bien leur en a pris. En effet, on trouve sur cet album de grosses influences folk mais le groupe est loin du tout acoustique version unplugged ; les guitares sont bel et bien branchées et se font entendre sur des riffs 100% métal. Ce n’est pas du Storm ou du Tenhi, le coté métal est nettement plus marqué que chez Otyg, on pourrait faire un parallèle avec le Skyclad de la grande époque qui défendait avec fierté ses origines celtiques via un thrash enrichi de parties de violons (d’ailleurs le début de Pellonpekko n’aurait pas dépareillé sur un album du sieur Martin Walkyier). Ici il n’est nullement question de tradition celtique mais de culture finnoise et d’adoration de la nature. En fait il s’agit bel du bien du Skyclad finlandais. Pour ce qui est de la partie instrumentale folklorique, on use donc de violons, de guimbarde, de flûte « with trees » ,d’accordéon « god of wind », de jouhilkko (késako ?) de guitare sèche ; tout cela est admirablement intégré dans des morceaux aux structures métal. On défend la culture finnoise et les petits oiseaux mais on n’oublie pas d’headbanguer parce qu’il s’agit bien de métal, et ce n’est pas le timbre bien rocailleux du chanteur très thrash 80’s (particulièrement flagrant sur « crows bring the spring ») qui va me faire penser l’inverse, tout autant que certains riffs, l’intro de « before the morning sun », que l’on jugerait tout droit sortis de la bay area . Le tout est donc extrêmement mélodique, notamment grâce au violon, omniprésent sur tous les titres, qui assure aussi bien des rythmiques endiablées que des soli, au même titre qu’une guitare. On se régale d’ailleurs d’un petit duel guitare/violon sur le deuxième titre, aussi fabuleux que le duel flûte guitare sur le onzième.
La musique du groupe est très maîtrisée et on se dit que pour une première œuvre, c’est plus que bien. En fait Korpiklaani est né des cendres de Shaman qui avait pondu deux albums : Idja en 1999 et Shamaniac en 2002. Une remise en question musicale et un changement de personnel était l’occasion rêvée de changer de nom. J’avoue ne pas connaître les œuvres de Shaman mais si le split était nécessaire pour en arriver à ce disque, je serai tenté de dire tant mieux ! Cet album est un remède contre la morosité ambiante (bien qu’on décèle de ci de là quelques petite pointes de mélancolie légère). C’est du métal et pourtant ça donne envie de danser, je veux dire sauter partout comme un fou en hurlant n’importe quoi et en tapant dans ses mains : la définition même de la danse pour tout bon métalleux. Les morceaux de l’album sont très accrocheurs et quand bien même vous vous refusez à toutes sortes de danses, impossible pour vous de ne pas secouer pas la tête en cadence. Croyez le ou non mais après skid row et ses célèbres power-ballades, Korpiklaani invente la power-folk-métal-ballade « With Trees » et ne croyez pas que je me moque d’eux au contraire, j’adore ce morceau : début au violon sur fond de percussions tribales, arrivées successives d’une guitare lead qui part en solo d’entrée de jeu et d’une guitare sèche qui assure la rythmique avant d’être remplacée par des grosses grattes, flûte ultra mélodique, chant rauque poignant au début qui monte en puissance au long des couplets ; de l’émotion à l’état pur. Et que dire de la très mid tempo « Shaman drum » avec ses percussions hypnotisantes et ses chants shamaniques en arrière plan accompagnés d’un riff bien gras et d’un refrain entêtant.
Korpiklaani a su se démarquer de ses concurrents en gardant à l’esprit qu’il était un groupe de métal et que l’incorporation d’éléments folks, aussi nombreux et beaux soient ils, ne devait pas se faire au détriment de l’efficacité métallique. Moi j’en redemande.
Rédigé par : dark tranquilou | 16.5/20 | Nb de lectures : 8145
hum ça m'a l'air intéressant ça. Je m'en vais écouter. ;)
FRançoi$ Invité
Posté le: 18/11/2003 à 22h56 - (6201)
Un excellent disque, dans la veine d'un Finntroll.
Le morceau Pellonpekko est tout simplement magnifique !
FRançoi$ Invité
Posté le: 18/11/2003 à 22h56 - (6202)
Un excellent disque, dans la veine d'un Finntroll.
Le morceau Pellonpekko est tout simplement magnifique !
FRançoi$ Invité
Posté le: 18/11/2003 à 22h56 - (6203)
Un excellent disque, dans la veine d'un Finntroll.
Le morceau Pellonpekko est tout simplement magnifique !
FRançoi$ Invité
Posté le: 18/11/2003 à 22h57 - (6204)
et merde... dsl j'ai foiré là :/
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La musique du groupe est très maîtrisée et on se dit que pour une première œuvre, c’est plus que bien. En fait Korpiklaani est né des cendres de Shaman qui avait pondu deux albums : Idja en 1999 et Shamaniac en 2002. Une remise en question musicale et un changement de personnel était l’occasion rêvée de changer de nom. J’avoue ne pas connaître les œuvres de Shaman mais si le split était nécessaire pour en arriver à ce disque, je serai tenté de dire tant mieux ! Cet album est un remède contre la morosité ambiante (bien qu’on décèle de ci de là quelques petite pointes de mélancolie légère). C’est du métal et pourtant ça donne envie de danser, je veux dire sauter partout comme un fou en hurlant n’importe quoi et en tapant dans ses mains : la définition même de la danse pour tout bon métalleux. Les morceaux de l’album sont très accrocheurs et quand bien même vous vous refusez à toutes sortes de danses, impossible pour vous de ne pas secouer pas la tête en cadence. Croyez le ou non mais après skid row et ses célèbres power-ballades, Korpiklaani invente la power-folk-métal-ballade « With Trees » et ne croyez pas que je me moque d’eux au contraire, j’adore ce morceau : début au violon sur fond de percussions tribales, arrivées successives d’une guitare lead qui part en solo d’entrée de jeu et d’une guitare sèche qui assure la rythmique avant d’être remplacée par des grosses grattes, flûte ultra mélodique, chant rauque poignant au début qui monte en puissance au long des couplets ; de l’émotion à l’état pur. Et que dire de la très mid tempo « Shaman drum » avec ses percussions hypnotisantes et ses chants shamaniques en arrière plan accompagnés d’un riff bien gras et d’un refrain entêtant.
Korpiklaani a su se démarquer de ses concurrents en gardant à l’esprit qu’il était un groupe de métal et que l’incorporation d’éléments folks, aussi nombreux et beaux soient ils, ne devait pas se faire au détriment de l’efficacité métallique. Moi j’en redemande.
Rédigé par : dark tranquilou | 16.5/20 | Nb de lectures : 8145