KONGH - Counting Heartbeats (Trust No One Records) - 01/10/2007 @ 09h13
Artwork de Seldon Hunt, classe, comme d’hab (qui a dit hype ?) et particulièrement sombre, 5 titres pour un peu plus d’une heure par un trio de chevelus suédois qui se font photographier dans les bois : une chose est sûre, le contenu de cette galette a peu de chance d’être du ska…

Alors, c’est du black-metal ? Perdu, c’est du doom, t’aurais pu le deviner vu la longueur des compos ! Alors évidemment c’est du doom de maintenant (metal-sludgy-doom-core ou sludgy-doom-metal-core ?), avec pas mal de morceaux d’autres trucs dedans, ce qui évite à ce disque de lasser et permet l’évocation d’atmosphères assez variées au long des 5 titres plutôt versatiles qui le composent.

Bien sûr Counting Heartbeats est majoritairement lourd, porté essentiellement par des riffs de mammouth et une section rythmique écrasante sur lesquels une voix malade et hargneuse hurle ses imprécations. Cependant nombre de passages s’éloignent de cette formule : Kongh sait en effet se faire tour à tour plus véloce ou plus atmosphérique, ou encore carrément martial… avec en cadeau bonus, quelques plans carrément « metol » qui foutent les poils.

Ce doom respire donc, en particulier grâce à l’intégration de parties réminiscentes d’un certain post-rock (allez, ok, d’un certain post-hardcore pour vous faire plaisir, mais du meilleur alors) à base d’arpèges aériens et cristallins qui s’immiscent entre les parties plus lourdes au cours desquelles la voix dégueule on ne sait trop quoi. Les quelques répétitions dans la musique de Kongh sont rarement là où on les attend : pas de riffage psyché dont on ne voit pas le bout, mais des intros dépouillées qui font office de rampe de lancement pour les titres qui passent relativement vite malgré leur longueur certaine (entre 11 et 15 minutes, c’est pas rien).

L’album s’achève sur Zihuatanejo, au cours duquel Kongh délaisse quelque peu le doom pour s’aventurer dans un heavy-metal épique moderne de la meilleure facture pas si loin de… et puis non, je m’étais dit que je ferais cette chro sans faire de références à d’autres formations : il est trop rare de nos jours de tomber sur un groupe qui n’en évoque pas un autre à la première écoute.

http://www.kongh.net/ - 282 visite(s)

Extraits sur My Space - 722 téléchargements


Rédigé par : NicoSata | 16/20 | Nb de lectures : 10428




Auteur
Commentaire
juj
Membre enregistré
Posté le: 01/10/2007 à 10h25 - (47712)
excellent album, avec un son mortel, tout est contenu à la limite de l'explosion, la tension qui en résulte est impressionnante



zozo
Membre enregistré
Posté le: 01/10/2007 à 10h46 - (47715)
Grosse déception pour moi: son trop sec, groupe n'ayant visiblement capté du doom que certains tempos lysergiques, artwork vu et revu (cf par exemple le premier ORTHODOX), une musique qui s'étire sans jamais passionner... Sur le même label et venu du même pays, je recommande nettement plus SWITCHBLADE que cet ennuyeux KONGH...



pearly
Membre enregistré
Posté le: 01/10/2007 à 11h11 - (47719)
comme zozo ; après tout ce qu'on m'en a dit, je m'attendais à quelque chose à forte identité, un son massif, ou une ambiance réellement captivante.
Et au final, c'est effectivement du son trop sec, des progressions très "clichés", un chant. De doom, il n'a vraiment que la structure, jamais je ne ressens ce que ce genre sait me procurer, et encore pareil ; je ne me passionne pas, je m'emmerde, ça s'étire, joue des répétitions sans suffisamment les combler via des nuances.
Même la voix m'emmerde, elle pourrait faire ressortir quelque chose de presque sludge, au final c'est plutôt fadasse.
Et le manque de lourdeur de l'ensemble me donne presque plus envie de les affilier à un "sous-post-core" ( avec toutes les largesses que provoque cette classification) que dans un truc doom/sludge.

cela dit, je suis curieux de les voir au Roadburn, c'est un groupe qui peut beaucoup gagner sur scène.



Alain
Membre enregistré
Posté le: 01/10/2007 à 11h21 - (47725)
Gros coup de coeur pour cet album, une découverte pour ma part

juj
Membre enregistré
Posté le: 01/10/2007 à 11h40 - (47726)
perso je vois absolument pas ça comme du doom, encore moins su sludge, mais bien du postcore, un truc en tous cas à mi-chemin entre Neurosis et mastodon, en gros, mais avec une tension énorme que n'ont pas tous les suiveurs, et qui vient beaucoup de ce son très sec (qui me le fait complètement, dussé-je être le seul) et à ces passsages façon disque rayé ; la voix est pas leur plus gros atout, c'est clair

Mo
IP:81.50.124.97
Invité
Posté le: 01/10/2007 à 12h14 - (47730)
A chier. Aucune personnalité, aucune âme, un disque vide et surproduit comme pas possible.

Rémi
IP:62.119.149.236
Invité
Posté le: 01/10/2007 à 12h55 - (47731)
tiens, on dirait que Hallu s'est self-renommé Mo...

jonben
Membre enregistré
Posté le: 01/10/2007 à 13h46 - (47735)
Un des meilleurs albums du style sortis ces derniers temps pour moi, plein d'émotions et d'âme je trouve justement. Je comprend que la production ne soit pas assez true-crado pour certains, elle est moderne et propre, et ça rend justement le son ultra-lourd et puissant, sans desservir le rendu émotionnel.



Intheseblackdays
Membre enregistré
Posté le: 03/10/2007 à 13h40 - (47817)
son mal foutu, voix atroce. merci les potos de switchblade

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