Dès son arrivée sur le devant de la scène musicale dans la deuxième moitié des 80’s, KINGDOM COME s’en est pris plein la gueule. L’accusation principale à l’encontre de ce groupe allemand était la suivante : « pâle copie, plagiat de LED ZEPPELIN ». Moi, je n’ai jamais été un grand fan de LED ZEPPELIN (oui, je sais, c’est un sacrilège, j’attends vos insultes en privé), alors KINGDOM COME, je connais seulement quelques titres et ça ne m’a jamais transcendé.
Avant d’écouter ce « Perpetual », je me disais que tout cela allait bien changer, car j’aime bien prendre la défense des groupes malmenés, protéger la veuve et l’orphelin, c’est mon sacerdoce, surtout la veuve en fait... Eh puis, un groupe qui a pour nom, le titre d’une chanson culte de MANOWAR ne peut pas être foncièrement mauvais. Seulement voilà, « Perpetual » est... chiant... Pourtant, vous commencez à me connaître, pour moi, le critère de qualité n’est pas la violence et je peux encenser des groupes et albums moins typiquement Hard que celui-ci. Mais, je trouve ce Hard Rock trop mollasson et la voix plaintive de Lenny Wolf (sorte de Robert Plant dépressif) est parfois pénible à l’écoute. Puisque j’en parle, il faut savoir que KINGDOM COME, c’est un peu comme ANNIHILATOR, c’est pas un groupe, mais celui de Lenny Wolf (comme Jeff Waters et ANNIHILATOR, voilà ma comparaison, rien à voir avec les styles musicaux, vous aurez compris), qui se charge de tout ici (sauf de quelques soli de gratte), même de la production.
Malgré tout, l’album est sauvé du naufrage grâce à quelques passages sympas : l’entraînant « Time to realign », les belles ballades « Silhouette paintings » et « Watch the dragon fly », ainsi que le relativement Heavy « With the sun in mind ». En parlant de « Watch the dragon fly », on est finalement assez souvent proche de MUSE (« King of nothing »...), la sensibilité mélodique en moins malheureusement.
Au final, « Perpetual » est un album qui ne m’emballe guère, mis à part les titres cités plus haut, ce qui lui vaut la moyenne. Et à mon sens, c’est un album à conseiller plutôt aux fans de MUSE qu’à ceux de LED ZEPPELIN.


Rédigé par : Shaka | 10/20 | Nb de lectures : 8297