KILLER BARBIES - Sin is in (Drakkar records/XIII bis) - 09/05/2003 @ 16h31
Au début, j’ai cru que c’était une blague quand VsGreg m’a parlé de ce groupe... surtout quand il m’a dit que la chanteuse ressemblait à une poupée Barbie. Après vérification, il s’est avéré que c’était vrai (cf. la très jolie pochette)... et j’étais stupéfait ! Quoi ? Je ne connaissais pas ce groupe espagnol ? Et « Sin is in » est leur 4è véritable album ? La honte ! Bon, il faut dire pour ma défense que les 3 précédents efforts étaient restés assez confidentiels en dehors de leurs frontières.
Les débuts discographiques de KILLER BARBIES remontent à 1994, quand le groupe sort un premier single « I wanna live in Tromaville », puis le premier album en 1995. Intitulé « Dressed to kiss », il fait très explicitement référence à KISS, la pochette représentant des poupées Barbies habillées et maquillées comme la bande à Gene Simmons et Paul Stanley. L’imagerie véhiculée est un mélange des univers de Marvel et de Mattel en quelque sorte. Sur ce premier album (que je me suis procuré après avoir reçu « Sin is in »), KILLER BARBIES nous offraient un Punk mélodique avec des titres avoisinant les 2 minutes. Ils ont ensuite sorti « Only for freaks » et « Big muff » en 1996 et 1998. On peut aussi noter qu’ils ont à leur actif des premières parties prestigieuses comme celles de IGGY POP ou DIE TOTEN HOSEN.
On peut dire qu’entre leurs débuts et ce « Sin is in », les choses ont pas mal changé. Déjà, on ne retrouve plus que Silvia Superstar (devenue blonde) et le batteur (devenu lui aussi blond à cheveux courts) du line-up d’origine. Musicalement aussi, cela n’a plus grand chose à voir avec « Dressed to kiss ». Ce nouvel album lorgne en effet, assez souvent du côté de la Pop/Rock musclée, même si, de temps en temps, on retrouve quelques brûlots Punk, comme « Have some fun (to Joey) », sans doute en hommage aux RAMONES. En fait, c’est une sorte de mélange entre GREEN DAY, LULLACRY et DOLLY. Mais surtout, toutes les chansons ont des mélodies imparables qui ne me sortent plus de la tête et qui foutent tout de suite la pêche ! Même quand le rythme est moins rapide, les chansons sont très entraînantes. La voix de Silvia Superstar est une sorte de croisement entre Courtney Love (HOLE) et Gwen Stefani (NO DOUBT). On peut aussi signaler que 5 morceaux sur 13 sont en espagnol et ma foi, c’est pas mal du tout... même si je ne comprends rien. Les textes sont pour la plupart, assez simples et invitent à la fête à grands coups de « baby » dans la plupart des refrains... ce qui donne un aspect Glam très rafraîchissant. Sur ce CD, on trouve également un clip, l’excellent « Candy »,un titre de Iggy Pop (présent sur le CD en version remix par John Fryer, producteur très connu, entre autres du fameux « Razorblade romance » de HIM), où Silvia Superstar partage le chant avec un certain Bela B., pour au final, un morceau qui pourrait faire un putain de tube en France ! Je verrais tout à fait ce clip sur M6, ça nous changerait un peu des autres clips pourris qu’on peut y voir. On peut toujours rêver non ? C’est marrant, mais cet album me fait penser justement à un clip qui passe en boucle sur MCM en ce moment : une chanson de Avril Lavigne. Sauf bien sur que Silvia Superstar (avec un nom comme ça et un physique aussi avantageux, elle aurait pu être actrice X !) nous la joue sexy à donf’ à coups de mini shorts, talons aiguilles et collants filets ! J’aime beaucoup aussi leur logo : le lapin de Playboy version tête de mort !
Au final, je ne peux plus me passer de ce CD qui squatte ma platine depuis un bon bout de temps... et plus ça va, plus j’en redemande. Pourtant, à la première écoute, j’avais été légèrement déçu, car je trouvais ça un peu mou... mais en fait le charme de cet album est terriblement insidieux. Punk ? Rock ? Pop ? C’est un peu de tout ça à la fois. Alors, je peux l’affirmer en étant sûr de ne pas me tromper : voilà un album qui finira sur le podium de mon référendum annuel à la fin de l’année. J’espère que je ne serai pas le seul à succomber aux Barbies tueuses.
Rédigé par : Shaka | 19/20 | Nb de lectures : 8461
"En fait, c’est une sorte de mélange entre GREEN DAY, LULLACRY et DOLLY"
même sans l'écouter, je mets 02/20 :-))
Shaka Membre enregistré
Posté le: 09/05/2003 à 18h24 - (3417)
Pourtant, t'avais bien aimé LULLACRY... ;-)
Maxouille Invité
Posté le: 10/05/2003 à 00h08 - (3426)
J'avais vu un clip en 99 de ce groupe sur Viva 2, lorsque la chanteuse etait encore brune, c'etait assez rigolo et pas mal du tout.
Uruloke Invité
Posté le: 10/05/2003 à 02h31 - (3427)
putain ça a l'air sympa ! Y a moyen de se le procurer facilement ?
sakrifiss Invité
Posté le: 10/05/2003 à 06h32 - (3429)
La pochette est vraiment ringarde lol
Shaka Membre enregistré
Posté le: 10/05/2003 à 10h08 - (3430)
Je me suis procuré le premier album sur Price Minister (coupon sur la page d'entrée de VS).
Rouleau de PQ Invité
Posté le: 22/08/2003 à 17h20 - (4970)
Du rock sympatoche, qui ne se prend pas la tête, un peu con-con quand même...
On ferait bien au passage quelques papouilles à la chanteuse, mais bon, 19/20, faut pas déconner !
L'amour rend aveugle, et la branlette rend sourd ! Alors ne vous arrêtez surtout pas à la pochette !!...
Loufi Membre enregistré
Posté le: 22/08/2003 à 18h10 - (4972)
On peut voir Sylvia Superstar dans le chef d'oeuvre du 7° art "Killer Barbys vs. Dracula".
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Les débuts discographiques de KILLER BARBIES remontent à 1994, quand le groupe sort un premier single « I wanna live in Tromaville », puis le premier album en 1995. Intitulé « Dressed to kiss », il fait très explicitement référence à KISS, la pochette représentant des poupées Barbies habillées et maquillées comme la bande à Gene Simmons et Paul Stanley. L’imagerie véhiculée est un mélange des univers de Marvel et de Mattel en quelque sorte. Sur ce premier album (que je me suis procuré après avoir reçu « Sin is in »), KILLER BARBIES nous offraient un Punk mélodique avec des titres avoisinant les 2 minutes. Ils ont ensuite sorti « Only for freaks » et « Big muff » en 1996 et 1998. On peut aussi noter qu’ils ont à leur actif des premières parties prestigieuses comme celles de IGGY POP ou DIE TOTEN HOSEN.
On peut dire qu’entre leurs débuts et ce « Sin is in », les choses ont pas mal changé. Déjà, on ne retrouve plus que Silvia Superstar (devenue blonde) et le batteur (devenu lui aussi blond à cheveux courts) du line-up d’origine. Musicalement aussi, cela n’a plus grand chose à voir avec « Dressed to kiss ». Ce nouvel album lorgne en effet, assez souvent du côté de la Pop/Rock musclée, même si, de temps en temps, on retrouve quelques brûlots Punk, comme « Have some fun (to Joey) », sans doute en hommage aux RAMONES. En fait, c’est une sorte de mélange entre GREEN DAY, LULLACRY et DOLLY. Mais surtout, toutes les chansons ont des mélodies imparables qui ne me sortent plus de la tête et qui foutent tout de suite la pêche ! Même quand le rythme est moins rapide, les chansons sont très entraînantes. La voix de Silvia Superstar est une sorte de croisement entre Courtney Love (HOLE) et Gwen Stefani (NO DOUBT). On peut aussi signaler que 5 morceaux sur 13 sont en espagnol et ma foi, c’est pas mal du tout... même si je ne comprends rien. Les textes sont pour la plupart, assez simples et invitent à la fête à grands coups de « baby » dans la plupart des refrains... ce qui donne un aspect Glam très rafraîchissant. Sur ce CD, on trouve également un clip, l’excellent « Candy »,un titre de Iggy Pop (présent sur le CD en version remix par John Fryer, producteur très connu, entre autres du fameux « Razorblade romance » de HIM), où Silvia Superstar partage le chant avec un certain Bela B., pour au final, un morceau qui pourrait faire un putain de tube en France ! Je verrais tout à fait ce clip sur M6, ça nous changerait un peu des autres clips pourris qu’on peut y voir. On peut toujours rêver non ? C’est marrant, mais cet album me fait penser justement à un clip qui passe en boucle sur MCM en ce moment : une chanson de Avril Lavigne. Sauf bien sur que Silvia Superstar (avec un nom comme ça et un physique aussi avantageux, elle aurait pu être actrice X !) nous la joue sexy à donf’ à coups de mini shorts, talons aiguilles et collants filets ! J’aime beaucoup aussi leur logo : le lapin de Playboy version tête de mort !
Au final, je ne peux plus me passer de ce CD qui squatte ma platine depuis un bon bout de temps... et plus ça va, plus j’en redemande. Pourtant, à la première écoute, j’avais été légèrement déçu, car je trouvais ça un peu mou... mais en fait le charme de cet album est terriblement insidieux. Punk ? Rock ? Pop ? C’est un peu de tout ça à la fois. Alors, je peux l’affirmer en étant sûr de ne pas me tromper : voilà un album qui finira sur le podium de mon référendum annuel à la fin de l’année. J’espère que je ne serai pas le seul à succomber aux Barbies tueuses.
Rédigé par : Shaka | 19/20 | Nb de lectures : 8461