Vous voulez mon album instrumental de l’année ? Même si j’en reçois un certain nombre en ce moment, et donc que je ne suis pas à l’abri d’une autre bonne surprise, je crois que je le tiens déjà là. Kiko Loureiro, le génial guitariste d’ANGRA, nous revient avec ce troisième album solo, tout instrumental (il y eu avant le «No Gravity» et le très direct et jazzy «Universo Inverso»). Et je suis sous le charme, c’est dingue. J’adore quand je suis envahi par ce feeling, celui d’écouter, de profiter, d’être emporté par un vrai PUTAIN de BON ALBUM!, un de ces albums que je réécouterai longtemps et encore dans longtemps, un de ceux où l’on se dit "j’ai bien fait de l’acheter". Un de ceux aussi qui vous font aimer la six cordes (et relativiser votre niveau au dit instrument).
Bref, je divague et j’expose ma vie (et mon petit coeur sensible), mais oui cet album me fait l’effet d’une bombe. Une bombe de feeling, de maturité, de plénitude. Le beau gosse Kiko (faut voir les photos du booklet :) ), nous propose ici un melting pot de son talent, et nous signe son meilleur album solo à ce jour. Même si présentes évidemment, c’en est fini des démonstrations inutiles, ici la maturité du musicien et de l’artiste frappent fort, et c’est un feeling impressionnant qui se dévoile. Les mélodies sont belles, les ambiances aussi. On passe de passages très heavy (violent ce «Cutting Edge»), à des mélopées douces et tendres du meilleur effet. D’ailleurs ce sont ces passages de calme qui me plaisent le plus, «Whispering» et «A Clairvoyance» en tête. Il bénéficie d’un son de gratte qui donne envie, la vache. Et puis d’un point de vue guitaristique c’est du grand art, la technicité donnant vie à des passages mythiques (vivement les tabs sur le net que je reprenne ça, enfin que j’essaye ;) ), par exemple sur «Cutting Edge» justement ou encore «Corrosive Voices» (qui me rappelle entre autres deux autres génies de la six cordes, maître Tony MacAlpine pour le phrasé, et maître Joe Satriani pour certains sons Fuzz).
Et puis évidemment, ce disque est une invitation au voyage en terres brésiliennes, les rythmes sont chaloupés, les percus bien présentes et la chaleur du Brésil n’est jamais loin dans l’utilisation de guitare sèche très typée («As it is, Infinite»). Bref, c’est du pur bonheur. Il ne sert à rien d’en écrire des pages, je crois que mon enthousiasme est clair. Je pense que Kiko Loureiro vient d’écrire son «The Extremist» à lui. Je lui souhaite un succès mérité aussi grand !!!
Inégal. On trouve des morceaux très sympa (Outrageous) mais aussi de très chiants (Pura Vida)
monceau Invité
Posté le: 26/04/2010 à 23h52 - (82988)
encore un album à faire bander les guitaristes :/ Les extraits bien sympas sur le MySpace mais cette unidimentionnalité de la musique me généra toujours. ça doit être un bon album tout de même...
Luther Membre enregistré
Posté le: 27/04/2010 à 19h43 - (83007)
Nouvelle découverte en perspective. Merci pour la chro
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Bref, je divague et j’expose ma vie (et mon petit coeur sensible), mais oui cet album me fait l’effet d’une bombe. Une bombe de feeling, de maturité, de plénitude. Le beau gosse Kiko (faut voir les photos du booklet :) ), nous propose ici un melting pot de son talent, et nous signe son meilleur album solo à ce jour. Même si présentes évidemment, c’en est fini des démonstrations inutiles, ici la maturité du musicien et de l’artiste frappent fort, et c’est un feeling impressionnant qui se dévoile. Les mélodies sont belles, les ambiances aussi. On passe de passages très heavy (violent ce «Cutting Edge»), à des mélopées douces et tendres du meilleur effet. D’ailleurs ce sont ces passages de calme qui me plaisent le plus, «Whispering» et «A Clairvoyance» en tête. Il bénéficie d’un son de gratte qui donne envie, la vache. Et puis d’un point de vue guitaristique c’est du grand art, la technicité donnant vie à des passages mythiques (vivement les tabs sur le net que je reprenne ça, enfin que j’essaye ;) ), par exemple sur «Cutting Edge» justement ou encore «Corrosive Voices» (qui me rappelle entre autres deux autres génies de la six cordes, maître Tony MacAlpine pour le phrasé, et maître Joe Satriani pour certains sons Fuzz).
Et puis évidemment, ce disque est une invitation au voyage en terres brésiliennes, les rythmes sont chaloupés, les percus bien présentes et la chaleur du Brésil n’est jamais loin dans l’utilisation de guitare sèche très typée («As it is, Infinite»). Bref, c’est du pur bonheur. Il ne sert à rien d’en écrire des pages, je crois que mon enthousiasme est clair. Je pense que Kiko Loureiro vient d’écrire son «The Extremist» à lui. Je lui souhaite un succès mérité aussi grand !!!
Rédigé par : BozKiller | 18/20 | Nb de lectures : 12890