Puisqu’il faut vivre avec son temps, la vague Emo commerciale a aussi sa place sur Violent Solution. Quand je dis Emo, ça n’a bien sûr rien à voir avec notre bonne vieille scène « Screamo » de ENVY ou AMANDA WOODWARD, et très peu avec les « papys de la scène », THURSDAY ou THRICE.
On est plutôt dans un mélange savamment calibré entre BLINK 182 et les Boys-bands des années 90’.
La particularité première de KID DOWN est d’être originaire des terres de REFUSED (Suède pour les incultes).

Interlude vocabulaire de scène (Dico Emo-Français, Editions Monkey) :
REFUSED n.p.
Dans le « langage Emo », groupe que personne n’a vraiment écouté, mais que ça fait bien d’en parler.
Ponctue une affirmation dont l’auteur ne sait rien de la véracité, mais qui de fait, prend une crédibilité indéniable.
Exemples :
« J’ai jamais entendu un truc aussi bien depuis REFUSED »
« Ce concert était énorme, ils avaient quelque chose de REFUSED »
« Regarde, j’ai un badge REFUSED »

Blague à part, KID DOWN nous délivre un album charmant, aux mélodies travaillées à l’américaine mais qui aura un mal énorme à convaincre au niveau internationale malgré un niveau certain. On constatera notamment une belle fluctuation d’intensité, une batterie relativement technique, des guitares travaillées et un chant intéressant et varié.
Les fans de TAKING BACK SUNDAY et +44 apprécieront très certainement.


Rédigé par : Monkey D. Luffy | 13/20 | Nb de lectures : 9950